jeudi 30 mai 2019

Un jardinier expéditif !

 


Je demande au jardinier ce matin de tailler un peu un arbre  (1) dont les branches commencent à envahir les tuiles du porche de la maison.


Distraite quelques minutes par un coup de téléphone, quand je reviens la coupe est  déjà terminée. Elle fut drastique : ne restent que le tronc  et quelques feuilles !!

 
Pendant les prochains jours, je vais me consoler avec les fleurs rescapées....
(1) Je n'ai pas réussi à savoir le nom de cet arbre dont les fleurs blanches ressemblent à celles du frangipanier mais sans leur parfum.

samedi 25 mai 2019

Triângulo Mineiro (2)


Les éleveurs de Zébus du « Triângulo » ne se doutaient pas, jusqu’au milieu du siècle dernier, que leurs bêtes paissaient sur un  pan de l’histoire de l’humanité remontant à 80 millions d’années ! 
Les premiers fossiles impressionnants découverts par hasard furent envoyés au Musée Archéologique de Rio de Janeiro. Il s’agissait d’une bébête de 13 m de longueur, 9 m de haut. Certes, ce n’était pas une grosse méchante puisque herbivore ; néanmoins, ses contemporains avaient intérêt à prendre la poudre d’escampette quand elle déplaçait ses 9 tonnes ! 
Depuis, les découvertes se sont multipliées, la dernière en date en 2008 (15 tonnes, 20 m de long). Une réplique d’un de ces monstres a été fait en résine. 
Un squelette a également été reconstitué et était exposé au Musée National de Rio. Il aurait été préférable qu’il reste dans son « Triângulo » car il mourut une seconde fois dans l’incendie du Musée en 2018.
D'après l'auteur du livre, un musée archéologique est en construction à Prata.
Les dinosaures ont rafflé la vedette à l'or, aux émeraudes, aux topazes et aux zébus !

jeudi 23 mai 2019

Triângulo Mineiro


Un amie brésilienne  (1) m’a prêté ce livre. Prata est une ville  du « Triângulo Mineiro », l’une des régions du voisin à l’est de l’Etat de Goiàs, celui du Minas Gerais.


Le Minas Gerais est plus grand que la France avec 586.522 km2, et, selon les traducteurs, son nom signifie « mines générales » ou « mines communes ». Ce second terme me semple plutôt impropre étant donné que c’est bien le seul colonisateur portugais qui  pilla allègrement pendant deux siècles les mines d’or, d’émeraudes, de topazes en bourrant  ses galions jusqu’à la ligne de flotaison de ces précieux chargements à destination de la mère patrie. Tout ça pour en arriver à 40 ans de dictature du Sieur Salazar !!!



Pour en revenir au Triangle Mineiro, il risque bientôt de voir transformée son appellation en « Triangle des Dinosaures »... (à suivre)

(1)  Le livre lui est d’ailleurs dédicacé : la famille de Nadia est originaire de Prata, et l’un de ses oncles assuma deux mandats de Maire dans les années 60. Le tonton est d’ailleurs toujours de ce monde...

dimanche 19 mai 2019

Fleur tropicale

Il y a deux jours, Celia, ma secrétaire (1) est arrivée avec cette fleur d'heliconia cueillie sur son chemin.


(1) Je reppelle qu'ici, "secretaire" est le terme recommandé pour parler d'une femme de ménage, alias une "technicienne de surface", bref la personne qui fait le boulot de la maison à votre place ....

mercredi 15 mai 2019

Brassens et les chats

Notre Brassens national était un amoureux inconditionnel des chats.
Pour preuve, la quatrième strophe de sa chanson "Le testament", où il évoque son remplaçant :

Qu'il boive mon vin, qu'il aime ma femme
Qu'il fume ma pipe et mon tabac
Mais que jamais - mort de mon âme
Jamais il ne fouette mes chats
Quoique je n'aie pas un atome
Une ombre de méchanceté
S'il fouette mes chats, y a un fantôme
Qui viendra le persécuter
 
 
 
Extrait de ma bibliothèque. Couverture du livre que lui a consacré René Fallet.

dimanche 12 mai 2019

LECTURE (2)


Journaliste, auteur de plusieurs romans, la dame de la rue Monsieur vécut très bien de sa plume. (son couturier favori était Dior !). Elle tenait salon dans son appartement où le tout-Paris de l’époque se devait d’être présent.


Ses amours : malheureuses. Mariages ratés, longue liaison avec  un Français Gaston Palewski, le bras droit du Général de Gaulle. Ce furent des rencontres furtives, entre deux portes, Gaston ne voulant pas s’afficher avec une divorcée (1).  Jusqu’à la fin de sa vie, en 1973, elle aima ce petit homme rondouillard et boutonneux. L’amour est parfois bien étrange....


Les dames dont Jean Noël Liaut a retracé les biographies, de Madeleine Castaing à Nancy Mitford en passant par les sœurs Brik Elsa et Lili et Edmonde Charleroux furent toutes talentueuses, belles, cultivées, bref, des roses ; mais dont les épines griffèrent et égratignèrent leus contemporains...

Merci à mon amie Françoise qui m'a envoyé ce livre ainsi qu'à Jean-Noël Liaut pour son aimable dédicace


(1)    J’ai mon idée personnelle sur ce comportement pas très courageux : sans doute devait-il craindre les foudres de la pieuse et sévère Tante Yvonne, ainsi que les Français appelaient parfois Madame de Gaulle !

mercredi 8 mai 2019

LECTURE


Aujourd'hui, il sera question de ce livre, lecture en provenance de Lectoure, notre ancien lieu de résidence, et celle de l'auteur...


Nancy Mitford, née en 1904, issue de la haute aritocratie britannique, était l’ainée de six sœurs et un frère. Père inconsistant auquel la noblesse servait de culture(il se vantait de n’avoir lu qu’un seul livre dans sa vie !) pas très doué pour  gérer ses biens, la famille du déménager souvent. Cela n’empêcha pas le noble lord de porter ce jugement : « je suis normal, ma femme est normale mais mes filles sont toutes plus folles les unes que les autres ». Il avait quand quelques raisons de penser ainsi : l’une de ses filles épousa le chef du parti fasciste anglais  chez Goebbels et  en présence de Hitler, une autre fut une grande amie de Hitler, une troisième prit position pour les républicains espagnols et se maria avec un communiste. Quant au frère, faisant partie de la British Army  pendant la Seconde Guerre Mondiale, il demanda à servir en Orient pour ne pas avoir à combattre les Allemands.... C’est dire l’harmonie qui devait régner dans la famille !!


A part quelques drames au fil des années, notre « Dame de la rue Monsieur » resta néanmoins proche de ses sœurs et naviguait à vue entre toutes ces bizarres entités ! Mais toutes les excentricités familiales ainsi que celles de leurs amis et relations dont certains n’avaient rien à envier au clan Mitford, lui servirent de trame pour les différents ouvrages qu’elle écrivit au long de sa vie.


Très francophile et parfaitement bilingue, Nancy s’installa en France en 1951.
(à suivre)