Il y a quelques jours, en ouvrant mon ordi, je vis qu’une de mes relations sur Facebook avait publié ce poème de Victor Hugo, père déchiré après la noyade de sa fille Léopoldine :
Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends.
J’irai par la forêt, j’irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.
Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.
Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.
Nostalgie d’une époque de bancs d’école où on nous faisait « apprendre par cœur » des poèmes ?
Le soir du même
jour, je regarde une émission policière. Une enquête sur la disparition d’une
petite fille. Le film se termine par les obsèques de l’enfant : devant le
petit cercueil blanc, un proche lit le fameux poème.... (à suivre)
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