jeudi 6 février 2014

Visite au Centre Culturel Oscar Niemeyer (suite)

Me voici arrivée au bâtiment en rotonde consacré aux expositions. Le public est composé seulement d’un garde de sécurité et de deux jeunes filles derrière une petite table où sont proposés les catalogues. On me demande immédiatement de signer le livre des visiteurs. On se calme, je signerai seulement en sortant !

L’exposition de Pacheco  se tient au premier étage. Au rez-de-chaussée, une sélection de peintres et d’ «installateurs »  locaux... Je commence à photographier un tableau qui me paraît un peu plus intéressant que les autres quand l’une des jeunes filles se précipite sur moi en me disant : « il est interdit de photographier ». Etonnée, je demande pourquoi. C’est le règlement ! Me voyant plutôt contrariée, elle passe la patate chaude : « Justement, le Commissaire de l’Exposition vient d’arriver. Si vous voulez lui parler »... Bien sûr, que je veux lui demander plus d’explications. Après m’avoir saluée courtoisement, M. Gilmar Camilo m’explique que le flash des appareils risquent d’endommager les oeuvres. « Mais vous pouvez photographier l’ensemble de l’exposition »...
Ne cherchant pas la polémique, je m’abstiens de lui rétorquer :

1)    Que ce n’est pas la foule des visiteurs qui va causer des dommages irréversibles.
     2)    Qu’il ne s’agit quand même pas de fresques ou de tableaux de la  Renaissance !
3)   Que les oeuvres de Ana-Maria Pacheco, à l’exception d’une peinture à l’huile, sont des gravures encadrées et sous vitres...
 
     Je quitte ce protecteur de l’art moderne brésilien et me dirige vers le second étage pour voir l’exposition  pour laquelle je suis venue. L’une des jeunes filles m’emboîte le pas. Un peu excédée je luis dis que j’ai parfaitement compris, que je ne prendrai pas de photos et que je préfère être seule avec Ana Maria !!
 


Voici donc les deux clichés que j'ai  été autorisée à prendre... Pas facile  dans ces conditions de se faire une opinion sur Ana Maria Pacheco!!!
 

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