mercredi 19 février 2020

HORACIO (2)


La nouvelle étant conçue comme une fable de notre bon La Fontaine, ce sont les animaux qui ont la parole, en l’occurrence les serpents.

L’Homme s’étant installé sur leur territoire, se réunit le Congrès des Venimeuses pour déterminer la stratégie pour se débarasser des opportuns.
 


Parmi les participantes, se trouvent Lancéolée, vipére yarara, aux flancs ornés d’une ligne noire bien découpée en dents de scie, écaille par écaille, Terrifique, le serpent à sonnettes, Neuweid, Croisée, Urutu Doré, Atroce, Coatiarita, la benjamine, Ñacanina, la couleuvre, un peu méprisée car ele ne donne pas la mort, et enfin Anaconda, pas très bien vue malgré ses deux mètres cinquante car elle n’est pas de la région...


Après des palabres, il est donc décidé de se défendre. Elles doivent néanmoins  affronter un grand danger : l’Homme a un Chien, immunisé contre les piqures de serpents.


La fable se transforme en tragédie et la seule survivante fut Anaconda.


Comme beaucoup d’entre nous, je n’ai pas d’affection particulière pour les ophidiens. Pourtant, en terminant ce récit,  je me suis rangée sans hésitation du côté des serpents, sans pitié pour l’un des Hommes qui perdit la vie dans la bataille : les serpents d’Horacio sont si bien décrits et si courageux.....(à suivre)


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