Dîner ce soir sur la terrasse du restaurant KABANAS, face au petit lac du parc Vaca Brava, avant d'accompagner notre ami uruguayen à la Gare routière. Il fallait bien prendre des forces avant de se dire au revoir...
Reflets sur le lac
Chroniques de la vie quotidienne à Goiânia (Centre du Brésil)par une Française.
lundi 31 mars 2008
dimanche 30 mars 2008
Aujourd’hui, pour notre repas dominical habituel au restaurant « Pizzarella », la tablée était plutôt cosmopolite : Janeth, suédoise vivant à Goiânia, Monique, française, Ruy, binational, brésilien et français, Yvan, français mais dont le père était argentin, Ernesto, binational également, uruguayen et suédois, domicilié en Suède mais travaillant actuellement en Chine pour une société canadienne (et que nous avons connu en Guinée-Bissau !) de passage à Goiânia, et Emilio, vivant avec son beau-père uruguayen et sa mère suédoise…et tout ce petit monde dégustant du poulet à la cubaine !!! Si la langue commune était le portugais, il y eut quand même des à parte en suédois, en espagnol et en français…
samedi 29 mars 2008
Mariage à Mendoza
Le grand père paternel de mon mari émigra de son Piémont natal à la fin du 19ème siècle dans l’Etat de Mendoza, au pied de la Cordillière des Andes où il se fit une honnête fortune dans la vigne. Il revint s’installer avec sa femme et ses trois plus jeunes enfants à Marseille, laissant les deux aînés à Mendoza. Ses enfants ne surent pas faire fructifier l’héritage paternel (mésentente entre ceux d’Argentine et ceux de France, mauvaise répartition du vignoble, etc…)
UN SIECLE PLUS TARD
La plupart des descendants de Juan et Magdalena habitent à Mendoza, quelques autres en France (Aubagne et Paris) et…. à Goiânia.
Mais, mondialisation oblige, la famille vient de mettre un pied dans l'ancien empire maya : une de nos petites cousines, a récemment pris pour époux un jeune et fringant Mexicain. Tous deux architectes, nous ignorons encore où les nouveaux époux construiront leur nid….
Habits, robes longues, famille et amis,et, incontournables, l'asado et les guitares.. Bref, un beau mariage...
UN SIECLE PLUS TARD
La plupart des descendants de Juan et Magdalena habitent à Mendoza, quelques autres en France (Aubagne et Paris) et…. à Goiânia.
Mais, mondialisation oblige, la famille vient de mettre un pied dans l'ancien empire maya : une de nos petites cousines, a récemment pris pour époux un jeune et fringant Mexicain. Tous deux architectes, nous ignorons encore où les nouveaux époux construiront leur nid….
Habits, robes longues, famille et amis,et, incontournables, l'asado et les guitares.. Bref, un beau mariage...
mardi 25 mars 2008
Les trois amis
La cariole n'est pas bien luxueuse, mais qu'importe quand on s'aime!!!
C'est le cas de Gilson, de Tenente (Lieutenant) et de Mario l'urubu, qui partent chaque jour au boulot....
(environs de Goiânia, quotidien "O Popular", 24/3/2008).
Nota : l'urubu est un petit vautour très répandu sur le continent américain.
vendredi 21 mars 2008
rubrique "Souvenirs, souvenirs...."
Une amie (merci Annemarie !) vient de m’envoyer un diaporama, intitulé « Notre ami Albert », reprenant quelques unes des pensées dont le génial et malicieux Einstein avait le secret…du style : « Deux choses sont infinies, l’univers et la bêtise humaine. Mais en ce qui concerne l’univers, je n’en ai pas encore la certitude absolue »… Lapidaire !!!
Manque à ce florilège d’Albert, la très belle phrase suivante :
Un de nos amis peintres, le talentueux Hans Feix, avait recopié cette pensée pour nous l’offrir à l’époque où nous avions notre galerie d’art à Antibes.. Elle nous a suivis dans notre vie vagabonde et nous l’avons toujours à portée de regard. Notre charmant ami allemand, lui, a disparu depuis longtemps…Enfin, pas tout à fait puisqu’il nous reste quelques unes de ses oeuvres
Hans FEIX dans notre galerie "Art Club" à Antibes (juillet 1970)
Manque à ce florilège d’Albert, la très belle phrase suivante :
Un de nos amis peintres, le talentueux Hans Feix, avait recopié cette pensée pour nous l’offrir à l’époque où nous avions notre galerie d’art à Antibes.. Elle nous a suivis dans notre vie vagabonde et nous l’avons toujours à portée de regard. Notre charmant ami allemand, lui, a disparu depuis longtemps…Enfin, pas tout à fait puisqu’il nous reste quelques unes de ses oeuvres
Hans FEIX dans notre galerie "Art Club" à Antibes (juillet 1970)
mercredi 19 mars 2008
dimanche 16 mars 2008
8 MARS - Jour des Femmes
Dans leur grande magnanimité ces Messieurs qui dirigent le monde nous ont concédé une journée par an. Hâtons-nous d’en profiter, 24 heures sont vite passées !!!!
A noter que le Burkina Faso, l'Algérie, le Laos, la Russie et la Biélorussie ont décrêté le 8 mars JOUR FERIE. Cinq, seulement. Il y a encore du travail!!!!
J’aimerais évoquer le souvenir de deux « grandes » que j’ai eu l’honneur de connaître et le privilège d’embrasser.
La première est Rigoberta MENCHU TUM.
Guatémaltèque, indigène Quiche, Rigoberta est une rescapée de la fureur militaire qui a sévit dans son pays jusqu’au début des années 1980. Nous étions au Guatemala quand elle y revint pour la première fois, après une dizaine d’années d’exil au Mexique, après avoir reçu, à 33 ans, le Prix Nobel de la Paix 1992.
La seconde est Mercedes SOSA
Cette grande chanteuse argentine, familièrement surnommée « La Negra » par ses admirateurs, a dû également s’exiler à Paris puis à Madrid durant la dictature.
Nous l’avons rencontrée dans un énorme restaurant au bord du Rio de la Plata : elle venait de regagner son pays après la chute des militaires
Elles sont toutes deux ambassadrices de bonne volonté de l’UNESCO.
A noter que le Burkina Faso, l'Algérie, le Laos, la Russie et la Biélorussie ont décrêté le 8 mars JOUR FERIE. Cinq, seulement. Il y a encore du travail!!!!
J’aimerais évoquer le souvenir de deux « grandes » que j’ai eu l’honneur de connaître et le privilège d’embrasser.
La première est Rigoberta MENCHU TUM.
Guatémaltèque, indigène Quiche, Rigoberta est une rescapée de la fureur militaire qui a sévit dans son pays jusqu’au début des années 1980. Nous étions au Guatemala quand elle y revint pour la première fois, après une dizaine d’années d’exil au Mexique, après avoir reçu, à 33 ans, le Prix Nobel de la Paix 1992.
La seconde est Mercedes SOSA
Cette grande chanteuse argentine, familièrement surnommée « La Negra » par ses admirateurs, a dû également s’exiler à Paris puis à Madrid durant la dictature.
Nous l’avons rencontrée dans un énorme restaurant au bord du Rio de la Plata : elle venait de regagner son pays après la chute des militaires
Elles sont toutes deux ambassadrices de bonne volonté de l’UNESCO.
vendredi 14 mars 2008
8 MARS - Jour des Femmes (suite)
OITO DE MARÇO (MULHER)
O anseio pela igualdade,
na busca da perfeição,
grandes batalhas diárias,
injusta luta e servidão.
Em gotas são suas conquistas,
não sem grandes sacrifícios.
Foram mortas ou se entregaram,
para alcançar benefícios.
