vendredi 30 novembre 2007

Hier, c’était « l’opération farcis ». Ma cuisine sentait bon la Provence !!

Vers 16 heures, tout était terminé : répartis dans des barquettes, mes jolis légumes reposaient gentiment dans le congélateur : ils seront la providence de la ménagère perplexe au moment de préparer le repas !!!

8 heures


10 heures


13 heures

Mardi dernier, cérémonie à l’Institut Historique et Géographique de Goiânia, dont le but était de rappeler les principales activités de l’organisation durant l’année 2007

Le temps fort fut la remise officielle à l’Institut de la vidéothèque de Salvador FARINA. Ce journaliste, disparu il y a six mois, présentait chaque dimanche sur une chaîne locale, une émission intitulée « Nossa Gente, Nossas coisas ». En près de 400 émissions, il a, pendant des années, interrogé et filmé toutes les personnes qui lui paraissaient dignes d’intérêt : édiles ou artisans, musiciens ou professeurs, écrivains ou compositeurs de Goiânia ou tout simplement ceux qu’il considérait comme ses amis.

C’est à ce titre que nous figurons dans cette vidéothèque et nous en sommes très fiers ;

Merci Salvador. Até mais…

lundi 26 novembre 2007

Après nos déconvenues nordiques (voir plus bas), nous nous sommes consolés en nous rendant, avec notre amie Pascale, au très chic CasaPark Shopping Center. Le restaurant du premier étage est tout à fait agréable : choix de tartes aux légumes et autres quiches (brésiliennes, pas lorraines !), tables rondes très conviviales, confortables fauteuils en osier.

Mais avant ces nourritures terrestres, nous avons passé un bon moment dans la magnifique librairie voisine Il s’agit d’un maillon d’une chaîne « livraria cultura SA » établie dans toutes les grandes villes du pays. Le genre d’endroit où passer toute sa journée, en ressortant complètement ruiné !! Je n’ai malheureusement pas eu l’autorisation de prendre une photo à l’intérieur



Livraria Cultural, CasaPark shopping center, Brasilia

dimanche 25 novembre 2007

Pierre de Freitas nous a envoyé ces photos






Formé à l’Université Fédérale de Goiás options arts visuels et peinture, Pierre de Freitas a complété sa formation à l’Institut des Beaux Arts de Cali (Colombie).

Peintre et animateur culturel, il enseigne les arts plastiques à Palmas, capitale de l’Etat du Tocantins, et nous l’avons rencontré plusieurs fois à Goiânia

Très actif et inventif, sa dernière et actuelle idée est de présenter ce qu’il appelle ses « caisses d’art » qu’il emmène promener dans les lieux et endroits les plus divers : petites villes périphériques, places publiques, galeries marchandes, etc…Ses différents publics paraissent ravis… et intrigués !!.

samedi 24 novembre 2007

Hier, aller-retour à Brasilia.

Titulaire d’une pension du Gouvernement suédois, en rétribution du travail qu’il a effectué jadis « durant sa campagne de Suède » (c’est son expression, sans doute en référence à la désastreuse campagne de Russie de l’Empereur corse des Français !!), mon époux devait se rendre à l’Ambassade de Suède à Brasilia pour prouver qu’il était vivant !!… Ne pas rire, je suis également assujettie à cette formalité de la part des autorités françaises…

Le plus difficile n’a pas été de prouver qu’il était toujours de ce monde, mais de pénétrer dans la place pour le prouver !!! : J’imagine qu’il doit être plus simple d’entrer dans le Palais Royal de Stockholm pour faire coucou au Roi Karl-Gustav 16ème du nom et à sa gente épouse Silvia que de franchir les grilles de l’Ambassade de Suède à Brasilia !!!

Mais nous sommes obstinés et avons réussi à faire signer le formulaire… sauf qu’il a fallu patienter car le carimbo (tampon) était dans une pièce fermée à clé et qu’on ignorait qui avait la clé… et que le nouveau Conseiller Culturel que nous avions demandé à rencontrer allait nous recevoir, pour s’entendre dire quelques minutes après « qu’il était en réunion ». Pour l’avoir hanté pendant 20 ans, je connais bien ce monde diplomatique et ce type d’excuse !!!

Heureusement que ce beau flamboyant face aux grilles rébarbatives suédoises nous a remis de bonne humeur…


Avant-hier , l’auditorium de l’Institut Historique et Géographique était bondé, beaucoup de gens sont restés debout et certains n’ont même pas pu entrer : l’Union Brésilienne des Ecrivains – section de Goiás, décernait ses récompenses et médailles aux personnes ayant contribué au développement de la culture dans l’Etat de Goiás, non seulement dans le secteur des lettres mais dans tous les domaines.

Notre ami le peintre Fogaça était parmi les heureux élus, pour avoir exposé dans différentes villes du Brésil mais également en France et en Espagne « où il a pratiquement tout vendu » a-t-il été précisé…Notre gaillard, peu habitué aux mondanités, était tout ému mais aussi enchanté d’avoir été ainsi distingué…

Dans l’assistance, mon mari et moi nous nous sommes silencieusement attribué un bout du parchemin et un quartier de la médaille remis à Fogaça : c’est nous qui avions organisé les deux expositions en France et en Espagne !!!

Avant la remise des prix, un groupe d’amateurs de musiciens et chanteurs venus des confins de l’Etat de Goiâs, aux limites du Mato Grasso, nous ont offert un petit concert de musique folklorique. Très sympathique.
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lundi 19 novembre 2007

Curieuse forme pour cette patate douce...

Le 8 novembre vernissage au Musée d’Art de Goiânia de l’exposition des gravures de notre ami Didier Randot.

La même exposition avait inauguré, en sa présence, le nouvel espace culturel de l’Alliance Française de Brasilia le mois dernier.

Cette année, Didier a présenté ses gravures à Karachi, Islamabad et Lahore et partira l’année prochaine pour Kuala Lumpur où il sera l’invité du gouvernement malaisien..

Un grand voyageur, mais qui n’a pu revenir à Goiânia : il était en Libye à la découverte des ruines romaines !!!



samedi 17 novembre 2007

Vous est-il arrivé d’aller dîner chez des amis, et de vous retrouver le surlendemain dans la gazette locale, à la page qu’on peut qualifier de « people », où il est même précisé ce que vous avez mangé ? (heureusement, pas ce que vous avez bu !!) ???

La preuve :




Les faits :

Notre ami le peintre Fogaça et Malu, sa charmante épouse, sont venus nous chercher pour aller dîner chez eux. Au passage, nous avons récupéré à son hôtel un sympathique vieux Monsieur, Directeur d’une luxueuse revue de Sâo Paulo.

Le lieu :


Après passage par le grand atelier de Fogaça, direction la terrasse. Plusieurs personnes sont alors arrivées ce qui a donné une tablée animée et joyeuse : Un peintre, deux journalistes, deux photographes (dont l’un est le responsable de l’article !), un galeriste, un poète français en exil (et heureux de l’être !!) Malu et moi.

Effectivement, nous avons dégusté un « delicioso » poisson aux crevettes cuit sur le gril.

Bref, une soirée comme on les aime...

jeudi 15 novembre 2007


Tout est surdimentionné au Brésil : même le tag...