mardi 29 avril 2014

GIGA

Vernissage la semaine dernière au Musée d’Art de Goiânia (j’y reviendrai)

Mon propos aujourd’hui est de vous montrer la luxuriance brésilienne !
A la sortie de ma petite virée nocturne,  le chauffeur de taxi, comme convenu, m’attendait. Il avait garé son véhicule à proximité de cette plante. Il accepta de poser gentiment afin qu’on puisse bien apprécier   la dimension des feuilles.

Le fait de m’être extasiée sur la végétation de son pays a beaucoup plu à mon chauffeur d’un soir : j’étais tombée sur un écolo convaincu qui se plaignait des dégats causés par l’homme à notre planète et qui vitupérait contre les gens de Goiânia qui sont des gaspilleurs d’eau et d’énergie. Si c’est lui qui le dit.... Et de m’expliquer qu’il avait installé un petit jardin à l’intérieur de sa maison, ce qui permettait, selon lui, de baisser la température de 4 à 5 degrés en période séche et chaude et d’éviter ainsi l’utilisation d’un climatiseur.  Un vrai écolo, je vous dis !

samedi 26 avril 2014

mercredi 23 avril 2014

Rio Madeira

Lesquels de nos amis et correspondants hors du Brésil ont déjà entendu parler du Rio Madeira ? Ce cours d’eau, d’une longueur totale de 4.200 km  serait  considéré, par son débit, comme le 6ème fleuve du monde s’il ne devait se contenter de l’appellation d’affluent puisqu’il se jette dans l’Amazonie. Son immense  bassin de 1 420 000 km2, réparti sur le Brésil, la  Bolivie et le Pérou, lui donne un débit d’environ
32 000 m3/s, soit deux fois plus que le Gange ou le Mississippi. Rapides, cataractes, îles, delta de 300 km lors de sa jonction avec l’Amazonie, il ne lui manque rien dans sa panoplie de rio majestueux.

Pourquoi cette petite leçon de géographie ?
C’est que  depuis deux mois, le Rio Madeira fait tristement parler de lui.   Est-ce à cause de la saison des pluies ou, comme d’aucuns le prétende,  de la mauvaise gestion des barrages construits ces dernières années, son niveau a commencé à monter dramatiquement il y a deux mois,  dépassant  la côte des 19 mètres. On peut imaginer les dégats. La ville de Porto -Velho, (530.000 habitants), capitale de l’Etat du Rondônia, a été en grande partie inondée. Les dégats sont considérables sur tout le cours du Rio Madeira :  communications coupées, donc difficultés de ravitallement, plusieurs milliers de familles sans abris, risques d’épidémies, etc...

 C’est enfin la décrue depuis quelques jours.

Nota : 2.400 km et l'Etat du Mato Grosso séparent Porto Velho et Goiânia.
 

dimanche 20 avril 2014

Prunus globe-trotter

Ce “prunus shogotsu » est bien loin de l’Asie dont son essence  semble être  originaire.

De plus, du  jardin de Liliane dans les environs de  Lyon où il fleurit, il a transité chez Christiane, dans le   Beaujolais, puis  chez Anne dans l’Aveyron, pour finalement arriver dans le centre du Brésil sur le blog de Monique. Donc son périple n'est pas terminé!!

Merci et bon dimanche à toutes ces aimables correspondantes.....

vendredi 18 avril 2014

"GABO" s'en est allé....

La Fondation Nobel vient de perdre l’un de ses fils et l’Amérique Latine l’un de ses plus grands écrivains :  Gabriel Garcia Marquez est mort hier à Mexico.

« J’ai tant appris de vous, les hommes... J’ai appris que tout le monde veut vivre au sommet de la montagne, sans savoir que le vrai bonheur est dans la manière de l’escalader ».
« Je ne dirais probablement pas tout ce que je pense, mais je penserais tout ce que je dis ».

"Aux vieux, je leur apprendrais que la mort ne vient pas avec la vieillesse mais plutôt avec l'oubli".

Extraits de  de la lettre  « Adieu aux amis » que celui qu’on appelait affectueusement sur ce continent « Gabo » écrivit  en 2008 quand il se sut atteint d’une grave maladie.

mardi 15 avril 2014

Musée d'Art de Goiânia (2)

La première salle du Musée étaient consacrée à une exposition collective de peintres latino-américains.

