dimanche 21 mai 2017

A propos de la Creuse



Mise au point
Je regarde chaque jour une émission présentée par Stéphane Bern sur le patrimoine français.
Récemment  l’émission était consacrée à la Creuse. Cela m’intéressait vivement, une partie de ma famille étant originaire de  département. A part ses journalistes habituels, le présentateur invite toujours une personnalité particulièrement concernée par le sujet du jour. En l’occurence, ce fut Annie Duperey.  J’estimais que  l’intéressée, actrice et écrivain, était une personne intelligente : grande déception !
Voici la dame qui se met à pérorer d’un ton pontifiant : « cela fait bientôt quarante ans que je suis tombée amoureuse de la Creuse . Bernard Giraudeau (son défunt compagnon) y avait acheté une petite maison que nous avons restaurée (elle l’habite d’ailleurs). Vous savez,  poursuit-elle,  la Creuse est pauvre, la terre y est acide, les terrains ne peuvent être labourés car jonchés de pierres.... » . J’en avais assez entendu...
Madame Duperey, laissez-moi vous dire  que vous n’êtes pas installée au bon endroit ! Mes arrières grand parents  possédaient une quinzaine d’hectares au lieu-dit Bessat, à  5 km de Vallière et à 15 km de Felletin (deux villes citées dans l’émission comme des lieux où étaient confectionnés artisanalement les fameuses tapisseries qui ont ensuite été centralisées sur Aubusson). Je suis allée plusieurs fois chez eux,  et je peux vous assurer que certaines  des terres familiales étaient cultivées, et    que sur celles qui étaient en jachère poussait une herbe bien grasse où paissaient les deux bœufs de labours quand ils n’étaient pas attelés à la charrue. A ma connaissance, les bovidés ne bouffent pas des pierres !
Alors, Madame Duperey,  de grâce, laissez-donc l’étude des terrains aux gens du métier, et évitez de raconter des balivernes !!

Locomotion
Quand nous allions dans la Creuse passer nos vacances, un cultivateur du coin nous prêtait sa cariole et son ânesse. Bon, au niveau vitesse, ce n’était pas un des chars de Ben-Hur, mais Marquise nous emmenait en trottinant gentiment au bourg voisin pour effectuer quelques emplettes !
 Ma mère, moi et Marquise. (1947)

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