J'ai oublié quel ami latino-américain m'a envoyé ceci un jour :
Chroniques de la vie quotidienne à Goiânia (Centre du Brésil)par une Française.
dimanche 30 mars 2014
samedi 29 mars 2014
N° 10
Dans un petit village du Var, il y a un jeune garçon qui
est bien en avance sur son temps.
Guillaume peut en effet, depuis un mois, pour faire bisquer ses
copains, porter un maillot arborant le
N° 10 : celui du fooballeur Neymar (1) qui sera une des stars de la Coupe
du Monde au Brésil en juin prochain !
Lors de son séjour à Goiânia, sa mère et moi lui avons
dégotté ce trophée....
(1) Neymar da Silva Santos Junior, né en 1992 à Mogi das Cruses (Etat de Sâo Paulo)
Cette ville, vieille pour les Brésiliens car elle fut fondée en 1560, est appelée aussi "Terra do Caqui", en raison des nombreux kakis plantés par les Japonais issus de l'immigration.
17 heures . Je viens de recevoir la photographie de Guillaume en grande tenue!
Cette ville, vieille pour les Brésiliens car elle fut fondée en 1560, est appelée aussi "Terra do Caqui", en raison des nombreux kakis plantés par les Japonais issus de l'immigration.
17 heures . Je viens de recevoir la photographie de Guillaume en grande tenue!
jeudi 27 mars 2014
Les deux poètes
A
l’occasion du Salon du Livre, qui vient
de se tenir à Paris , et qui était dédié cette année à l’Argentine, Gallimard a édité la correspondance échangée
pendant des années entre les poètes René CHAR (L’isle-sur-la-Sorgue 1907/ Paris
1988) et Raúl Gustavo AGUIRRE (Buenos Aires, 1927/1983).
En
1974, Raúl et son épouse Marta, les
grands amis de jeunesse de l’ époux, traversèrent enfin l’Atlantique,
vinrent quelques jours chez nous à Antibes, s’en furent à Vesoul rencontrer
Roger MUNIER (1), et arrivèrent enfin à l’Isle-sur-la-Sorgue pour faire connaissance de René Char avec lequel Raúl
correspondait depuis plus de 20 ans....
C'est à l'instigation de la veuve du poète français, Marie-Claude, que cette correspondance a été publiée.
(à suivre)
(1) Roger MUNIER, (Nancy,
21/12/1923 – Vesoul 10/8/2010) écrivain, traducteur et critique lundi 24 mars 2014
Exposition collective
De décembre à fin février le Musée d'Art de Goiânia a exposé une partie de sa collection.
Avec mon amie française séjournant à Goiânia, nous avons profité d'un après midi ensoleillé pour nous promener dans le parc Buritis où est situé le musée et pour voir l'exposition.
Ce fut l'occasion de faire connaître à Morelia Waldomiro de Deus, Omar Soto, et Pitagoras
Avec mon amie française séjournant à Goiânia, nous avons profité d'un après midi ensoleillé pour nous promener dans le parc Buritis où est situé le musée et pour voir l'exposition.
Ce fut l'occasion de faire connaître à Morelia Waldomiro de Deus, Omar Soto, et Pitagoras
vendredi 21 mars 2014
Lectures brésiliennes
J’ai lu récemment la traduction française de ces
ouvrages. Leurs auteurs sont les deux écrivains les plus fameux du Brésil.
Pour le premier, J.M. Machado de Assis (1839-1908), né et mort à Rio de Janeiro, je me contenterai simplement de le qualifier de « délicieusement obsolète ». Mais d’après des amis, il semblerait qu’il ait également écrit des livres très en avance sur son époque. Donc, ce n’est pas de ma part une appréciation définitive!
Quant au second, Jorge Amado (1912-2001), son livre est tout à fait jubilatoire. Se déroulant, comme la plupart de ses récits, dans sa ville natale de Salvador de Bahia, sur un fond de carnaval, de candomblé, où se meuvent des personnages extravagants, d’éblouissantes bahianaises, et où les lève-tôt croisent les couche-tard. On y rencontre même Jacques Chancel, Gilberto Gil et Georges Moustaki et Mgr. Helder Camara! L’auteur profite de cet aimable pagaille pour brocarder allègrement les deux classes de la société brésilienne qu’il n’aimait guère : l’armée et l’église !
Pour le premier, J.M. Machado de Assis (1839-1908), né et mort à Rio de Janeiro, je me contenterai simplement de le qualifier de « délicieusement obsolète ». Mais d’après des amis, il semblerait qu’il ait également écrit des livres très en avance sur son époque. Donc, ce n’est pas de ma part une appréciation définitive!
Quant au second, Jorge Amado (1912-2001), son livre est tout à fait jubilatoire. Se déroulant, comme la plupart de ses récits, dans sa ville natale de Salvador de Bahia, sur un fond de carnaval, de candomblé, où se meuvent des personnages extravagants, d’éblouissantes bahianaises, et où les lève-tôt croisent les couche-tard. On y rencontre même Jacques Chancel, Gilberto Gil et Georges Moustaki et Mgr. Helder Camara! L’auteur profite de cet aimable pagaille pour brocarder allègrement les deux classes de la société brésilienne qu’il n’aimait guère : l’armée et l’église !
mercredi 19 mars 2014
1911
Avant que se termine ce mois de mars, je reviens sur la
Journée mondiale de la Femme.
