L’exposition de Pacheco
se tient au premier étage. Au rez-de-chaussée, une sélection de peintres
et d’ «installateurs » locaux... Je
commence à photographier un tableau qui me paraît un peu plus intéressant que
les autres quand l’une des jeunes filles se précipite sur moi en me
disant : « il est interdit de photographier ». Etonnée, je
demande pourquoi. C’est le règlement ! Me voyant plutôt contrariée, elle
passe la patate chaude : « Justement, le Commissaire de l’Exposition
vient d’arriver. Si vous voulez lui parler »... Bien sûr, que je veux lui
demander plus d’explications. Après m’avoir saluée courtoisement, M. Gilmar
Camilo m’explique que le flash des appareils risquent d’endommager les
oeuvres. « Mais vous pouvez photographier l’ensemble de
l’exposition »...
Ne cherchant pas la polémique, je m’abstiens de lui
rétorquer :
1) Que
ce n’est pas la foule des visiteurs qui va causer des dommages irréversibles.
2) Qu’il
ne s’agit quand même pas de fresques ou de tableaux de la Renaissance !
Je quitte ce protecteur de l’art moderne brésilien et me
dirige vers le second étage pour voir l’exposition pour laquelle je suis venue. L’une des jeunes
filles m’emboîte le pas. Un peu excédée je luis dis que j’ai parfaitement
compris, que je ne prendrai pas de photos et que je préfère être seule avec Ana
Maria !!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire