lundi 29 juin 2009

P'tit déj' dominical

Cette noix de coco vient du jardin d'un ami brésilien que nous sommes allés voir la semaine dernière.

Tout son lait, mixé avec la pulpe, a été dégusté dimanche matin, lors du petit déjeuner. Pascale, la directrice de l'Alliance Française de Brasilia, de passage dans la chambre d'amis, était le troisième convive...
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lundi 22 juin 2009

Table ronde internationale!

Ce dimanche, encore un repas du style tour de Babel.


De gauche à droite :

Milton, Brésilien
Janeth, Suédoise
Marta, Argentine
Yvan, Français (un peu argentin quelque part)
Ruy, Brésilien, possédant également la nationalité française
La photographe, française

Si les convives que nous avions réunis autour de cette sympathique table ronde, peuvent s’exprimer en brésilien espagnol et suédois, il est à noter que trois d’entre eux ne parlent pas du tout français.

Quant à moi, qui suis si admirative pour les personnes qui peuvent ainsi sauter d’un idiome à un autre et qui n’ai aucun talent pour ce genre d’exercice, j’en suis réduite à un sabir très personnel !! J’ai parfois l’impression de ne même plus savoir m’exprimer dans ma langue maternelle !!
Le plus important est de trouver l'endroit idéal pour sa sieste, et d'être à l'aise dans sa fourrure!!

Charlie, Goiânia (Brésil)















Minou, Lectoure (France)

mardi 9 juin 2009

En lui retournant son manuscrit « Indignation » édité par l’imprimerie de l’Université Catholique, son directeur a offert à mon mari ce livre sorti à l’occasion du 75ème anniversaire de la ville de Goiânia.

Un chapitre est consacré aux personnages illustres ayant honoré la ville de leur visite au cours de ces décades. Dans un étonnant méli-mélo sont notamment évoqués le Maréchal Tito, Margot Fonteyn, Janet Leigh (la malheureuse victime de « Psychose »), Pablo Neruda, John dos Passos, (qui resta prisonnier dans sa salle de bains de son hôtel et du franchir deux trappes pour s’échapper !!) deux Présidents de la République brésilienne, le Dr. Albert Sabin (qui mit au point le vaccin contre la poliomyélite), Gilberto Freyre ( fameux sociologue, anthropologue, qui fut même anobli par Sa Majesté Britannique) , et quelques uns de nos compatriotes comme Claude Lévi-Strauss (dont les commentaires négatifs n’ont pas été du goût de tout le monde !), Charles Aznavour, qui est gentiment appelé « le petit grand Aznavour » et Henri-Georges Clouzot et Vera, récemment mariés. L’occasion de rappeler que Vera était brésilienne, née GIBSON AMADO à Rio de Janeiro en 1913.


VERA...
avec Charles Vanel dans "Les diaboliques" (extrait du Grand Atlas du Cinéma Français, Ed. Atlas, 1996)

Si Vera, disparue en 1960, est restée dans le souvenir des cinéphiles, j’ai découvert par contre la forte personnalité de son père, Gilberto AMADO. Aîné d’une fratrie de 14 enfants, doctorat en droit obtenu très jeune, journaliste, homme politique (il fut élu député à 28 ans), écrivain et diplomate. Ambassadeur de son pays au Chili puis en Finlande, il intégra en 1948 la Commission des Droits de l’Homme à Genève dont il restera membre durant de longues années et où sa formation juridique et ses connaissances en droit international lui permirent d’être très actif… tout en continuant à publier des essais, des poésies, des romans et cinq livres de mémoires. Une nature, quoi


ET SON PERE :

Gilberto de Lima Azevedo Souza Ferreira Amado de Faria
(1887/1969)

dimanche 7 juin 2009

J’apprécie beaucoup la cuisine de Goiânia. Il n’empêche que, parfois, j’ai une petite nostalgie des plats cuisinés de nos aïeules (enfin, les vôtres, car mes gentilles grand’mères n’étaient guère douées dans ce domaine !).

Le plus compliqué pour moi n’est pas de mitonner des recettes sur le coin du feu, mais de trouver dans la langue brésilienne, et surtout dans celle de Goiânia qui comprend 12.000 expressions qui lui sont particulières, l’équivalent, dans les parties animales, du gîte, de la macreuse, du paleron et autres plates-côtes que j’utilisais en France pour mes préparations.

Pour la daube, j’y suis enfin parvenue. Il me faut du « musculos » !!


Trempette de quelques heures dans un litre de vin (argentin)



Je vous fais grâce de la recette (que je livrerai volontiers sur demande personnelle !).



Après trois heures de cuisson dans la marmite en fonte.






Mes petits trucs : je fais d’abord rissoler dans la cocotte du lard fumé et des oignons coupés en dés, que je retire avant de mettre la viande. Ils seront ajoutes une fois la préparation prête à mijoter. J’incorpore également de l’écorce d’orange que je trouve ici, concassée et prête à l’emploi, dans le rayon « épices ».