L'aieul fantôme !

Une amie brésilienne qui est revenue d’un séjour en France, et notamment en Bretagne, nous a ramené ce petit cadeau.

L’occasion d’évoquer mon grand-père maternel, que je n’ai pas connu.

Natif de l’Ile  d’Ouessant, marin de son métier, Il connut ma grand-mère lors d’une escale à Arcachon.

Un dicton populaire qualifie les marins de volages (vous savez, une femme dans chaque port....).

Mon grand-père se fit un honneur de ne pas faillir à cette réputation : un beau jour (pour lui, pas pour ma grand-mère !), il planta femme et enfants (le second encore au berceau), et disparut. Nul n’en entendit plus jamais parler.

Je ne sais plus comment j’appris que le grand-père fantôme est décédé dans un coin de Bretagne, une quarantaine d’années plus tard, la même année que celle qu’il avait abandonnée....

Nota : Le palet breton est un biscuit sec en pâte brisée. Il est épais, environ 1,5 cm, et contient en moyenne 20 % de beurre demi-sel ainsi que du sucre vanillé

Un palmier coquet !

Mon palmier se prend pour une pom-pom-girl...Mais il a confectionné lui-même ses propres pompons!

Deux excellentes surprises (suite)

La seconde bonne   surprise fut la découverte  de cet excellent peintre, DIOMAR LUSTOSA. A mon avis, il a trouvé son style personnel pour épingler les travers de notre société.

Deux excellentes surprises....

... .m'attendaient cette semaine lors de ma visite au Musée d'Art de Goiânia.

La première fut de me trouver nez-à-nez avec notre ami Antonio da Mata. Directeur de ce musée quand nous nous sommes installés à Goiânia, il partit, pour des raisons que j'ignore, remettre à flot l'espace culturel CINE DE ORO dans le secteur centro de Goiânia.  Pour y être allée quelquefois voir des expositions ou à des concerts, je puis affirmer qu'il redonna vie à ce centre culturel.
Or le voici de retour à la tête du Musée d'Art et je m'en réjouis. C'est grâce à lui que nous avons pu organiser en 2006 une très belle exposition d'une grande partie de nos tissages mayas.

Extrait du catalogue dont j'avais assuré la mise en page. Ce  catalogue fut édité à plusieurs centaines d'exemplaires, grâce au financement du Secrétariat Muncipal à la Culture de la ville de Goiânia.

 ( pour la seconde surprise, il faudra attendre un peu!)

Exposition à Cordoba

Ma belle-fille Patricia préparant  l'accrochage d'une exposition dont elle est Commissaire,  au Museo Provincial de Bellas Artes Emilio Caraffa de Cordoba (Argentine), en compagnie de sa jumelle Laura

Poésies d'Yvan

Une page était hier consacrée à Yvan dans la rubrique Oficina Publica présentée régulièrement par Elisabeth CALDEIRA BRITO dans le quotidien Diario da Manha. Les traductions ont été assurées par Heloïsa Helena de CAMPOS BORGES. Ces amies sont toutes deux écrivaines et poétesses.

Whisky-chat

Toujours plus haut !

é

Toujours plus décontracté !

 Mais il lui arrive de faire un gros calin...

Dégustation

Ma voisine et amie m'a apporté hier ce fruit :                                                                     

Renseignements pris, il s'agit d'un "murcott", appelé également murcote ou morgote sur les étals brésiliens. C'est un hybride de tangerine (qui est déjà un croisement de mandarine et d'orange amère) et d'orange.

Pour le goût, d'aucuns penchent vers la mandarine, d'autres pour l'orange.

Pour ma part, je n'ai pu me décider!

Mais ces gros quartiers sont bien savoureux...

Goiânia-by-night

La semaine dernière.
D'un cinquième étage dans le secteur Ouest.

Hibiscus d'or

Mon  modeste plan d'hibiscus a fait éclore,  hier matin,  cette magnifique fleur... qui, hélas, se fanera ce soir...

Héros argentin (2)

J’avais commencé le 17 août à conter l’histoire du Général argentin José de San Martin. 

Né en Argentine, élevé en Espagne où il fait sa formation militaire   il regagne son pays. Le royaume d’Espagne a réchauffé un serpent en son sein ! En plusieurs années, il amène à l’indépendance les Provinces du Rio de la Plata, c’est à dire l’Argentine et l’Uruguay, la Bolivie et le Chili.

Le boulot fait, on lui fait sentir qu’il ferait bien de laisser la place aux gens du métier, c’est-à-dire les politiques. Ulcéré, il s’exile avec sa fille en Europe. D’abord à Bruxelles, ensuite dans la région parisienne. Son périple terrestre s’achève à Boulogne-sur-Mer en 1850, où il s’était installé en 1848. 

Ses restes seront rapatriés en 1880 ; il repose dans la Cathédrale de Buenos-Aires, veillé en permanence par les soldats du Corps des Grenadiers à Cheval, unité d’élite dont il a été le Commandant pendant plusieurs années.

Et voici pourquoi José de San Martin caracole sur un piedestal à Boulogne-sur-Mer  (1)

 

a v

 (1) Depuis la dernière guerre, les habitants de Boulogne-sur-Mer appellent le Généralissime "Le miraculé" : en dépit des bombardements dont fut victime la ville, la statue n'a jamais été touchée....