Une autre curiosité que l’on peut observer en se rendant à Foz de Iguaçu est le lieu dit « Les trois frontières ».
(photo de la famille Renaud,mes complices lors de cette escapade!)
A cet endroit, situé à 23 km en aval des Cataractes, le rio Iguaçu, à 1.320km de sa source sur le haut plateau brésilien, se jette dans le Rio Paraná. Le confluent forme ainsi la frontière naturelle de trois pays : Paraguay, Argentine et Brésil. Le Rio Paran naît également au Brésil, une partie de son cours formant la frontière sud de l’Etat de Goiás avec celui du Minas Gerais. Successivement frontière entre le Brésil et le Paraguay, l’Argentine et le Paraguay et l’Argentine et l’Uruguay, il termine sont long périple de 4.099 km dans l’estuaire du Rio de la Plata. Ce fleuve majestueux – il peut s’étaler parfois sur deux km de largeur - souvent impétueux, n’a pas usurpé son patronyme : en guarani, Paraná signifie « parent de la mer ». C’est sur le Rio Parana, à une douzaine de km des « Trois Frontières », qu’a été mis en service, en 1982, la centrale hydroélectrique d’Itaïpu (1), qui reste, pour le moment la première au monde en quantité cumulée d’énergie.
(1) « La pierre qui chante », en référence à une petite ile qui se trouvait au milieu du fleuve et qui a été engloutie par le lac du barrage.
Nota. Durant sa jeunesse en Argentine, Yvan se rendit pour la première fois aux Cataractes. Il embarqua à Buenos-Aires sur un vapeur à roues à aubes qui remontait le Rio Paraná jusqu’à Puerto Iguazu. Une petite balade de 1.200 km dans un confort très relatif ! C’était son époque "L’aventure, c’est l’aventure »...
Chroniques de la vie quotidienne à Goiânia (Centre du Brésil)par une Française.
vendredi 30 décembre 2011
mardi 27 décembre 2011
EXPOSITION (1)
Vernissage à la galerie POTRICH, il y a une douzaine de jours. Pourtant assez proche de notre domicile, il nous faut quand même nous y rendre en taxi. Quelques minutes après notre départ, nous sommes pris sous une violente pluie que les esssuie-glaces de notre conduite intérieure de location ne parviennent pas à maîtriser. Pour comble, les arts plastiques ne sont guère familiers à notre chauffeur : il ignore totalement où diable peut se trouver cette galerie. Nous tournons et tournons sans succès dans le quartier. Excédés, nous lui demandons de nous reconduire à la maison. Malgré la pluie qui continue de sévir, nous trouvons qu’il prend un curieux chemin pour ce faire. Subitement, et apparemment fort satisfait, il arrête son véhicule... devant la galerie !
Les lettres mises dans le bons sens , le titre de l’invitation est « colecionaveis ». Je n’ai pas trouvé ce mot dans le dictionnaire portugais. Après avis d’une autorité compétente, c’est-à-dire après avoir consulté mon amie Chantal, ex-professeur à l’Université, nous avons conclu qu’il fallait employer le néologisme « collectionnables »... Pourquoi pas ?
(à suivre)
dimanche 25 décembre 2011
BONNE JOURNEE...
Le rouge et le vert étant les couleurs traditionnelles de Noël, j’ai choisi ce parterre flamboyant pour vous souhaiter une bonne journée.
En allant visister hier matin une famille amie, j’ai traversé cette petite place, tranquille et superbement bien entretenue.
Les habitants des maisons bordant cette "praça" ont bien de la chance...
En allant visister hier matin une famille amie, j’ai traversé cette petite place, tranquille et superbement bien entretenue.
Les habitants des maisons bordant cette "praça" ont bien de la chance...
vendredi 23 décembre 2011
UN BEL ARBRE
Je viens de recevoir un arbre de Noël un peu particulier : il est composé de nos petits cousins de Mendoza. Enfin une partie, car il y a d'autres arbres! La mère de Luz, la maman de cette belle famille, était la cousine germaine de l'époux.
(composition de Mercedes Ferrando)
Très bonnes fêtes pour eux et pour tous.
