MASQUES (2)

Nous avons su également que ces masques avaient été utilisés lors d’une cérémonie rituelle ayant eu lieu quelque temps auparavant.

Que s’est-il passé :

-Accident ?

-Destruction volontaire par des  personnes de la tribu auxquels appartenaient ces masques  (1) mécontents que certains d’entre eux soient tombés entre les mains de « vermelhos »(2) et éviter ainsi qu’ils en  acquièrent d’autres ?

-Vengeance d’un des porteurs « qui faisait corps avec l’un de ces masques », ainsi que le l’écrit l’auteur de la « Tribu des morts » ?

Prudents, nous n’avons pas cherché à en savoir plus  car il y a des mystères qu’on n’a pas intérêt à  tenter de percer...

 

                                              Le 5ème et dernier rescapé !

 

(1)Nous avons toujours ignoré laquelle, il y en a une trentaine en Guinée-Bissau.

(2)Sobriquet donné aux Portugais et autres « blancs » par les Bissau-guinéens.

 

MASQUES

Il existe une variété infinie de masques. Pour n’en citer que quelques uns : masque chirurgical, à gaz,  à oxygène,  de théâtre,  vénitien,  funéraire,  rituel, etc..Le dernier né et très en mode est  le masque covid....

Je vais m’arrêter ce jour sur les masques africains de la collection des  Avena.

 

I - MASQUES RESCAPES

"Même pétrifié dans un musée, le masque ne peut oublier qu’autrefois il s’animait et faisait corps avec son porteur." (« La tribu des morts » Laurent Martin).

Guinée-Bissau (1988).

Un jour, Yvan revint au foyer conjugal avec  5 masques.

Il venait de visiter un petit musée dédié aux sculptures africaines, en compagnie d’un jeune Bissau-guinéen, Carlos LOPES (1). Dans une petite pièce à part, une vingtaine de ces masques étaient à la vente, sans doute pour aider au fonctionnement de ce pauvre musée.

Ils trouvèrent  illico leurs places dans le salon.

 

Quelques jours plus tard, on apprit qu’une partie du musée avait brûlé. Et curieusement, seule la pièce où étaientt exposés les masques à la vente avait été touchée et tous ces derniers étaient carbonisés.

 (à suivre)

(1)Docteur en histoire de la Sorbonne et qui   a rejoint, par la suite les Nations Unies dont il fut   pendant plusieurs années Secrétaire général adjoint et Secrétaire exécutif de la Commission économique pour l’Afrique.