Beaucoup plus triste – culturellement parlant – que la disparition de Maradonna est celle, le 6 novembre dernier, passée quasi inaperçue, de Fernando Ezequiel Solanas, dit Pino Solanas, un grand metteur en scène et homme politique argentin.
Exilé à Paris de 1976 à 1983, il évoqua, de retour dans son pays, les problèmes de l’exil dans trois films, pour lesquels il reçut des récompenses internationales, notamment pour « Tango l’exil de Gardel » : Prix spécial du Jury de la Mostra de Venise (1985) et César de la meilleure musique, composée par Astor Piazzolla (1986). Les principaux acteurs de ce film étaient Marie Laforêt, Marina Vlady, Philippe Léotard, Georges Wilson, et, le plus important pour moi, Gregorio Manzur (1), (le fantôme de Carlos Gardel qui erre dans le film), un ami de plus d’un demi siècle, connu à Stockholm !
(1) journaliste, romancier, poète, acteur et dramaturge argentin, spécialiste du tai-chi-chuan
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