Une autre curiosité que l’on peut observer en se rendant à Foz de Iguaçu est le lieu dit « Les trois frontières ».
(photo de la famille Renaud,mes complices lors de cette escapade!)
A cet endroit, situé à 23 km en aval des Cataractes, le rio Iguaçu, à 1.320km de sa source sur le haut plateau brésilien, se jette dans le Rio Paraná. Le confluent forme ainsi la frontière naturelle de trois pays : Paraguay, Argentine et Brésil. Le Rio Paran naît également au Brésil, une partie de son cours formant la frontière sud de l’Etat de Goiás avec celui du Minas Gerais. Successivement frontière entre le Brésil et le Paraguay, l’Argentine et le Paraguay et l’Argentine et l’Uruguay, il termine sont long périple de 4.099 km dans l’estuaire du Rio de la Plata. Ce fleuve majestueux – il peut s’étaler parfois sur deux km de largeur - souvent impétueux, n’a pas usurpé son patronyme : en guarani, Paraná signifie « parent de la mer ». C’est sur le Rio Parana, à une douzaine de km des « Trois Frontières », qu’a été mis en service, en 1982, la centrale hydroélectrique d’Itaïpu (1), qui reste, pour le moment la première au monde en quantité cumulée d’énergie.
(1) « La pierre qui chante », en référence à une petite ile qui se trouvait au milieu du fleuve et qui a été engloutie par le lac du barrage.
Nota. Durant sa jeunesse en Argentine, Yvan se rendit pour la première fois aux Cataractes. Il embarqua à Buenos-Aires sur un vapeur à roues à aubes qui remontait le Rio Paraná jusqu’à Puerto Iguazu. Une petite balade de 1.200 km dans un confort très relatif ! C’était son époque "L’aventure, c’est l’aventure »...
1 commentaire:
good news
i havealready come
http://youtu.be/zXKV78VERio
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