Lundi. Le matin, arrivée de mon équipage agricole (pour mémoire, le jardinier, son neveu et leur jument). Je l’ai immédiatement prié de décamper pour aller directement chez le vétérinaire : la pauvre jument avait le ventre tout ballonné et paraissait beaucoup souffrir.
L’après-midi, pour la première fois, nous avons la visite de Chantal, française, professeur retraitée, arrivée à Goiânia avec sa famille à l’âge de 16 ans. Depuis quelques mois, nous papotons régulièrement au téléphone une ou deux fois par semaine.
Un petit cadeau de Chantal : de la confiture "caseira" (faite à la maison) de pulpe de goyave. Délicieuse...
Mardi. Le bulletin de santé équestre est meilleur mais Aïnha, encore faiblarde, avait été remplacée par un petit cheval marron. Le jardinier m’affirme que ce dernier est « bonzinho » (familièrement au Brésil : « il est bien gentil » !). Je vais donc faire connaissance avec lui. La brave (1) bête a pris avec délicatesse et a croqué avec une évidente satisfaction la carotte que je lui ai présentée sur la paume de ma main.
L'après-midi une une autre amie française, Elisabeth, est gentiment venue me chercher pour aller arpenter de conserve l’un des trois magasins Carrefour de Goiânia. Elisabeth et son mari sont comme nous, de récents « goianos » d’adoption.
Nota. Pas de nouvelles de l’électricien qui devait venir ce matin à 9 heures !!!
Mercredi matin. Je suis retournée à Carrefour pour m'acheter une petite machine à laver la vaisselle que j'avais repérée la veille. La manoeuvre a été assez rapide. Par contre, j'ai dû attendre plus de 15 minutes pour payer 6,5 reais (un peu plus de 2 euros) pour trois minuscules plantes grasses....
(1) Des faux frères si l’on traduit en portugais : brava, bravo signifie au Brésil méchant, sauvage !
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