É difícil mudar valores,
de pessoa chauvinista
e homens que comandaram
a história sempre machista.
Trabalho, filhos, ciência...
A mulher se empenha e desdobra,
qualquer que seja a missão,
justificando as vidas
perdidas, das operárias
presas e mortas no galpão.
Huit mars
(femme)
Un souhait d'égalité
dans la recherche de perfection,
grande bataille quotidienne
injustes luttes et servitudes.
Ses conquêtes se font par gouttes,
rarement sans grands sacrifices.
Certaines succombèrent ou cédèrent
pour atteindre quelques petits profits.
C'est bien difficile de changer l'esprit,
de ces indivudus chauvins,
celui des hommes qui dominent
une histoire toujours masculine.
Travail, enfant, science...
La femme s'efforce pour se dédoubler,
Quelle que soit sa mission,
pour justifier les vies
gâchées des ouvrières
emprisonnées et mortes dans un hangar.
(traduction : Yvan Avena)
Voici le poème qu'Elisabeth Caldeira Brito a fait parvenir à ses amIES, à l'occasion de la Journée Internationale des Femmes
O anseio pela igualdade,
na busca da perfeição,
grandes batalhas diárias,
injusta luta e servidão.
Em gotas são suas conquistas,
não sem grandes sacrifícios.
Foram mortas ou se entregaram,
para alcançar benefícios.
É difícil mudar valores,
de pessoa chauvinista
e homens que comandaram
a história sempre machista.
Trabalho, filhos, ciência...
A mulher se empenha e desdobra,
qualquer que seja a missão,
justificando as vidas
perdidas, das operárias
presas e mortas no galpão.
Huit mars
(femme)
Un souhait d'égalité
dans la recherche de perfection,
grande bataille quotidienne
injustes luttes et servitudes.
Ses conquêtes se font par gouttes,
rarement sans grands sacrifices.
Certaines succombèrent ou cédèrent
pour atteindre quelques petits profits.
C'est bien difficile de changer l'esprit,
de ces indivudus chauvins,
celui des hommes qui dominent
une histoire toujours masculine.
Travail, enfant, science...
La femme s'efforce pour se dédoubler,
Quelle que soit sa mission,
pour justifier les vies
gâchées des ouvrières
emprisonnées et mortes dans un hangar.
(traduction : Yvan Avena)
Voici le poème qu'Elisabeth Caldeira Brito a fait parvenir à ses amIES, à l'occasion de la Journée Internationale des Femmes
mercredi 12 mars 2008
Le téléphone sonne vers 14 heures (pendant ma sieste) :
- Bonjour, c’est GVT, (notre compagnie de téléphone, Global Village Télecom). Qui est à l’appareil ?
- Monikki, l’abonnée
- Bon, Monikki, on va couper la ligne pendant 5 minutes
- ????
Nouvel appel quelques minutes plus tard :
- Monikki ? C’est GVT. On a rétabli la ligne. Bonne journée…
Heureusement que mon aimable technicien n’a pas ajouté « bonne sieste » !!!!!
vendredi 7 mars 2008
Hier soir, spectacle inédit sur le câble : immersion dans la musique de Bizet, avec « Carmen de Khayelitscha ».
Mais cette Carmen était un peu particulière : très opulente (comme ses copines cigarières, d’ailleurs !), elle exerçait ses ravages dans le « township » de Khayelitscha à proximité du Cap, Don José, devenu Jongikhayo, était monté en grade, n’étant plus Brigadier mais Sergent et Don Camillo s’était transformé en chanteur d’opéra… Tout ce petit monde chantait en xhosa, la seconde langue d’Afrique du Sud après le zoulou. et, comme nous sommes au Brésil, le tout sous-tîtré en portugais….
Si le livret de Meilhac et Halevy avait été quelque peu chamboulé pour s’adapter au milieu ambiant, la partition de Bizet, par contre, était bien au rendez-vous. Très bonne orchestration et voix superbes. Et c’est une fan de "Carmen" qui vous l’assure : je connais l’ouvrage à peu près par « chœur » !!!
