mercredi 26 février 2020

HORACIO (3)


Lors d’un séjour en Argentine,  dans les années 80, nous sommes allés dans l’Etat de Misiones, dans le nord-est, visiter  à San Ignacio  les ruines des missions jésuites. Un autre lieu, presque en ruines aussi celui-là, était la maison de Horacio Quiroga qui habita San Ignacio pendant des années.

Ce que nous avions surtout remarqué, étaient les vestiges de grandes cages vitrées où Quiroga gardait et étudiait le comportement des serpents, animaux qui le fascinait. Donc, quand il écrivit « Anaconda », notre homme savait ce qu’il racontait !

La maison de l’écrivain a été restaurée, telle qu’elle était lorsque Quiroga la construisit lui-même, et est devenue un musée. 




dimanche 23 février 2020

LES PETITS PLAISIRS


 Pour moi, un “petit plaisir” est un évênement qui intervient dans une journée, qui fait penser qu’il est bien agréable d’être encore au monde et d’y voir encore clair !


Hier après midi : une visite imprévue. Il  y a quelques années, nous avions sympathisé avec un couple connu à l’Alliance Française, elle brésilienne de Goiania, lui français.


Eric a tenté de sa lancer dans la confection de croissants et de pains, mais il a dû renoncer et le couple est parti s’installer en france. Ils étaient pourtant délicieux ces croissants...
A l'époque où, à Goiânia, on trouvait de bons croissants français ! (2008)


Connaissant notre goût pour la lecture, Eric et son épouse, en cadeau d'adieu,  nous ont offert  une caisse de livres. 






De passage à Goiânia pour visiter la parentèle, leur visite éclair hier après-midi fut une bien heureuse surprise. 

Et je me suis retrouvée avec un paquet de revues et de livres, dont celui-ci dont j’ai déjà dévoré une bonne partie !  
  (à suivre)

mercredi 19 février 2020

HORACIO (2)


La nouvelle étant conçue comme une fable de notre bon La Fontaine, ce sont les animaux qui ont la parole, en l’occurrence les serpents.

L’Homme s’étant installé sur leur territoire, se réunit le Congrès des Venimeuses pour déterminer la stratégie pour se débarasser des opportuns.
 


Parmi les participantes, se trouvent Lancéolée, vipére yarara, aux flancs ornés d’une ligne noire bien découpée en dents de scie, écaille par écaille, Terrifique, le serpent à sonnettes, Neuweid, Croisée, Urutu Doré, Atroce, Coatiarita, la benjamine, Ñacanina, la couleuvre, un peu méprisée car ele ne donne pas la mort, et enfin Anaconda, pas très bien vue malgré ses deux mètres cinquante car elle n’est pas de la région...


Après des palabres, il est donc décidé de se défendre. Elles doivent néanmoins  affronter un grand danger : l’Homme a un Chien, immunisé contre les piqures de serpents.


La fable se transforme en tragédie et la seule survivante fut Anaconda.


Comme beaucoup d’entre nous, je n’ai pas d’affection particulière pour les ophidiens. Pourtant, en terminant ce récit,  je me suis rangée sans hésitation du côté des serpents, sans pitié pour l’un des Hommes qui perdit la vie dans la bataille : les serpents d’Horacio sont si bien décrits et si courageux.....(à suivre)