« Je me suis
toujours fait une certaine idée des trésors. Mais le mot, le mot magique avec
son grand T, demande définition. Dans ma définition, le noble métal jaune ne
figure pas seul. Le mot « Trésor » recouvre aussi, à part entière et
sans discriminer, toutes les sortes de découvertes, aussi bien tout objet
d’importance historique, sentimentale ou financière, que toute sensation,
intellectuelle ou viscérale, que je parviendrais à pêcher dans un dépôt
d’archives poussiéreux ou bien au fond d’un océan. A son découvreur donc, un
trésor apporte tout, tout ce qui compte. » Robert Stenuit
S’Il
était permis de résumer une vie, on pourrait affirmer que celle de Robert
STENUIT, archélogue sous-marin, journaliste et écrivain d’origine belge, fut consacrée àux recherches
dans les vieux grimoires (1), à la plongée, aux paliers de décompression et à
l’écriture.
Il se dit couramment que sur le fond des mers du globe reposent
plus de richesses que dans les coffres des banques ! C’est sans doute vrai
vu le nombre de bâtiments, anglais, portugais, espagnols, français, bataves qui
ont sombré depuis le 16ème siècle, bourrés de métaux précieux et d’épices
allègrement pillés par les Européens aux « sauvages » du Nouveau
Monde... Déjà à l’époque, le
« politiquement correct » avait du plomb dans la voilure !
Cette lecture fut une très bonne « plongée » dans l’histoire maritime des siècles
précédents, sans obligation de paliers de décompression ...
Epices miraculeusement conservées
A gauche, poivre noir, noix de muscade et à droite
racines de curcuma
1) Aux archives nationales hollandaises de La Haye, il y a 27
km d’étagères, chargées de vieux papiers enliassés ou en boîtes et de gros
volumes !
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