Après tout, le très rigide et pas rigolo Otto Preminger a bien commis également, en 1955, sa Carmen afro, «Carmen Jones » , où la ravissante Dorothy Dandridge rendait fou le craquant Harry Belafonte.
Mais cette Carmen était un peu particulière : très opulente (comme ses copines cigarières, d’ailleurs !), elle exerçait ses ravages dans le « township » de Khayelitscha à proximité du Cap, Don José, devenu Jongikhayo, était monté en grade, n’étant plus Brigadier mais Sergent et Don Camillo s’était transformé en chanteur d’opéra… Tout ce petit monde chantait en xhosa, la seconde langue d’Afrique du Sud après le zoulou. et, comme nous sommes au Brésil, le tout sous-tîtré en portugais….
Si le livret de Meilhac et Halevy avait été quelque peu chamboulé pour s’adapter au milieu ambiant, la partition de Bizet, par contre, était bien au rendez-vous. Très bonne orchestration et voix superbes. Et c’est une fan de "Carmen" qui vous l’assure : je connais l’ouvrage à peu près par « chœur » !!!
Après tout, le très rigide et pas rigolo Otto Preminger a bien commis également, en 1955, sa Carmen afro, «Carmen Jones » , où la ravissante Dorothy Dandridge rendait fou le craquant Harry Belafonte.
lundi 3 mars 2008
Référence : N° 92
dimanche 2 mars 2008
Goiânia ville verte
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La ville de Goiânia avait déjà été classée parmi les cinq premières capitales d’Etat du Brésil au niveau de la qualité de vie. D’après un rapport récemment paru, il semble qu’un galon supplémentaire vient de lui être octroyé : celui de « capitale verte ». Avec ses 650.000 arbres (ce qui fait curieusement dire aux statistiques que chaque habitant possède 0,59 arbre alors que celui de Curitiba n’en possède que 0,17 !!), ses 94 m2 d’espace vert par habitant, ses 11 parcs (16 de prévus à la fin de l’année) la plupart pourvus d’un ou deux lacs et avec ses 330 hectares de places fleuries et arborées, la voici donc sacrée reine verte des capitales !!!
Mais toute médaille, aussi glorieuse soit-elle, a son revers : 773.000 véhicules (dont beaucoup, fort heureusement, circulent à l’éthanol) son enregistrés, et leur nombre augmente de 5.500 par mois…Nos amis brésiliens conduisant comme des « s’en fout la mort » (expression africaine), et souffrant souvent de daltonisme au niveau des feux de signalisation, c’est dire que le droit du piéton reste une notion abstraite !! Qui survivra verra….
La ville de Goiânia avait déjà été classée parmi les cinq premières capitales d’Etat du Brésil au niveau de la qualité de vie. D’après un rapport récemment paru, il semble qu’un galon supplémentaire vient de lui être octroyé : celui de « capitale verte ». Avec ses 650.000 arbres (ce qui fait curieusement dire aux statistiques que chaque habitant possède 0,59 arbre alors que celui de Curitiba n’en possède que 0,17 !!), ses 94 m2 d’espace vert par habitant, ses 11 parcs (16 de prévus à la fin de l’année) la plupart pourvus d’un ou deux lacs et avec ses 330 hectares de places fleuries et arborées, la voici donc sacrée reine verte des capitales !!!
Mais toute médaille, aussi glorieuse soit-elle, a son revers : 773.000 véhicules (dont beaucoup, fort heureusement, circulent à l’éthanol) son enregistrés, et leur nombre augmente de 5.500 par mois…Nos amis brésiliens conduisant comme des « s’en fout la mort » (expression africaine), et souffrant souvent de daltonisme au niveau des feux de signalisation, c’est dire que le droit du piéton reste une notion abstraite !! Qui survivra verra….
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