Cette époque de l’année n’est pas la meilleure pour apprécier les balades dans les nombreux parcs de la ville : l’absence totale de pluie depuis bientôt quatre mois se fait sentir, l’herbe verte ne revit que dans nos souvenirs de la dernière saison des pluies, et les bancs à l’ombre sont pris d’assaut.
Lors du récent séjour à Goiânia de la génération suivante, nous nous sommes néanmoins aventurés dans le petit parc de « Vaca Brava » (1). Situé dans l’un des plus beaux quartiers de la ville, cerné de luxueux immeubles, il est le rendez-vous chic des promeneurs… qui finissent par échouer dans l’un des nombreux bars-restaurants du coin…Comme nous : installés aux premières loges de la terrasse du « Kabana », nous avons regardé le soleil se coucher et les premières lumières se refléter sur le lac, en sirotant une bière glacée et en grignotant des beignets de morue !
(1) « Vache sauvage ». Du nom d’une des trois grandes exploitations agricoles sur laquelle a été édifiée Goiânia.
Chroniques de la vie quotidienne à Goiânia (Centre du Brésil)par une Française.
mercredi 29 septembre 2010
jeudi 23 septembre 2010
Divino Fogâo
Lors du récent séjour à Goiânia de notre héritier et de son épouse, nous avons décidé, de consacrer une matinée à « magasiner », comme disent les Québécois ! Nous voici donc tous quatre en route pour le « Shopping Flamboyant ». Le choix n’était pas mauvais : il est installé dans notre secteur, et c’est l’un des plus cotés et fréquentés de la ville. La température, en cette période précédant le début des pluies, flirtant avec les 37°, la fraîcheur régnant dans ce temple de la consommation était plutôt bienfaisante…
Nos achats terminés, nous décidons de déjeuner sur place. Le dernier étage est uniquement consacré à la restaurations. Difficile de choisir.. Heureusement, Patricia repère un endroit consacré à la cuisine brésilienne de « fazenda » (1) Nantis de nos assiettes dûment pesées (on paye selon le poids de sa nourriture), nous voici attablés dans un coin tranquille. Le set de table nous apprend tout sur le « Divino Fogão » (Divin Fourneau). Il y a un quart de siècle, trois jeunes cousins, avec l’aide de leur famille, ouvrirent un premier restaurant à Sâo Paulo, dont le menu était basé sur les recettes de leur grand-mère Iza. Utilisant habilement la vogue des grandes surfaces fleurissant dans les années 90 et la mode du fast-food, le « Divino Fogâo » est devenu une véritable chaîne de restauration rapide des « shopping » d’une dizaine d’Etats du pays.
Certes, ce n’est pas de la cuisine très raffinée, mais elle a le double mérite d’être typiquement brésilienne et, surtout, de permettre d’échapper aux McDo, Pizza Hut et autres inévitables sushis (pour ma part je déteste ces morceaux de poissons morts spongieux qui paraissent colorés au vernis à ongles !).
Nos achats terminés, nous décidons de déjeuner sur place. Le dernier étage est uniquement consacré à la restaurations. Difficile de choisir.. Heureusement, Patricia repère un endroit consacré à la cuisine brésilienne de « fazenda » (1) Nantis de nos assiettes dûment pesées (on paye selon le poids de sa nourriture), nous voici attablés dans un coin tranquille. Le set de table nous apprend tout sur le « Divino Fogão » (Divin Fourneau). Il y a un quart de siècle, trois jeunes cousins, avec l’aide de leur famille, ouvrirent un premier restaurant à Sâo Paulo, dont le menu était basé sur les recettes de leur grand-mère Iza. Utilisant habilement la vogue des grandes surfaces fleurissant dans les années 90 et la mode du fast-food, le « Divino Fogâo » est devenu une véritable chaîne de restauration rapide des « shopping » d’une dizaine d’Etats du pays.
