samedi 29 septembre 2018

LECTURE (3)


« Je me suis toujours fait une certaine idée des trésors. Mais le mot, le mot magique avec son grand T, demande définition. Dans ma définition, le noble métal jaune ne figure pas seul. Le mot « Trésor » recouvre aussi, à part entière et sans discriminer, toutes les sortes de découvertes, aussi bien tout objet d’importance historique, sentimentale ou financière, que toute sensation, intellectuelle ou viscérale, que je parviendrais à pêcher dans un dépôt d’archives poussiéreux ou bien au fond d’un océan. A son découvreur donc, un trésor apporte tout, tout ce qui compte. » Robert Stenuit

 S’Il était permis de résumer une vie, on pourrait affirmer que celle de Robert STENUIT, archélogue sous-marin, journaliste et écrivain  d’origine belge, fut consacrée àux recherches dans les vieux grimoires (1), à la plongée, aux paliers de décompression et à l’écriture.

Il se dit couramment que sur le fond des mers du globe reposent plus de richesses que dans les coffres des banques ! C’est sans doute vrai vu le nombre de bâtiments, anglais, portugais, espagnols, français, bataves qui ont sombré depuis le 16ème siècle, bourrés de métaux précieux et d’épices allègrement pillés par les Européens aux « sauvages » du Nouveau Monde... Déjà à l’époque,  le « politiquement correct » avait du plomb dans la voilure !
Cette lecture fut une très bonne « plongée »  dans l’histoire maritime des siècles précédents, sans obligation de paliers de décompression ...

 

















Retour à la surface : une croix pectorale ornée d’émeraudes
 

Epices miraculeusement conservées
A gauche, poivre noir, noix de muscade et à droite racines de curcuma


1)    Aux  archives  nationales hollandaises de La Haye, il  y a  27 km d’étagères, chargées de vieux papiers enliassés ou en boîtes et de gros volumes !
 

mardi 25 septembre 2018

Farcis internationaux !


Samedi dernier, jour de farcis !
Pour préparer ma farce, j’ai mis à contribution une poterie mexicaine, cadeau  que me fit jadis mon amie Elisabeth Ruiz (méxicaine, évidemment !)
 
Composition : restes de pain qui traînaient dans le fond du congélateur trempés dans du lait, 1/3 de viande de porc, 2/3 de viande de boeuf hâché, herbes de Provence et d’ailleurs, ail, oignons, etc , le tout mélangé à la pulpe  mixée des tomates et des courgettes évidées.
 Deux autres plats sont déjà en boîte...

samedi 22 septembre 2018

Le cinéma de la vie. Retour sur image.

1948 - Extrait de la photographie familiale à l'issue du mariage du frère de ma mère.
Ma mère a 34 ans, mon père 35 et moi, l'ahurie de service à gauche, 12 ans !
Je dois avouer que j'avais deux excuses d'arborer cet air hagard : la première est que la mariée, couturière d'élite qui avait confectionné ma robe (et aussi la sienne), s'est aperçue juste avant la prise de la photo que j'avais mis ma robe à l'envers (le boutonnage était prévu dans le dos et pas devant). De quoi complexer la gamine ! La seconde est qu'on m'avait demandé de retirer les lunettes que je portais à cette époque...

mercredi 19 septembre 2018

LECTURE (2)


Par quel miracle ce petit bourgeois normand, timide et courtois, parvint-il en moins de 10 ans à être le fondateur d’un empire dont le nom est connu sur toute la planète ? 

En effet, il montra sa première collection en 1947 et mourut d’une attaque cardiaque en 1957. 

Bien sûr, il fut financé par le riche Boussac, l’époque de l’après-guerre était propice, mais sans le talent  et l’imagination de Christian Dior le succès n’aurait certainement pas été au rendez-vous.

Lire ses mémoires fut une agréable et nostalgique plongée dans le vocabulaire un peu étrange que reprenaient les revues et les radios de l’époque : « ligne haricot vert », « New-look », « ligne trompe-l’œil », « ligne corolle », etc..
 Le mannequin-vedette de la maison Christian Dior Victoire.

samedi 15 septembre 2018

Dessert dominical

Après dix ans d'absence, une amie (une de celles que nous appelions avec Yvan  nos "filles adoptives") est de retour au Brésil. Nos retrouvailles ont tardé un peu car elle n'habite quand même pas dans les environs : à Récife, capitale de l'Etat du  Pernambouc, sur la côte est du Brésil, soit à peu près 2000 km...

Nous nous sommes retrouvées à Goiânia le week-end dernier. Les papotages n'ont pas empêché la gourmandise !

Profiteroles pour elle
 Cheese cake aux fruits rouges pour moi

mardi 11 septembre 2018

Univers inquiétant !

On trouve dans la maison de mon amie Céline une fleur à l'aspect un peu vénéneux 
 et une créature diabolique !
Qu'on se rassure : la fleur la passion de son jardin n'est pas dangereuse (enfin, je crois!) et le chat, bien qu'ayant un caractère bien trempé, peut être très affectueux, notamment avec Mathilde ! 
(photos de Céline C.)

mercredi 5 septembre 2018

LECTURE (1)


J’aime beaucoup Heloisa, charmante et talentueuse ex-professeure de lettres modernes (portugais/français) reconvertie à l’écriture et à la poésie.  C’est elle qui traduisait en portugais les écrits d’Yvan destinés à être publiés.


Le mois dernier, elle présentait son dernier ouvrage « As fomes do Mundo & outras crônicas ».(1)


Heloisa met au pluriel le mot faim : la plus terrifiante,  celle qui affecte un milliard d’individus sur la planète.  Mais d’autres faims pénalisent l’humanité : faim d’affection, faim d’amour, faim de soins, faim de respect, etc
 Héloisa me dédicaçant son livre


(1) Les faims du monde et autres chroniques