Cocorico!

Les amis français ! Nous étions à la une de la presse hier!
Sur le "Diario da Manha" de Goiânia :
Sur le "Correio Braziliense" de Brasilia
Avec une pointe d'amertume quand même pour ce quoditien, un peu dépité que les Brésiliens nominés n'aient pas été récompensés...

Vie nocturne

Une publicité m’a fait découvrir qu’il existe à Goiânia un établissement appelé « BOLSHOI ». Pas grand chose à voir avec le temple de l’opéra et du ballet moscovites, même pas l’orthographe revue et corrigée à la brésilienne !!
En fait, il s’agit d’un pub où se produisent musiciens et chanteurs. Parmi les derniers spectacles on peut citer un hommage au guitariste Jimi Hendrix et une soirée consacrée au groupe irlandais U2. Le mois prochain, ce sera au tour d’Elvis Presley....

Sieste

Charlie et son complice le petit Robert!!

André Breton

Le 19 février 1896 naissait André Breton, celui que l’on surnommera “Le Pape du Surréalisme”.

« Dîtes-vous bien que la littérature est un des plus tristes chemins qui mènent à tout ».*
« Chère imagination, ce que j’aime surtout en toi c’est que tu ne pardonnes pas ».*
« L’amour, c’est quand on rencontre quelqu’un qui vous donne de vos nouvelles ».
« Je demande pour ma part à être conduit au cimetière dans une voiture de déménagement ».*

Je ne crois pas que son voeu ait été exhaussé. Par contre, le camion de déménagement est bien venu, 37ans après son décès, pour transporter à l’Hôtel Drouot tout ce qu’il avait réuni au cours de sa vie : tableaux, objets d’art, manuscrits, livres, collection d’art primitif, etc... Ses héritières, lasses d’attendre une décision des autorités culturelles quant à la création d’une fondation, prirent la décision de tout vendre aux enchères.
C’est ainsi qu’une collection unique fut dispersée, sans aucune réaction de la part de l’Etat.... qui s’était néanmoins servi auparavant au titre des droits de succession....

*Extraits du « Manifeste du Surréalisme » (1924) dont le manuscrit original s'est vendu en 2008 chez Sotheby's pour la bagatelle de 3,2 millions d'Euros!

Escola Internacional de Goiânia

Pendant que j’attendais hier matin l’ouverture d’un magasin, mon regard fut accroché par cette toiture bariolée, dissimulée en grande partie derrière les arbres.
Renseignements pris, il s’agit d’une école maternelle et primaire bilingue portugais/anglais créée en 1993. L’immersion dans la langue de sa Majesté britannique (1) commence très tôt , dès l’âge de 1 an et 5 mois...
En 2007, l’Ecole a ouvert un nouveau bâtiment destiné aux activités sportives et culturelles : judo, natation, ballet, arts du cirque, ateliers d’arts et de robotique, de sciences, bibliothèque etc...

(1) en partenariat avec l'Université de Cambridge

Absence justifiée...

Appel téléphonique hier matin de ma nouvelle aide ménagère. La communication est mauvaise, les explications confuses mais je parviens néanmoins à comprendre qu’elle ne viendra que le lendemain...
A son arrivée ce matin, taraudée par une légitime curiosité, je lui demande la raison de son absence de la veille. « Je me suis réveillée tard, et j’ai pensé qu’il valait mieux que je ne vienne pas »
Je suis bien forcée de reconnaître qu’elle est courtoise (elle m’a téléphoné) et... franche !!
En fait, j’aurais dû agir de même de temps à autre pendant mes années laborieuses : pour le plaisir de voir la tête de certains de mes atrabilaires patrons diplomatiques !!! Par scrupule, on perd de bons moments dans la vie....

Cette année, l'un des deux massifs de kalankoe du jardin d'entrée est étroitement cerné par les "Maria sem vergogonha" (impatiens)...

Autour du Palais Garnier (2)

A propos de l’Opéra de Paris, je pêche dans mes souvenirs concernant l’oncle Raymond... dont la grande distraction était de se mettre à chanter faux, quand il se rasait, par exemple ! Pour ce faire, son air de prédilection était « Ah ! lève-toi soleil » (Roméo et Juliette de Gounod). Effets sonores garantis!!

