LES COMPLICES

Ne vous laissez pas attendrir par la mine pateline du mini-félin, ZAZIE, ni par le regard style « chien perdu sans collier » du canidé, GAÏA : ce sont, m’a-t-on dit, deux polissons du même âge (quelques mois) adoptés ensemble, qui profitent de leur similitude de couleur et de leur jeunesse pour se livrer à toutes les bêtises possibles !!

Nous connaissons depuis bien longtemps leurs humains (on dit bien « nos bêtes, pourquoi, eux ne penseraient-ils pas à nous comme « leurs humains » ?) et les lieux, dans le Beaujolais...

PARABENS!

Aujourd'hui, la Cap-Verdienne la plus célèbre du monde est septuagénaire. En effet, Cesaria EVORA est née le 27 août à MINDELO, sur l'Ile barlavento de Sâo Vicente. (1)
Parabéns a você,
nesta data querida,
muita felicidade,
muitos anos de vida
Que soient remerciés les vents qui ont poussé Cesaria à parcourir le monde pour faire connaître la beauté de la musique de son pays natal.





Alliance Française de Mindelo





(1) Sont dénommées « barlavento » (au vent) les îles nord de l’Archipel du Cap-Vert, par opposition à celles du sud « sotavento » (sous le vent).

modèles réduits

Ces deux petites plantes grasses sont en dimensions réelles : le pot mesure 4,5 cm de diamètre!

NHORINHA

La semaine dernière, des amis brésiliens sont venus nous chercher pour nous faire découvrir un restaurant-bar-galerie dont ils nous disaient grand bien.


Après la visite de la galerie – où l’on peut également se faire servir le repas – on nous explique que les lieux sont gérés par une famille de Japonais brésiliens. L’un d’eux vient d’ailleurs faire la causette à notre table. Sympathique, mais je suis très pessimiste sur la suite des opérations : tant l’époux que moi n'aimons pas les sushis, très à la mode ici. C’était oublier un peu vite que les Brésiliens sont également grands consommateurs de bovins : nous avons dégusté la meilleure viande depuis notre arrivée à Goiânia : goûteuse, tendre, grillée selon notre préférence, c’est-à-dire dans la meilleure tradition des voisins argentins.













Yvan (moi aussi d’ailleurs !) s’est tellement régalé que lors du prochain passage du restaurateur brésilien-nippon, il lui a demandé s’il ne serait pas plutôt d’ascendance argentine ! Cela l’a bien amusé mais pas sa petite fille, Giovanna, qu’il tenait dans ses bras, laquelle dévisageait les convives avec un sérieux si impressionnant que je n’aurais pas osé lui avouer que je déteste les sushis !!

En promenade

Hier matin, traversant le petit parc près de chez nous pour aller prendre un café chez notre ami Ruy, je me suis aperçue que le temps du sibipiruna est revenu.... Est également appelé familièrement au Brésil sibipira ou coraçâo-de-negro (?)

Marylin v/s Rachmaninov

Dimanche après-midi, j’ai revu em partie le film de Billy Wilder « 7 ans de réflexion » qui fut un grand succès personnel pour Marylin Monroe, et notamment la fameuse scène de la petite robe blanche s’envolant au-dessus d’une bouche d’aération ! Jadis, le film m’avait plutôt ennuyée et son seul grand mérite avait été de m’avoir fait connaître un concerto de Rachmaninov pour lequel j’avais eu un vrai coup de foudre.
Aujourd’hui, je reste sur mes positions : les fantasmes puérils d’un petit éditeur coincé dans la société pudibonde des Etats-Unis des années 50 ne sont pas plus passionnants qu’à l’époque, mais le concerto est toujours aussi beau !!

Les premières notes du Concerto N° 2 pour piano de Sergueï Rachmaninov

AZALEE 2 (voir le 12 juin)

Notre jardinier ne peut prétendre, loin s’en faut, au titre du Le Nôtre brésilien !
Pourtant, il parvient parfois à ma réserver d’heureuses surprises. C’est ainsi qu’il y a une quinzaine de jours, en lui ouvrant le portâo du jardin, je me suis trouvée face à ce foisonnement de fleurs roses, rouges et blanches derrière lesquelles semblait se cacher Adelinho...

Charlie le gaucho

Les nuits sont un peu plus fraiches em cette période de l’année. Aussi Charlie est très content de s’engouffrer dans la maison dès que je lui ouvre la porte fenêtre vers 6 heures du matin. Après le petit déjeuner, dès que je regagne le premier étage, il arrive souvent avant moi en haut de l’escalier et J’ai à peine le temps de retaper nos lits qu’il s’installe prestement sur ce poncho argentin douillet que nous a offert une cousine de Mendoza il y a bien longtemps...


Jadis, le poncho était confectionné en laine de vigogne. Chaud, léger, imperméable, il était le compagnon indispensable du gaucho pour se protéger des intempéries. La laine de vignogne est devenue un luxe - c'est la laine la plus chère du monde, pas de pull à moins de 3.000 euros! - et le gaucho doit se contenter maintenant d’un poncho en laine, comme le nôtre...

Aujourd’hui, mon époux a une année de plus. Ce privilège « d’être encore en vie » ainsi qu’il le dit, il le partage avec la belle Charlize Theron, née un 7 août en Afrique du Sud, et la pétulante veuve de Jean Poiret, Caroline Cellier...

Malheureusement, il ne pourra souhaiter, pour la première fois, un bon anniversaire à son vieil ami Julio, Argentin qui vivait en Suède, qu’il appelait son « frère de lait », étant nés tous deux le même jour d’août 1930 : notre ami repose désormais en sol suédois, bien loin de son Cordoba natal...

Journées bien remplies!

Lundi. Le matin, arrivée de mon équipage agricole (pour mémoire, le jardinier, son neveu et leur jument). Je l’ai immédiatement prié de décamper pour aller directement chez le vétérinaire : la pauvre jument avait le ventre tout ballonné et paraissait beaucoup souffrir.

L’après-midi, pour la première fois, nous avons la visite de Chantal, française, professeur retraitée, arrivée à Goiânia avec sa famille à l’âge de 16 ans. Depuis quelques mois, nous papotons régulièrement au téléphone une ou deux fois par semaine.

Un petit cadeau de Chantal : de la confiture "caseira" (faite à la maison) de pulpe de goyave. Délicieuse...




Mardi. Le bulletin de santé équestre est meilleur mais Aïnha, encore faiblarde, avait été remplacée par un petit cheval marron. Le jardinier m’affirme que ce dernier est « bonzinho » (familièrement au Brésil : « il est bien gentil » !). Je vais donc faire connaissance avec lui. La brave (1) bête a pris avec délicatesse et a croqué avec une évidente satisfaction la carotte que je lui ai présentée sur la paume de ma main.

L'après-midi une une autre amie française, Elisabeth, est gentiment venue me chercher pour aller arpenter de conserve l’un des trois magasins Carrefour de Goiânia. Elisabeth et son mari sont comme nous, de récents « goianos » d’adoption.
Nota. Pas de nouvelles de l’électricien qui devait venir ce matin à 9 heures !!!

Mercredi matin. Je suis retournée à Carrefour pour m'acheter une petite machine à laver la vaisselle que j'avais repérée la veille. La manoeuvre a été assez rapide. Par contre, j'ai dû attendre plus de 15 minutes pour payer 6,5 reais (un peu plus de 2 euros) pour trois minuscules plantes grasses....

(1) Des faux frères si l’on traduit en portugais : brava, bravo signifie au Brésil méchant, sauvage !