La nouvelle étant conçue comme une fable de notre bon La
Fontaine, ce sont les animaux qui ont la parole, en l’occurrence les serpents.
L’Homme s’étant installé sur leur territoire, se réunit
le Congrès des Venimeuses pour déterminer la stratégie pour se débarasser des
opportuns.
Parmi les participantes, se trouvent Lancéolée, vipére yarara, aux flancs ornés d’une ligne noire bien
découpée en dents de scie, écaille par écaille, Terrifique, le serpent à sonnettes, Neuweid, Croisée, Urutu Doré, Atroce, Coatiarita, la
benjamine, Ñacanina, la couleuvre,
un peu méprisée car ele ne donne pas la mort, et enfin Anaconda, pas très bien vue malgré ses deux mètres cinquante car
elle n’est pas de la région...
Après des palabres, il est donc décidé de se défendre.
Elles doivent néanmoins affronter un
grand danger : l’Homme a un Chien, immunisé contre les piqures de
serpents.
La fable se transforme en tragédie et la seule survivante
fut Anaconda.
Comme beaucoup d’entre nous, je n’ai pas d’affection
particulière pour les ophidiens. Pourtant, en terminant ce récit, je me suis rangée sans hésitation du côté des
serpents, sans pitié pour l’un des Hommes qui perdit la vie dans la bataille :
les serpents d’Horacio sont si bien décrits et si courageux.....(à suivre)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire