Nos héritiers, fidèles lecteurs du quotidien “Los Andes” de Mendoza (1), villa natale de Patricia et où réside toute sa famille, nous ont fait tenir un article paru sous le titre « Costa de Araujo, le village qui survécut au tremblement de terre de 1920 ». Aux dires d’un très vieil habitant, les quelques centaines de maisons en adobe furent alors presque toutes détruites.
Plaza 9 de Julio, Costa del Araujo.
Pourquoi vous entretenir de Costa de Araujo, un bled un peu perdu aux confins du nord de la province de Mendoza ? Au début du 20ème siècle, s’établit dans une propriété longeant sur 4 km le fleuve Mendoza une famille d’émigrés italiens. Après un travail de titan du père et de ses quatre fils (nivelage des dunes, percements de canaux d’irrigation, etc..), une trentaine d’hectares de vignes furent plantées, un chai apporta prospérité à la famille, mais aussi divisions, rivalités après le décès du patriarche, lequel portait nom de Juan Pedro Avena, le grand père de l’époux.
Le père d’Yvan, à son retour de France, au début des années 40, s’installa sur une partie de ce qui restait de la propriété familiale et y vécut avec sa seconde famille jusqu’à son décès.. Il repose dans le petit cimetière de « la Costa » comme l’appellent famillièrement ses habitants. Un quartier de la ville s’appelle d’ailleurs « Juan Pedro Avena »
(1) Note à l’attention de ceux qui ont séché le cours de « géo» sur l’Argentine : Mendoza, capitale de la province du même nom, est une jolie ville, très arborée, opulente et coquette, située au pied de la Cordilière des Andes. Réputée pour sa production d’huile d’olive, ses bodegas (chais) et ses vignobles, sans oublier les fréquentes secousses sismiques ...Mon premier séjour à Mendoza pour visiter (et habiter) chez les cousins remonte à décembre 1973. Nous y sommes retournés plusieurs fois, toujours avec le même plaisir...
Voici la "bodega" Atilio Avena (un cousin du père d'Yvan) à Mendoza. On reste en famille, quoi!!
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