J’avais trouvé en mai dernier la traduction en français du livre de Jorge Amado « Suor », dont voici la couverture de l’ouvrage en portugais. Amado nous fait découvrir la vie, dans la haute ville de Salvador de Bahia(1), à l’époque de sa jeunesse. Il y a en effet vécu toute son adolescence et il a publié ce livre en 1934, à l’âge de 22 ans.
Dans une bâtisse coloniale insalubre sur la montée de Pelourinho (2), survivent six cents personnes, se partageant une centaine de taudis en compagnie des rats, des cafard et des punaises. Une prostituée, une couturière, une lavandière, un infirme ayant eu les deux bras sectionnés par une machine, une vieille agonisante, un agitateur politique, un cordonnier espagnol, un mendiant, un arabe, blancs, mulâtres, noirs, bref, une représentation de la misère humaine dans toute sa cruauté..
A partir de 1948, Cette partie historique de la vieille ville a été restaurée et elle est classée au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO.
Les fantômes de Dona Risoleta, de Linda, du noir Henrique, d’Artur, de Alvaro Lima, de Sebastiana, de Cabaça et de Chico doivent penser que leurs conditions de vie se sont rudement améliorées !!
(1) São Salvador da Bahia de Todos os Santos, appelée au Brésil SALVADOR
(2) Petit pilori – lieu où étaient châtiés les esclaves
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