Maurinha, Léda et les autres....

Mes aides ménagères se suivent mais ne se ressemblent pas....
D’abord, il y eut Maurinha. La quarantaine coquette, toujours de bonne humeur, et ne réchignant pas aux besognes extras pour élever ses deux filles et améliorer le confort de sa maisonnette. Seul un problème grave de famille a mis fin à notre collaboration de plus de six années. J’ai su récemment par la plus jeune de ses filles - qui vient de se marier – que Maurinha vit à la fazenda de ses parents, dans le Mato Grosso.
La seconde, Léda, n’est restée que deux mois. Mais c’était- prévu, car elle devait partir pour l’Allemagne reprendre son poste de
« baba » (nounou) auprès des enfants du Consul brésilien de Francfort. Belle-soeur de notre électricien, calme et bien éduquée, j’ai beaucoup apprécié son (trop) bref passage..
La troisième, Marcia est arrivée en mars et a « disparu » en décembre dernier après quelques vagues coups de téléphone. Quand j’y pense c’est un record car, en évangéliste convaincue et activiste (elle distribuait des images pieuses à tous les gens qui passaient chez nous !) elle devait considérer notre maison, avec toutes ses sculptures africaines et tableaux étranges, comme celle du Diable ! Travaillant très lentement, arrivant souvent avec une heure de retard, et ce quand elle venait, cette tête de linotte est parvenue durant tous ces mois à ne faire que le mi-temps de son travail à mi-temps !
Me voici depuis deux semaines avec Rita, qui exécute avec entrain, en deux matinées, les principales tâches ménagères de la maison. Veuve frôlant la cinquantaine, souriante, Rita arrive à l’heure, et même avant l’heure, sur un engin pétaradant : c’est ma « secrétaire à la moto » ! Même si elle « porte un casque de moto » elle n’a pas de « blouson avec un aigle sur le dos » comme dans la chanson de la chère Edith Piaf, et n’ a pas encore « semé la terreur dans toute la région » !! Par contre, quand je l’ai vue repartir ce matin trébuchant sur des hauts-talons et enjamber imprudemment sa bécane, j’ai commencé à avoir des craintes quant à la perennité de nos relations professionnelles....

La pensée du jour

Pensée que je dédis aux "fameux" qui manquent totalement de modestie!

"La renommée est la somme des malentendus qui s'accumulent autour d'une personne"

Rainer Maria Rilke, poète et écrivain autrichien (1875/1926)

Lu dans "N", supplément culturel du quotidien argentin CLARIN

Céramiques

J’ai procédé au sauvetage de cette branche qui avait fait secession de son arbre à la suite d’une forte pluie venteuse. Le pichet est l’oeuvre de Micheline, que nous avons connue à Vallauris dans les années 70.

Son mari, Robert PEROT, (1931/2003) peintre, sculpteur et potier avait fondé à Vallauris, en 1954, l’Atelier du Vieux Moulin avec deux amis rémois. C’ était l’époque des grands céramistes qui ont fait la réputation de la petite ville que Picasso a contribué à faire connaître dans le monde entier.
Sans doute imprégnée du vieil adage que l’épouse doit suivre son mari Micheline suivait donc le sien dans l’atelier et mettait également – l’expression me semble tout à fait appropriée ! – la main à la pâte....
La maternité (pourquoi dit-on toujours la « paternité » !) de cette lampe lui revient également.

Micheline est maintenant une vieille dame qui vit toujours à Vallauris avec son second mari.

???

Faudrait savoir !!! (photo prise ce matin sur une avenue toute proche de chez nous)

Installation....

Je continue le compte-rendu de mon marathon-expos du mois de décembre.

Musée d’Art de Gôiânia

En arrivant sur les lieux, grosse surprise. Le Musée, qui nous montre toujours du BCBG. (la preuve, est que nous y avons exposé nos tissages du Guatemala il y a quelques années !), s’est lancé dans les installations revendicatives et contestataires !

