dimanche 31 mai 2009


Cette hautaine orchidée, après nous avoir fait admirer sa blancheur et son coeur jaune depuis plusieurs semaines, présente des signes de déclin. Mais elle refleurit régulièrement - elle en est à sa seconde floraison cette année - et ce n'est qu'un au revoir.
Par contre, sa copine vient de sortir sur son vieux morceau de tronc d'arbre...

J'en connais une qui va bien rigoler quand elle regardera mon blog : mon amie Marijo
(1) qui vient de m'envoyer ce matin même une photo la représentant au milieu de superbes orchidées. Mais que voulez-vous. Tout le monde n'a pas la chance d'habiter sur la Côte d'Azur!!!














(1) qui m'a donné l'autorisation de publier sa photo... Donc, acte..

mardi 26 mai 2009

Hier soir sur le câble, nous avons bien aimé une émission intelligemment consacrée à Claudia Cardinale

Moins flamboyante que ses illustres aînées, Sophia Loren et Gina Lollobrigida, cette Italienne de Tunisie s’est orientée vers un cinéma plus sombre, plus intellectuel. C’est ainsi qu’elle a tourné sous la direction des plus grands « i » de Cinecitta : Bolognini, Fellini, Comencini, Monicelli, Pietrangelli, Zeffirelli et Visconti à la mémoire duquel elle voue un véritable culte. Sans oublier au passage Abel Gance, Herzog, Edwards et Kalatozov

En plongeant dans ma biblio-ciné, j’ai trouvé cette image extraite d’un ouvrage intitulé « CANNES CINEMA, Cinquante ans de Festival vus par Traverso »(1). C’était en 1963, l’année où « Le Guépard » a remporté la Palme d’Or. Voilà pourquoi Visconti (qui n'a pas l'air très rassuré!), la jolie Claudia et l’inoubliable Burt Lancaster font ami-ami avec ce gros minet ocellé !!

(1) J’ai déniché ce livre en 2006 dans une librairie de Montevideo !!

samedi 23 mai 2009


Ces fruits m’ont été vendus sous le nom de « mexericas cheirozinhas »*
En fait, sous cette appellation compliquée et que je trouve très mignonne, se cache la bonne vieille mandarine de ma jeunesse, celle avec des pépins et une grosse peau odorante, bref, celle qui avait du goût…

* que l’on peut traduire par « mandarines parfumées »

mercredi 20 mai 2009


Il y a quelques semaines, quand je suis entrée dans cette salle au Musée d’Art de Goiânia, m’est immédiatement remonté à la mémoire un souvenir d’un demi-siècle : une semaine de ski à Méribel (qui s’appelait encore à l’époque Méribel les Allues mais ce devait être trop long à prononcer !). Allues ou pas, c’est sur l’une de ses pistes que j’ai laissé un ménisque !!!
Si le sculpteur était encore de ce monde, sans doute m’en voudrait-il de comparer une de ses œuvres à un ratelier à skis…

Henning Gustav RITTER, né à hambourg en 1904, abandonne ses études d’arts plastiques pour la marine marchande allemande. Il débarque au Brésil et reste 4 ans dans le Rio Grande do Sul. De retour en Europe en 1929, il reprend et termine ses études. Sa maîtrise obtenue avec spécialisation en ébénisterie lui permettra plus tard d'enseigner, de 1949 à 1973, à l'Ecole Technique Fédérale de Goias, le dessin et la conception de meubles.

Mais revenons en 1934. Le régime qui prévaut dans son pays n’est pas sa tasse de thé (ou plutôt sa chope de bière). Il repart pour l’Amérique du Sud, d’abord au Pérou puis revient au Brésil où il séjournera dans plusieurs Etats : Amazonie, Ceàra, Minas Gerais et enfin Goias. RITTER, naturalisé brésilien en 1947, est l'un des fondateurs, en 1952, de l’Ecole des Beaux Arts de l’Université Catholique de Goias.

Avant de mourir en 1979 à Goiânia, cet amoureux du bois avait réalisé un vieux rêve : retourner et travailler pour un temps dans son pays d’origine afin de montrer au public allemand ses sculptures et la beauté des bois brésiliens.

dimanche 17 mai 2009

Des amis de Lectoure m'ont envoyé hier cette photo prise lors de leur récente escapade sur les plages landaises. Merci Brigitte et Didier.
Mes amis ont néanmoins un concurrent sérieux :

Bahia, huile sur toile, 1952 de José PANCETTI. Présenté comme marin, poète et peintre. (1902, Campinas, Etat de Sâo Paulo/1958, Rio de Janeiro).

samedi 16 mai 2009

On vend pas !

Hier, en début d’après-midi, on sonne à la grille du parc… enfin, c’est une expression… je voulais dire au portail de notre petit jardin d’entrée. Et, naturellement, juste au moment où je m’assoupissais béatement lors de ma sieste quotidienne !!

Deux Messieurs costumés et cravatés, ce qui est rare ici où les tenues masculines sont très décontractées (à part pour les hauts fonctionnaires que nous avons le plaisir de ne pas fréquenter !), me demandent si la maison est en vente. Je leur explique courtoisement que ladite est un peu plus loin dans la même rue.

Dommage, me dit l’un deux avant de prendre congé, la vôtre est très jolie.

Tout ce qu’il fallait dire pour que je leur pardonne ma sieste perturbée !!!!

C’est vrai que nous aimons cette maison, qui nous a été vendue comme étant « de style français ». Les chevrons et les fenêtres mansardées ont dû jouer dans l’imaginaire de notre agent immobilier !! Depuis 4 ans que nous sommes ses hôtes, nous n’en avons jamais vu une seule qui nous plaise autant…
D'accord, les lignes électriques ne sont pas d'un pure esthétisme. mais ils sont rudement pratiques pour tous les oiseaux qui viennent nous rendre visite!!

jeudi 14 mai 2009


Le mois dernier, j’ai mis la dernière touche à un travail de plusieurs années : l’inventaire de nos tissages du Guatemala. Constituée durant notre séjour dans ce pays (1991/1997), cette collection comprend 366 pièces : huipiles (blouses), cortes (jupes), ceintures, coiffures et pièces diverses de tissages traditionnels utilisés encore de nos jours par les descendants des Mayas.

La première étape fut la numérotation et l’étiquetage. Chaque pièce a été munie de sa « carte d’identité » (numéro, ethnie, lieu), transcrite sur un morceau d’extra-fort cousu à la main. Si j’ajoute l’indispensable travail de vérification des données que j’avais relevées lors de la constitution de la collection, cette tâche m’a occupée pendant des mois, d’autant je que je ne suis pas particulièrement douée pour les travaux d’aiguille !!

Ensuite, saisie informatique. Chaque vêtement a été décrit, mesuré, et photographié Dure besogne (merci Françoise pour m’avoir permis de démarrer ce programme). Encore de nombreux mois de travail.

Je passe sur les nombreux pointages, la manipulation de toutes les pièces, etc..

A la fin de l’année dernière, je me suis remise au travail. Nouvelles vérifications, ajout de textes de présentation, de cartes précisant l’implantation des 12 ethnies, d’un glossaire trilingue, de textes qui ont été écrits lors des expositions que nous avons organisées au fil des années, mise en page et, enfin, le tout s’est retrouvé sur CD. Ouf ! C’est presque devenu un livre que j’ai intitulé « Petite histoire d’une collection de vêtements ». J’ai été récompensée de mes efforts lorsque j’ai eu entre les mains le premier exemplaire photocopié et relié.

Comme mon inventaire-livre, cet article commence par un poète Maya-quiché, et se termine par une citation du Popul Vuh, le livre sacré des Mayas-cakchiquels. les Cakchiquels et les Quichés sont deux des principales ethnies du Guatemala.

dimanche 10 mai 2009

De temps à autre, notre ami Ruy, grand dévoreur de toutes les gazettes passant à sa portée, nous apporte des extraits de la presse locale susceptibles de nous intéresser.
Ainsi dans les rubriques « mondaines » du Diario da Manha du 7 mai, à part une page entière consacrée à l’exposition en cours du Musée d’Art de Goiânia (que nous n’avons pas encore vue), à laquelle participe notre ami peintre G. Fogaça dont j’ai déjà beaucoup parlé, j’ai relevé ces deux pensées.

L’une de Albert Einstein, source incontournable de bons mots et de formules magiques !

« Si A égale succès, la formule est donc
A = X + Y + Z
C’est à dire :
X = travail
Y = s’amuser
Z = se taire »


La seconde est intitulée Pensée du Jour.

« Ce serait bien qu’un député, un seul, attrape la fièvre aphteuse, la grippe porcine ou la grippe aviaire. A lors, pour respecter la loi en vigueur, nous serions obligés de sacrifier tout le troupeau ».

On comprend que son auteur ait demandé à garder l’anonymat !!!


PS. Je m'en voudrais de priver les Messieurs de la photo jouxtant les deux pensées!!!
La demoiselle, elle, n'a pas gardé l'anonymat...

lundi 4 mai 2009

4 mai

Dans ma jeunesse, (il y a déjà un certain temps), aujourd’hui 4 mai était le jour de ma fête.

Un jour, pourtant, un zélé fonctionnaire de la curie romaine, se mit à plaider pour la réunion des familles. C’est ainsi qu’il fut décidé – sans me consulter, je vous signale ! – que ma Sainte Patronne émigrerait le 27 août, pour être plus près de son fiston, Saint Augustin, (lequel, dans sa jeunesse, en fit voir de toutes les couleurs à sa maman avant de gagner son auréole), fêté le lendemain.

Remplacée par un certain Sylvain, j’ai décidé, ulcérée par cette désinvolture vaticane, d’ignorer désormais le jour de ma fête…