A noter que PITÁGORAS (voir le blog du 25 juillet) et GODÁ font partie de notre collection depuis longtemps
Chroniques de la vie quotidienne à Goiânia (Centre du Brésil)par une Française.
mercredi 30 juillet 2014
dimanche 27 juillet 2014
Nostalgie
Voici un an aujourd’hui que Charlie-chat a disparu de
notre vie en perdant la sienne sous les roues d’un chauffard.
Bien que l’éffronté
bicolore qui s’est introduit dans la place quelques semaines plus tard
fasse de louables efforts pour se
sociabiliser - il n’y arrive pas
toujours ! – il ne parvient pas à chasser la nostalgie que nous avons de notre doux Charlie au sombre pelage soyeux et dont la patte fut toujours de
velours pour nous...
vendredi 25 juillet 2014
Expositions (1)
Superbe exposition au Centro Cultural Oscar Niemeyer de la ville.
Les tableaux de deux artistes de Goiânia remplissaient les cimaises de la grande salle en rotonde du musée :
PITÁGORAS (Pitágoras Lopes Gonçalves, 1964)
mardi 22 juillet 2014
Gourmandise hispanique!
Je ne sais quelles furent les motivations profondes de
notre fils quand il nous a envoyé cette photo prise lors d’un récent séjour en
Catalogne :
Sans doute nous faire saliver d’envie. Mission réussie !!!
Sans doute nous faire saliver d’envie. Mission réussie !!!
samedi 19 juillet 2014
Souhaits du samedi
Dans la revue "Plumes et Pinceaux" que j'évoquais hier, était publié également ce poème illustré de l'époux :
vendredi 18 juillet 2014
mercredi 16 juillet 2014
Pascual Di Bianco (suite)
Yvan a connu Pascual au début des années 60 à Buenos
Aires. Avec Ricardo Carpani, ils partageaient un atelier dans une cave. Voici le
premier tableau qui est entré dans la collection Avena :
Huile sur aggloméré, 122 sur 105 cm
sans titre
Pour ma part, j’ai rencontré Pascal en Suède en 1966 . Il venait de s’installer à Stockholm où il survivait assez chichement. Bourré de talent, timide, ombrageux, il m’a toujours donné l’impression d’exister dans l’ombre de son ami, compatriote et mentor le bouillonnant Carpani ; ce dernier ne se gênait d’ailleurs pas pour essayer de secouer Pascual, en se moquant de lui, parfois à la façon un peu cruelle des gens de Buenos-Aires.
Durant les années suivantes, il participa à des expositions individuelles et collectives en Suède (notamment à la Galleri Latina), à Buenos Aires, à Los Angeles, à Sâo Paulo, en France, au Danemark et en Espagne.
J'apprends à l'instant par Ezequiel que Inger s'en est allée à son tour et ira rejoindre Pascual vendredi au cimetière de Skogskyrkogården, au sud de Stockholm.
Huile sur aggloméré, 122 sur 105 cm
Pour ma part, j’ai rencontré Pascal en Suède en 1966 . Il venait de s’installer à Stockholm où il survivait assez chichement. Bourré de talent, timide, ombrageux, il m’a toujours donné l’impression d’exister dans l’ombre de son ami, compatriote et mentor le bouillonnant Carpani ; ce dernier ne se gênait d’ailleurs pas pour essayer de secouer Pascual, en se moquant de lui, parfois à la façon un peu cruelle des gens de Buenos-Aires.
Durant les années suivantes, il participa à des expositions individuelles et collectives en Suède (notamment à la Galleri Latina), à Buenos Aires, à Los Angeles, à Sâo Paulo, en France, au Danemark et en Espagne.
En 1975, il travailla, avec deux autres artistes, aux
décors du film « La flûte enchantée » de Ingmar Bergman. Il se maria en
1976 avec Inger, une gentille suédoise, qu’il laissa veuve deux ans après....
Alors que nous évoquions Pascual quelques années plus
tard avec Ricardo Carpani, ce dernier nous lança : « Quel c.... ce
Pascual. Il meurt quand tout commençait à bien marcher pour lui ! ».
Mais là, nous avons senti dans son exclamation de la tristesse et des regrets
d’avoir perdu son copain de jeunesse.
In memoriam
dimanche 13 juillet 2014
Réveil en flammes !
Dimanche 6 heures .
Ce matin, je suis réveillée par l’époux qui me fait signe
de le rejoindre. J ‘entends des crépitements curieux. La pluie ? En
cette saison ? Que non pas. Par une des fenêtres du premier étage, on
aperçoit de hautes flammes derrière le mur d’enceinte du terrain à l’abandon en
face de notre jardin. Plutôt impressionnant !7 heures
Voici ce qu’Yvan a écrit sur son ordinateur :
« J ‘ai
entendu vers 5 heures ½ du matin la voix d’un homme, puis le bruit d’une
bouteille que l’on jette par terre, et pour finir le crépitement des flammes. Certainement les
personnes chargées de l’entretien du terrain ont considéré que c’était le moyen
le plus économique de se débarasser de la mauvaise herbe ! Une méthode
éprouvée par les défricheurs de terres vierges ! Mais le brulis se passe
rue 120, presque le centre ville ! Cela vaut un blog ! ».Donc, acte !
