jeudi 14 mai 2009


Le mois dernier, j’ai mis la dernière touche à un travail de plusieurs années : l’inventaire de nos tissages du Guatemala. Constituée durant notre séjour dans ce pays (1991/1997), cette collection comprend 366 pièces : huipiles (blouses), cortes (jupes), ceintures, coiffures et pièces diverses de tissages traditionnels utilisés encore de nos jours par les descendants des Mayas.

La première étape fut la numérotation et l’étiquetage. Chaque pièce a été munie de sa « carte d’identité » (numéro, ethnie, lieu), transcrite sur un morceau d’extra-fort cousu à la main. Si j’ajoute l’indispensable travail de vérification des données que j’avais relevées lors de la constitution de la collection, cette tâche m’a occupée pendant des mois, d’autant je que je ne suis pas particulièrement douée pour les travaux d’aiguille !!

Ensuite, saisie informatique. Chaque vêtement a été décrit, mesuré, et photographié Dure besogne (merci Françoise pour m’avoir permis de démarrer ce programme). Encore de nombreux mois de travail.

Je passe sur les nombreux pointages, la manipulation de toutes les pièces, etc..

A la fin de l’année dernière, je me suis remise au travail. Nouvelles vérifications, ajout de textes de présentation, de cartes précisant l’implantation des 12 ethnies, d’un glossaire trilingue, de textes qui ont été écrits lors des expositions que nous avons organisées au fil des années, mise en page et, enfin, le tout s’est retrouvé sur CD. Ouf ! C’est presque devenu un livre que j’ai intitulé « Petite histoire d’une collection de vêtements ». J’ai été récompensée de mes efforts lorsque j’ai eu entre les mains le premier exemplaire photocopié et relié.

Comme mon inventaire-livre, cet article commence par un poète Maya-quiché, et se termine par une citation du Popul Vuh, le livre sacré des Mayas-cakchiquels. les Cakchiquels et les Quichés sont deux des principales ethnies du Guatemala.

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