- Le ténor Georges Noré, excellent chanteur, mais pas très sérieux, interprétait ses rôles en toute décontraction. Un soir, durant la représentation de « Roi d’Ys », pendant que l’orchestre préludait la fameuse aubade de Mylio, il s’adressa à mi-voix aux choristes qui étaient près de lui : « qui veut chanter à ma place ? », lesquels chuchotèrent, unanimes, « on n’a pas ta paye »...

- En 1964, Maria Callas venait pour la première fois à l’Opéra Garnier, pour donner huit représentations de « La Norma » de Bellini, sous la direction de Georges Cluytens. Tout le monde était sur les dents, craignant les caprices habituels de la Diva. A tort, car Maria s’est montrée absolument charmante, se plaignant seulement qu’il y avait beaucoup de courants d’air sur la scène de l’Opéra. Un fait sur lequel tout le monde était d’accord !!

- Fin 1963, le choeur et l’orchestre de l’Opéra étaient, en pleines répétitons de "Wozzeck" du Viennois Alban Berg sous la direction de Pierre Boulez. L’oeuvre était évidemment bien différente du répertoire classique de la noble institution ! J’ai entendu plusieurs fois mon oncle pester contre « cette musique »....
J’ai assisté, à une représentation de Wozzeck. Tonton avait raison : quel pensum !!!

ECOLE DE NICE

Une petite émission sur les artistes de l'ECOLE de NICE, vue l’année dernière sur TV 5 MONDE, nous a reportés, l’époux et moi, à une “précédente vie” : celle de notre époque “galeristes” à Antibes.

Extrait d'un catalogue en notre possession d'une vente aux enchères au Palais Galiera à Paris (1971)


De L’ECOLE DE NICE, groupe de peintres et sculpteurs né au début des années 60, nous en avons connus certains, notamment Ben, Gilli, Venet, Verdet, Chubac, Dolla, Vernassa, Gaudet, Fahri, nous les avons même exposés à Art Club, avec Arman, César et Raysse, grâce à Jean Ferrero, photographe, collectionneur et marchand qui s’est passionné dès sa création pour les artistes de ce mouvement.
Yvan a eu l’idée de fouiller dans ses archives de l’époque. Il a retrouvé deux interview qu’il avait faites à Ben et à Jean Ferrero. Cela a donné un petit livre, que j’ai préfacé et il a chargé Christian, un de nos amis de Vallauris de le remettre en mains propres aux intéressés qui habitent la région.



Pour Ben (Benjamin Vauthier, dit Ben), mission accomplie.

Christian nous a retourné le livre avec une dédicace et un petit dessin de Ben.

Quant à Ferrero, nous attendons....
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Mussaenda blanc

Le mussaenda blanc est plus rare à Goiânia. Nos voisins ont fait un tir groupé : un rose dans leur jardin, un blanc sur leur trottoir...

Autour du Palais Garnier (1)

Le 22 janvier dernier, s’en est allée la chanteuse lyrique Rita Gorr (Marguerite Geimaert, 1926/2012). Cette mezzo-soprano belge a fait une carrière internationale et a interprété, à l’Opéra Garnier, tous les grands rôles correspondant à la tessiture de sa voix, dont Carmen, Dalila (Saint-Saëns), Charlotte (Werther), Marguerite (La damnation de Faust),etc..
Rita Gorr dans le
rôle d'Amnéris
Grâce aux billets de faveur qu’obtenait mon oncle, ténor dans les choeurs de l’Opéra, j’ai pu l’entendre dans le rôle d’Amnéris de l’oeuvre de Verdi, Aïda. Je devrais également ajouter
« la voir » car elle possédait, à part sa voix superbe, une belle prestance et portait avec beaucoup d’allure le costume de la fille de Pharaon.
Pour les amateurs d’art lyrique, Rita Gorr est considérée, dans son registre, comme l’une des plus grandes de son époque...

(à suivre)