
Sans rien déranger, cette fripouille de Charlie, sans doute par de subtiles reptations, s'était glissé sous la couverture et dormait paisiblement..
Chroniques de la vie quotidienne à Goiânia (Centre du Brésil)par une Française.

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Dynamique, chaleureuse, enthousiaste, Alessandra, après seulement deux mois de séjour en France n’a pas perdu son temps : elle a donc déjà une exposition dans une petit village de Bretagne (grâce à la cousine !) où elle a déjà vendu quelques tableaux, un atelier à Toulouse, deux locaux, importants nous dit-elle où exposer ses oeuvres dans cette ville et mis au travail le 3ème âge, voire le 4ème !!. Grâce à une relation poétique d’Yvan, elle aura également au printemps prochain une exposition en Belgique, en même temps que Fogaça….
Dans le plat rond, utilisation des restes :




J’ai raconté l'année dernière qu’un petit chien venait aimablement nous saluer chaque dimanche quand nous passons devant son territoire et que nous l’avions surnommé Domingo.
Dans notre quartier, la construction d’immeubles est interdite. Mais de l’autre côté de la grande place où s’achève notre rue, les promoteurs s’en donnent à cœur joie !
La particularité du livre est que l’action est située dans l’Etat de Goiás, en territoire karaja, ce peuple amérindien appelé aussi « le peuple de l’eau », dont notre amie Alessandra Teles reproduit si bien les signes et les symboles. D’ailleurs, « la grande ville » où le malheureux Zé Orocó se retrouve à l’asile est sans doute Goiânia..
Je me dois de signaler la fâcheuse négligence des Editions Stock. La couverture ne correspond pas à l’ouvrage, et les critiques reprises au verso (Le Monde, La Vie Catholique et Elle) concernent un autre livre, du même auteur (quand même !) intitulé « Mon bel oranger » (O meu pé de laranja lima).
Voilà un livre absolument merveilleux, tendre, poétique et dramatique (1). Les deux principaux personnages sont Zé Orocó et Rosinha. Cette dernière, quand elle n’est pas fâchée – elle un caractère ombrageux ! - lui raconte de très belles histoires pendant leurs longues navigations sur le majestueux fleuve Araguaia. La conversation se poursuit parfois tard dans la soirée, quand Zé Orocó déguste son maigre repas près du feu et que Rosinha est échouée à ses côtés sur le sable de la petite plage choisie pour passer la nuit. Zé Orocó est un homme entre deux âges, que tous les gens du fleuve connaissent et estiment, et Rosinha est son canoë¨en bois de jatoba…
Jatoba géant