Certes, ce n’est pas de la cuisine très raffinée, mais elle a le double mérite d’être typiquement brésilienne et, surtout, de permettre d’échapper aux McDo, Pizza Hut et autres inévitables sushis (pour ma part je déteste ces morceaux de poissons morts spongieux qui paraissent colorés au vernis à ongles !).
dimanche 19 septembre 2010
Le trio du dimanche
De haut en bas :
L'orgueilleuse amaryllis. Celle-ci est de l'espèce "red lion", mais je l'ai pour ma part baptisée "Amaryllis-Patricia" (du prénom de la donatrice!)
La discrète et belle orchidée, délicatement maquillée de rose
L'opportuniste (qui ne manque aucune occasion de se mettre en valeur et de participer à la moindre de mes activités!).
jeudi 16 septembre 2010
Pressing
La teinturerie de mon quartier.
Je ne suis pas dépaysée!
Ne manquent même pas les inévitables tags...
Sauf que les dames teinturières s'appellent Marli et Sida (1). (nous n'avons pas eu le courage d'expliquer à cette dernière ce que signifie son prénom dans notre langue!)
(1) Une amie française de Goiânia vient de m'éclairer au sujet de ce prénom. Il s'agit de "Cida" et non "Sida", qui est est le diminutif de Maria de Aparecida. Merci Elisabeth!
Je ne suis pas dépaysée!
Ne manquent même pas les inévitables tags...
Sauf que les dames teinturières s'appellent Marli et Sida (1). (nous n'avons pas eu le courage d'expliquer à cette dernière ce que signifie son prénom dans notre langue!)
(1) Une amie française de Goiânia vient de m'éclairer au sujet de ce prénom. Il s'agit de "Cida" et non "Sida", qui est est le diminutif de Maria de Aparecida. Merci Elisabeth!
dimanche 12 septembre 2010
Camouflage
mercredi 8 septembre 2010
Promenade
Promenade en famille, il y a quelques jours, au parc Areião situé à environ 1 km de notre maison.
Je n’y étais pas retournée depuis les travaux de réhabilitation effectués l’an passé. Une vieille passerelle en bois franchissant un des bras du lac a été remise en état (quoiqu’un peu branlante m’a-t-il semblé !) ce qui permet maintenant de continuer à cheminer dans un petit bois. Nous avons pu ainsi découvrir un charmant théâtre de verdure, dont nous avons été les uniques acteurs et spectateurs ! ...
...ainsi qu’une cabane faisant office de buvette lors des spectacles.
Je n’y étais pas retournée depuis les travaux de réhabilitation effectués l’an passé. Une vieille passerelle en bois franchissant un des bras du lac a été remise en état (quoiqu’un peu branlante m’a-t-il semblé !) ce qui permet maintenant de continuer à cheminer dans un petit bois. Nous avons pu ainsi découvrir un charmant théâtre de verdure, dont nous avons été les uniques acteurs et spectateurs ! ...
...ainsi qu’une cabane faisant office de buvette lors des spectacles.
dimanche 5 septembre 2010
Pano de prato
La fantaisie brésilienne continue à nous surprendre : nous étions invités il y a une quinzaine de jours à un curieux vernissage dans les salons de l’un des hôtels de la ville.
Le « pano de prato » est la pièce de tissus servant à essuyer la vaisselle, bref, un torchon !! Voici deux des "oeuvres" qui étaient présentées, accrochées par des pinces à linge..
Je crois néanmoins que certains des participants à l’exposition et des personnes présentes au vernissage (tant masculins que féminins) qui papotaient en engloutissant boissons et canapés ne doivent pas utiliser souvent un torchon : à mon avis, ils n’ont même qu’une vague idée où se trouve la cuisine dans leurs maisons !
Le « pano de prato » est la pièce de tissus servant à essuyer la vaisselle, bref, un torchon !! Voici deux des "oeuvres" qui étaient présentées, accrochées par des pinces à linge..
Je crois néanmoins que certains des participants à l’exposition et des personnes présentes au vernissage (tant masculins que féminins) qui papotaient en engloutissant boissons et canapés ne doivent pas utiliser souvent un torchon : à mon avis, ils n’ont même qu’une vague idée où se trouve la cuisine dans leurs maisons !
jeudi 2 septembre 2010
Le monde urbain de Fogaça
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