Dans le reste du monde, cela fait au moins quatre décennies qu’on nous bassine avec ces « installations ».... Jusqu’a ce jour, J’étais rudement contente d’échapper ici à ce fléau...

Je regrette de n’avoir pu aller au vernissage. La tête des habitués des lieux devait être assez réjouissante...

Adieu à Marcelle

Elle s’appelait Marcelle des Corniches des Hauts-de Vaugrenier..  Mais elle était restée simple et se contentait de Marcelle... Elle vécut de longues années avec Monique, une amie de l’époque où nous étions galeristes à Antibes. Comme tous les gens qui sont des admirateurs sans conditions de ces petits félins, Monique habitait chez son chat.... La séparation est d’autant plus difficile...

Ciao Marcelle.

Osvaldo GUAYASAMIN

L’artiste ne peut pas échapper à son époque car c’est son unique opportunité. Aucun créateur n’est spectateur ; s’il ne fait pas partie du drame, ce n’est pas un créateur. (Osvaldo Guayasamin - 1919/1999)

autoportrait de l'artiste


Visite surprise dimanche matin de notre ami Hamilton Pereira. Demeurant à Brasilia, il vient de temps à autre à Goiânia, en coup de vent, saluer sa famille, et en profite pour faire une petite étape rua 120...

Il venait nous remettre un magnifique livre édité à l’occasion d’une exposition que, en sa qualité de Secrétaire d’Etat à la Culture du district fédéral de Brasilia, il a organisée l’année passée au Musée National de la Capitale.

Le peintre a l’honneur ést une gloire de l’Equateur, Oswaldo GUAYASAMIN. Près de trois cents oeuvres appartenant à la Fondation Guayasamin de Quito ont été exposées sous l’immense coupole imaginée par Niemeyer.

Ce tableau est dédié à Salvador Allende, Pablo Neruda et Victor Jara. (1)

Avec de tels compères, on se doute que Pinochet n'était pas son ami : il n'est que de voir le portrait qu'il lui a consacré!

 (1) Compositeur et chanteur chilien (1932/1973). Torturé et fusillé par la junte militaire

Norvège

Nos amis norvégiens, Elisabeth et Ottar, n'ont pas failli à la tradition en ce début d'année. (mon blog du 12 février 2011).

Nous venons de recevoir un superbe livre sur la Norvège, et, délicatesse extrême,   publié en français.

Je doute fort que nous puissions leur rendre la politesse car je n'espère pas trouver un livre sur Goiânia en norvégien!

Citations de Présidents

"Si le peuple permet un jour que les

banques privées contrôlent son argent,

les banques et les institutions qui

prospéreront dans le voisinage des banques,

priveront les gens de toute possession,

d'abord au moyen de l'inflation,

ensuite par la récession, jusqu'au jour

où leurs enfants se réveilleront sans maison et

sans toit, sur la terre que leurs

pères conquirent". (1)

(THOMAS JEFFERSON) 1802

(Extrait des "Chroniques Aléatoires" de janvier 2013 de notre ami Marc Ecrement)

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"L'homme n'est jamais aussi grand que lorsqu'il se courbe pour aider un enfant"

ABRAHAM LINCOLN

1) Ce n'est plus une citation, c'est une prophétie....

Fé Cordula

Exposition au Secrétariat à la Culture.

Machado de Assis Córdula, dit Fé Córdula, est né en 1933 dans l’Etat du Rio Grande do Norte (nord-est du Brésil).  Il demeure  à Goiânia depuis 1974.

Carambole

Nadia, notre voisine, m'a apporté ce matin cette carambole.

Elle m'a assuré l'avoir cueillie par la fenêtre de sa chambre : les tropiques au pied du lit, en quelque sorte!

2013

Ce matin, une amie française de Goiânia m'a adressé ceci

Merci Chantal pour ce chatounet-conducteur... Je remarque néanmoins qu'il n'a pas bouclé sa ceinture... Attention aux gendarmes!!