Il était une fois... ART CLUB

Hier matin,  j’ai remis à l’imprimerie et à la reliure mon travail des trois derniers mois : la petite histoire de la galerie ART CLUB  qu’Yvan et moi avons eue à Antibes, Il y a.... bien longtemps : de 1969 à 1975.

Durant cette rédaction, j’ai éprouvé des sentiments bien divers  :

- Nostalgie en évoquant ces premières années de notre mariage,

- Tristesse d'avoir dû raconter, seule  devant mon ordinateur, l’aventure que nous avons vécue côte à côte,

- Satisfaction de me rendre compte que beaucoup des artistes qui sont passés par Art Club ont laissé un nom, même modeste,  dans l’histoire de la peinture moderne, ou continuent à travailler et à exposer,

- Une certaine fierté d’avoir constaté que ma mémoire fonctionne assez bien,  que je revivais chacune des expositions, et que surgissaient,  à chaque page,  des personnes, des situations, des petits évênements journaliers de cette époque que je pensais enfouis à jamais.

Elle a choisi l'indépendance...

Cette chatte vit en copropriété, mais elle n'en n'acquitte pas les charges ! Au contraire, ce sont certains copropriétaires qui veillent sur son confort...

Depuis plusieurs années elle gambade à son gré autour d’un immeuble sur les hauteurs de Saint-Laurent du Var,  faisant sa sieste sur le capot des voitures et se mettant à l’abri  en cas d’intempérie, nourrie et choyée par de  bonnes âmes (dont Marijo, que je remercie pour la photo !).

Mimine (tel est non nom) est comme Max : elle est libre, mais personne ne l’a encore vue voler !! (1)

(1)    Petite hommage aux mânes de Hervé Cristiani (1947/2014) auteur de la célèbre chanson

Pour Morelia

Goiânia, 9 H 40.
J'ai promis à mon amie Morelia de lui envoyer la photographie de cette fleur d'iris (1) qui n'a pas voulu s'ouvrir  pendant son  récent séjour à la maison.

Elle a choisi de fleurir ce matin, pendant le match Brésil/Costa Rica. Au Brésil toute activité est arrêtée. Les postes de télé sont en surchauffe et les magasins n'ouvriront qu'à midi.



(1) Son existence sera éphémère : elle se fanera à la tombée du jour...

De retour !

J'ai abandonné mon blog pendant une dizaine de jours : le temps du séjour à la maison de  Morelia, une amie très chère, presque ma fille puisqu'elle elle est l'une des cinq "adoptés de cœur" que nous avions avec Yvan....
Notre première balade a été  pour le nouveau petit parc créé à une centaine de mètres de ma casa.

Quand les Dieux mayas se fâchent.

Les bureaux de l’Ambassade de France au Guatemala, où j’ai travaillé pendant près de cinq ans, étaient situés au 11ème étage. Dans un pays où les secousses sismiques sont très fréquentes,  on ne peut féliciter les fonctionnaires du Quai d’Orsay d’avoir eu cette riche idée ! D’autant que nous n’avons jamais eu la certitude que l’immeuble avait été contruit selon des normes anti-sismiques...

Pour faire bonne mesure, ajoutons que les bureaux de l’Ambassadeur du Conseiller, de la secrétaire (moi !) et du service des communications, étaient « protégés » dans un périmètre de sécurité clos  par deux lourdes portes. Fort heureusement, en cas de danger,  nous avions un escalier qui nous permettait d’accéder à la terrasse de l’immeuble... en espérant qu’il nous poussât subitement  des ailes pour sauver notre peau !

Comme il faut voir le côté positif des choses, j’avais, de mon bureau, une vue imprenable sur le Volcan Pacaya, en éruption ces derniers jours, situé à une trentaine de km de Guatemala Ciudad. En arrivant le matin, j’étais immédiatement informée  : panache blanc, il  était  de bonne humeur, fumée noire, il s’était levé du mauvais pied et les terrains proches se recouvraient de cendres.

Les ruines de Antigua Guatemala, ancienne capitale du pays.

La ville fut en grande partie détruite par le tremblement de terre d’un dimanche de 1773,  et ses fondations, tout du moins ce qui en restait, recouvertes de lave par le volcan Agua, qui en profita pour entrer en éruption.

Le bougainvillée d'Yvan...

Suite à mon blog du 30 mai, voici le bougainvillée vu de la rue.

Retour de promenade

Mon voisin d'en face revient de sa promenade de santé quotidienne en compagnie de sa mini-meute !
Il est très fier - à juste titre ! - de ses braques de Weimar. Quant au troisième larron, il paraît  un peu complexé par le pedigree de ses compagnons !!