jeudi 20 décembre 2012

Poètes

Notre amie argentine, Marta, habitant à Buenos Aires, vient de nous envoyer cela :

El agua de la tristeza
tiene esto solo de ingrata
que ahoga pero no mata

                                                L’eau de la tristesse
a cette seule ingratitude
qu’elle noie mais ne tue pas

Elle a retrouvé ce qu’elle appelle cette « coplita » dans les écrits de jeunesse de son mari,
le poète Raúl Gustavo Aguirre (1927/1983)

Photographiés par Marta, Raúl  en compagnie du poète René CHAR  et de son épouse à l'Isle-sur-la- Sorgue.

A tous les repas pris en commun, nous invitons la liberté à s'asseoir. La place demeure vide, mais le couvert reste mis.
(René Char, poète et résistant français 1907/1988)

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