8 heures
Le feu s’est calmé. Ne restent que quelques volutes de
fumée.vendredi 11 juillet 2014
Quiproquo
De passage ce matin chez un pharmacien, je m'enquiers, entre autres articles,
d'une brosse à cheveux pour bébé. Il me présente un kit où la brosse était décorée d’un motif
rose. Puis, saisi d’un soudain scrupule, il me demande si je ne préférerais pas
un motif bleu, sous-entendu pour un bébé mâle !
Comme nous connaissons ce gentil pharmacien depuis notre
arrivée à Goiânia, je me suis permise de faire une mise au point. Le bébé
auquel était destinée la brosse se fichait bien de sa couleur, il était blanc
et noir, avait de grandes moustaches et était chat de son état !
mercredi 9 juillet 2014
Pascual Di Bianco
Il y a quelques semaines, nous avons reçu ce livre dédié
à un peintre argentin qui fut notre ami : Pascual Di Bianco (Buenos
Aires, 1930/Stockholm 1978).
L’auteur a fait un
excellent travail de compilation, recensant près de 400 oeuvres de l’artiste retraçant ainsi son parcours trop bref en ce monde.
Pourquoi Ezequiel
M. PINTO GUILLAUME, titulaire d’un
doctorat en archéologie (obtenu en
France), spécialiste de la céramique romaine en Suède, a-t-il consacré
un ouvrage à ce peintre argentin ?
Pascual fit partie d’une association de peintres constituée au début des années 60
à Buenos Aires, le grupo Espartaco, comprenant, entre autres Ricardo
Carpani (1930/1997), un autre de nos amis, Carlos Sessano
*(1930) et Juan
Manuel Sanchez (1930). A Buenos
Aires, ce dernier était un ami de la famille d’Ezequiel.
Di Bianco ayant vécu toutes ses dernières années en
Suède, où réside maintenant Ezequiel, ce
dernier s’est tout naturellement intéressé à cet artiste. Dans le cadre de Ia
préparation de son livre, il prit l’année passée évidemment contact avec
nous : la Galleri Latina, qu’Yvan dirigeait avec son associée Inga
avait été la première à exposer Pascual
à Stockholm.
C’est ainsi que figure dans le livre les trois grands
tableaux signés Di Bianco accrochés sur nos murs à Goiânia. (à suivre)
*Vit maintenant en Espagne. Lors d'un séjour à Valencia en novembre 2002, nous avons fait la connaissance de Sessano qui nous a reçus dans son atelier.dimanche 6 juillet 2014
Explication
Mais en fin de compte, que faisait Dieu avant la création ?
Samuel Beckett (1906/1989), écrivain, poète et dramaturge irlandais.
Philippe Geluck, avec "La Bible selon le chat" (1) m'a donné la réponse : Dieu cherchait l'interrupteur !!
(1) Extraits de notre double album (cadeau de fin d'année d'amis français) "La Bible selon le Chat" par Philippe Geluck & Dieu (éditions Casterman)
Samuel Beckett (1906/1989), écrivain, poète et dramaturge irlandais.
Philippe Geluck, avec "La Bible selon le chat" (1) m'a donné la réponse : Dieu cherchait l'interrupteur !!
jeudi 3 juillet 2014
chronique du vendredi 13 juin
- Je n’ai pas acheté de billet de loterie...
- Escortés de notre avocat et ami Rogério, nous avons opéré une descente à la Police Fédérale de Goiânia. Habituellement grouillant de monde, les lieux étaient quasi déserts. Nous en avons déduit que le bon peuple avait copieusement fêté la victoire du Brésil du jour précédent.... Nos permis de séjour, dont nous avions demandé le renouvellement, étaient prêts et, fort heureusement, la seule (et très aimable) fonctionnaire présente dans le bureau adéquat était la bonne personne. Nous voici donc détenteurs d’un permis de résidence avec validité « indeterminada »
- Escortés de notre avocat et ami Rogério, nous avons opéré une descente à la Police Fédérale de Goiânia. Habituellement grouillant de monde, les lieux étaient quasi déserts. Nous en avons déduit que le bon peuple avait copieusement fêté la victoire du Brésil du jour précédent.... Nos permis de séjour, dont nous avions demandé le renouvellement, étaient prêts et, fort heureusement, la seule (et très aimable) fonctionnaire présente dans le bureau adéquat était la bonne personne. Nous voici donc détenteurs d’un permis de résidence avec validité « indeterminada »
- Ayant souffert de migraines les jours précédents et étant
en panne d’aspirine, nous nous arrêtons sur le chemin du retour à la pharmacie
du coin. Parmi les centaines de médicaments offerts à la convoitise des
hypocondriaques, impossible de trouver
de l’aspirine effervescente ! Entendant
la vendeuse se livrer à des manoeuvres bizarres, accroupie derrière le comptoir, je me
penchais, intriguée, et la vis ouvrant de grandes caisses de médicaments en farfouillant à
la recherche de l’aspirine perdue. A la cinquième caisse, j’abandonnais la
partie... D’ailleurs, je n’ai plus mal à la tête depuis ce jour !!
- A défaut de bulles, nous avons terminé ce vendredi 13 avec
un « pure malt » dont je tairai le nom pour ne pas avoir de problèmes
avec les enquiquineurs qui prétendent gérer ce que nous buvons et ce que nous
mangeons.....
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