(composition de Mercedes Ferrando)
Très bonnes fêtes pour eux et pour tous.
lundi 19 décembre 2011
PARQUE DAS AVES
Une des attractions de Foz de Iguaçu est son magnifique Parque das Aves (parc des oiseaux). Dans 17 hectares amenagés à l’orée du Parc de l’Iguaçu, une promenade balisée d’environ 1 km permet de découvrir peu à peu, en pleine forêt primaire, un millier d’oiseaux dans de grandes volières dont les structures se perdent dans la cime des arbres. Il y avait très peu de visiteurs , et nous nous retrouvions pratiquement seuls, l’ami Didier et moi (nous avions perdu sa femme Christine depuis longtemps, c’est sa spécialité de disparaître !), pour converser avec les perroquets et autres volatiles, dans leurs livrées toutes plus chatoyantes les unes que les autres...
Le premier à se faire admirer est le Guara vermelho (ibis écarlate) dormant tranquillement le bec dans son plumage :
.... ou posés dans les arbres comme des fleurs vermeilles.
Les flamants bénéficient d'une clairière et d'un petit étang.
Certains oiseaux sont en liberté et semblent attendre les visiteurs! C'est le cas des toucans, cabotins en diable, et qui adorent se faire photographier!
Ce fut le cas de ces deux là ; l'un d'eux a même chassé le congénère qui était à ses côtés : sans doute pour paraître seul sur la photo!
Photo D. Renaud
jeudi 15 décembre 2011
Cataractes de l'Iguaçu (suite)
lundi 12 décembre 2011
Départ
J’ai accompagné ce matin à la gare routière de Goiânia nos amis Christine et Didier. Trois heures ½ de bus (super confortable, climatisé, etc..) pour arriver à, Brasilia où ils devaient embarquer ce soir pour Paris, via Rio de Janeiro.
Nos amis de longue date – nous nous connaissons depuis plus de 4 décennies - sont repartis enchantés par ces trois semaines de séjour et je crois qu’ils seront désormais notre principal relai en France pour louer la gentillesse des Brésiliens en général, et la chaleur de l’accueil qu’ils ont reçu de nos amis de Goiânia.
Quant à nous, nous sommes tristes, la maison nous paraît bien vide et Charlie-chat est plutôt désorienté car il manque deux personnes à son troupeau : je l’ai retrouvé tout à l’heure dormant sur le lit de la chambre d’amis, où il avait été surpris un jour couché sur un vêtement de Christine, les pattes sur son sac !
Nos amis de longue date – nous nous connaissons depuis plus de 4 décennies - sont repartis enchantés par ces trois semaines de séjour et je crois qu’ils seront désormais notre principal relai en France pour louer la gentillesse des Brésiliens en général, et la chaleur de l’accueil qu’ils ont reçu de nos amis de Goiânia.
Quant à nous, nous sommes tristes, la maison nous paraît bien vide et Charlie-chat est plutôt désorienté car il manque deux personnes à son troupeau : je l’ai retrouvé tout à l’heure dormant sur le lit de la chambre d’amis, où il avait été surpris un jour couché sur un vêtement de Christine, les pattes sur son sac !
mercredi 7 décembre 2011
Anniversaire
L'époux est rentré hier à la maison, caché derrière cette superbe orchidée : une belle consolation pour faire passer l'année supplémentaire qui m'échoit aujourd'hui!!
J'en profite pour rendre un petit hommage à une poétesse japonaise née également un 7 décembre, YOSANO AKIKO (1878/1942).
Tu vins enfin et j'ai alors laissé partir, en cette fin d' après-midi d'automne, les libellules que je conservais captives entre mes cinq doigts.
Des innombrables marches qui conduisent à mon coeur, il n'en gravit à peine que deux ou trois.
samedi 3 décembre 2011
ESCAPADE AUX CATARACTES (1)
J'ai profité du séjour d'amis français à Goiânia pour leur organiser un petit séjour de trois jours aux cataractes de l'Iguaçu. Le projet était perfide car j'avais bien l'intention de me joindre à eux pour revoir encore une fois ce site grandiose!
Expédition réussie : le grondement des eaux furieuses est toujours aussi impressionnant.. Pour la première fois aussi j'ai arpenté avec Christine et Didier, du côté argentin, la passerelle qui enjambe pendant un km 1/2 plusieurs bras du Rio Iguaçu et qui se termine au-dessus du gouffre de la Garganta del Diablo (la gorge du diable)
Expédition réussie : le grondement des eaux furieuses est toujours aussi impressionnant.. Pour la première fois aussi j'ai arpenté avec Christine et Didier, du côté argentin, la passerelle qui enjambe pendant un km 1/2 plusieurs bras du Rio Iguaçu et qui se termine au-dessus du gouffre de la Garganta del Diablo (la gorge du diable)
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