L’origine de la création de cette journée est différente selon les pays.. Pour les Etats-Unis, il semblerait qu’elle soit liée à l’évênement suivant :
Le 25 mars 1911, 40.000 ouvrières de la confection se mirent en grève. Leurs revendications ? Quelques cents de plus à l’heure, le droit d’allaiter leurs nourissons, interdiction de faire travailler les enfants, etc.. et, le comble pour le patronat américain, le droit de se syndiquer.
Les patrons de la fabrique Cotton Textile Factory, de Washington Square à New York. firent fermer les portes afin d’empêcher les travailleuses de rejoindre d’autres grévistes. Le feu prit à l’intérieur de l’atelier et 129 femmes périrent brulées vives.
Un ami uruguayen, en me relatant le triste épisode de cet assassinat collectif, m’a adressé une vieille photographie d’ouvrières du textile, en concluant :
L’origine de la création de cette journée est différente selon les pays.. Pour les Etats-Unis, il semblerait qu’elle soit liée à l’évênement suivant :
Le 25 mars 1911, 40.000 ouvrières de la confection se mirent en grève. Leurs revendications ? Quelques cents de plus à l’heure, le droit d’allaiter leurs nourissons, interdiction de faire travailler les enfants, etc.. et, le comble pour le patronat américain, le droit de se syndiquer.
Les patrons de la fabrique Cotton Textile Factory, de Washington Square à New York. firent fermer les portes afin d’empêcher les travailleuses de rejoindre d’autres grévistes. Le feu prit à l’intérieur de l’atelier et 129 femmes périrent brulées vives.
Un ami uruguayen, en me relatant le triste épisode de cet assassinat collectif, m’a adressé une vieille photographie d’ouvrières du textile, en concluant :
« Le 8 mai ne devrait donc pas être considéré comme une fête mais comme une commémoration »
J’espère que les propriétaires de Cotton Textile Factory
et leurs actionnaires ne reposent pas en paix....dimanche 16 mars 2014
jeudi 13 mars 2014
Nossas raizes
Vernissage d’une exposition, en février dernier, de notre
amie Alessandra Teles, qu'elle a présentée sous le titre "Nossas raizes" (nos racines)
La salle du café du Centro Municipal de Cultura Ouro de Goiânia, si elle est très conviviale, n’est pas particulièrement conçue pour accrocher des tableaux. Difficile de les voir de près , d’autant que, dès leur arrivée, les invités vont s’échouer autour des petites tables pour le reste de la soirée!
La gentille Alessandra continue à travailler sur les signes, symboles et dessins de l’ethnie Karaja dont les survivants (environ 2.500) sont restés sur leurs territoires des bords du fleuve Araguaia.
Tortue. Sculpture en métal
La salle du café du Centro Municipal de Cultura Ouro de Goiânia, si elle est très conviviale, n’est pas particulièrement conçue pour accrocher des tableaux. Difficile de les voir de près , d’autant que, dès leur arrivée, les invités vont s’échouer autour des petites tables pour le reste de la soirée!
La gentille Alessandra continue à travailler sur les signes, symboles et dessins de l’ethnie Karaja dont les survivants (environ 2.500) sont restés sur leurs territoires des bords du fleuve Araguaia.
lundi 10 mars 2014
Lecture
vendredi 7 mars 2014
Bonne fête, Mesdames....
L’année dernière, sa floraison terminée, j’ai pincé la
tige de cette orchidée à l’endroit requis, et je l’ai laissée sur la terre d’une
grosse potiche sans plus me préoccuper de son sort.
Il faut croire que son lieu de villégiature lui
convenait, car je l’ai retrouvée, il y a trois semaines, pimpante et très fière
d’elle avec ses 16 fleurs ! Elle donc regagné la terrasse où je peux
chaque jour l’admirer, la soigner.... et lui parler...
Ma petite conrtribution pour demain, à l'occasion de la Journée Internationale de la Femme.
Ma petite conrtribution pour demain, à l'occasion de la Journée Internationale de la Femme.
mercredi 5 mars 2014
Invasion britannique !
Après Paul McCartney, ce fut Elton John, sans doute envieux du succès remporté ici par son compatriote (sic), qui s’est produit
à Goiânia le 24 février dernier. Le Britannique n’a pas ménagé ses efforts : le public, ravi et
enthousiaste, eut droit à 27
chansons....
Le concert s’est déroulé
à guichets fermés dans le gymnase
Goiânia Arena pouvant accueillir
15.000 spectateurs. Inauguré en
2002, il est considéré encore à ce jour
comme l’un des plus modernes du Brésil de par sa conception qui se prête en
effet à différents types d’evênements tels que shows artistiques et culturels,
foires, congrès, conventions, compétitions sportives etc...
samedi 1 mars 2014
Entre deux averses....
Petite sortie - écourtée pour cause d'averse! - hier après-midi dans le quartier avec Morelia, notre actuelle invitée. Nous avons quand même eu le temps de photographier une nouvelle peinture murale dans un parc, et ce bel arbre de la rue 118.
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