Je n’ai pas retenu le titre de ce tableau du peintre uruguayien Gustavo Alamón.
Son épouse,   présente au vernissage, m’a précisé qu'il s'agissait d'une représentation  allégorique  des riches et des puissants – sans  visage ni identité, donc des robots -  se partageant  (agressivement !) le gâteau-terre...

samedi 12 avril 2014

Tulipier

Ce matin, lorsque j’étais en train de  prendre cette photographie, la propriétaire de la maison est venue se garer devant chez elle. Après les salutations d’usage, je lui demandais le nom, en portugais, du bel arbre de son jardin. De toute évidence, elle ne s’était jamais posée la question !

Je crois connaître son nom en français : c’est un tulipier du Gabon ou tulipier africain.  Il est bien loin de sa terre d’origine  mais s’est parfaitement adapté en Amérique du Sud et Centrale.

Pendant la saison des pluies, ses grosses fleurs rouges  ressemblant à des tulipes, se remplissant  d'eau qui s’écoule peu à peu.  Sur l’île de la Réunion, cette particularité lui vaut  de répondre aux surnoms amusants de  "Pisse en l'air", "Calisse d'eau" ou "Pisse l'eau" !!!

mercredi 9 avril 2014

L'essentiel est de laisser son empreinte !!

Accompagnés d’un  ami brésilien avocat, nous sommes allés à la Police Fédérale pour prolonger notre carte de residents étrangers arrivant à expiration em mai prochain.
Pas moins de trois visites furent nécessaires et une quatrième (et dernière, j’espère !) est prévue pour le 30 avril.
Fort heureusement, les attentes furent écourtées (sans doute grâce à notre âge vénérable!) et tout s’est passé gentiment et courtoisement, comme il est d’usage ici.
Ce qui fut pittoresque est la séance de prise d’empreintes.
Tombée dans les oubliettes, semblait-il, la cérémonie de l’extrémité des doigts patouillant  dans l’encre. Le préposé à cette formalité accomplissait sa tâche par ordinateur. Voici le déroulement de l’opération :
- Poser le pouce droit  sur la plaque prévue à cet effet.
- Poser les  quatre autres doigts joints
- Poser de nouveau, séparément,  ces quatre doigts.
- Poser de nouveau le pouce sur son côté gauche en le faisant  pivoter   au centre et vers la droite.
Même opération pour les quatre autres doigts.
Vous m’avez bien suivie ?
Parfois, le scrupuleux policier n’ étant pas satisfait de l’image que lui renvoyait son ordinateur, il me fallait recommencer l’opération...
Même scénario pour la main gauche !
Ces délicates opérations terminées en ce qui me concerne, venait le tour d’Yvan. Ce dernier étant  traqué par M. Parkinson, l’avocat et moi sommes intervenus pour essayer de simplifier ces formalités. Après consultation téléphonique avec un supérieur hiérarchique, nous sommes revenus au tampon encreur !   Sur un imprimé muni de petites cases que le policier a exhumé d’un tiroir, 
l ‘époux  dut  néanmoins apposer  l’empreinte de ses dix doigts...
En récompense, on nous a fait miroiter  le permis de résidence à vie..... enfin, pour le reste de notre vie!
 

lundi 7 avril 2014

Au Musée d'Art de Goiânia

Hommage au vieux Monsieur, disparu il y a quatre ans.
Sa vieillesse était toute relative : la jeunesse était au bout de ses pinceaux....

vendredi 4 avril 2014

Îsigny-sur-Goiânia !

Invasion normande sur le plateau central brésilien!

Je n’ai pu résister à l’ajouter à mon panier.
Deviendrais-je snob et nationaliste  sur mes vieux jours en me jetant sur un produit de notre terroir ?

Je réfute ! Je l’ai goûté. Quel délice !

mardi 1 avril 2014

Les deux poètes (suite)

En 2011, l'époux avait écrit un petit livre sur  Raúl.



Et c'est ainsi que, grâce à la gentillesse de Marie-Claude Char, les deux amis se retrouvent en ce moment  côte à côte dans la vitrine de la Librairie "L'Ecume des pages" Boulevard Saint-Germain....

  Marta Aguirre et sa fille Ines, demeurant à Buenos-Aires,  se sont rendues à Paris pour assister, lors du Salon du Livre, à la présentation de la  correspondance entre  Aguirre et Char.
Marta Aguirre et Marie-Claude Char au Salon du Livre à Paris