mercredi 16 juillet 2014

Pascual Di Bianco (suite)

Yvan a connu Pascual au début des années 60 à Buenos Aires. Avec Ricardo Carpani, ils partageaient  un atelier dans une cave. Voici le premier tableau qui est entré dans la collection Avena :
Huile sur aggloméré, 122 sur 105 cm
sans titre

Pour ma part, j’ai rencontré Pascal en Suède en 1966 .  Il venait de s’installer à Stockholm où il survivait assez chichement. Bourré de talent, timide, ombrageux, il m’a toujours donné l’impression d’exister dans l’ombre de son ami, compatriote et mentor  le bouillonnant Carpani ; ce dernier ne se gênait d’ailleurs pas pour essayer de secouer Pascual, en se moquant de lui, parfois à la façon un peu cruelle des gens de Buenos-Aires.

Durant les années suivantes, il participa à des expositions individuelles et collectives en Suède (notamment à la Galleri Latina), à Buenos Aires, à Los Angeles, à Sâo Paulo, en France, au Danemark  et en Espagne.

En 1975, il travailla, avec deux autres artistes, aux décors du film « La flûte enchantée » de Ingmar Bergman. Il se maria en 1976 avec Inger, une gentille suédoise, qu’il laissa veuve deux ans après....
 
 Alors que nous évoquions Pascual quelques années plus tard avec Ricardo Carpani, ce dernier nous lança : « Quel c.... ce Pascual. Il meurt quand tout commençait à bien marcher pour lui !  ». Mais là, nous avons senti dans son exclamation de la tristesse et des regrets d’avoir perdu  son  copain de  jeunesse.

In memoriam

J'apprends à l'instant  par Ezequiel que Inger  s'en est allée à son tour et ira rejoindre Pascual vendredi au cimetière de Skogskyrkogården, au sud de Stockholm.

1 commentaire:

Unknown a dit…

Je laisse ici mon email.
diegomcordoba@yahoo.com.ar
salutations
Diego