COOPERATION !

Arrivederci, Padre

Le 7 janvier était décidément un jour triste.   Les Dieux, quels qu’ils soient, en avaient  décidé ainsi. Pendant qu’on  s’entretuait dans notre pays, on inhumait à Rome le père Ermanno Battisti.

Nous connaissions ce missionnaire  depuis 1978, dès notre arrivée en Guinée-Bissau.  Sur place depuis 1970, il avait, avec l’aide du P.I.M.E. (Institut Pontifical des Missions Etrangères) de Rome  auquel il appartenait,  monté un centre d’accueil destiné  aux jeunes   garçons venus de l’intérieur du pays afin d’étudier à Bissau. Pour les occuper hors des heures scolaires et pour faire vivre son centre, il leur demandait de sculpter des morceaux de bois, occupation à laquelle il s’était livré lui-même dans sa jeunesse. Pour les inspirer, Il les incita à plonger dans la mémoire de leurs ethnies respectives, dans les récits des anciens de leurs villages.

Beaucoup des sculptures de notre collection sont sortis de l’atelier du Padre Battisti, comme nous l’appelions. 

Peu de représentations catholiques dans le travail des élèves, mais lorsque le Père fit construire une église en face du Centre, tous les meubles voués au culte furent l’oeuvre de ses jeunes, tel le tabernacle.  (à suivre).

"gateau-marbre"

Je suis assez satisfaite de mon dessert, appelé dans mon livre de cuisine "gâteau marbre" (saveurs chocolat et vanille).

Avis de recherche

Nous sommes en pleine saison des pluies....sauf qu’il ne pleut pas sur Goiânia depuis plus de trois semaines.

Je crois qu’il serait  temps, pour les autorités de l’Etat de Goiás de passer une petite annonce :

« Recherchons d’urgence spécialiste de la danse de la pluie. Origine indifférente (Grand Manitou, sorcier, chaman, etc...). Les charlatans qui prédisent,  régulièrement de la pluie,  sans aucun résultat,   sont priés de s’abstenir de présenter leur candidature ».

EVASIONS

                                       
 L’année dernière j’ai eu envie de raconter cinq voyages que j’ai effectués à une époque révolue :  celle où l’on prenait encore le temps de voyager.... Les moyens de transports furent divers. 

C’est ainsi que je suis repartie :

-en Sardaigne (train, ferry-boat et car)

-en  Suède (train et ferry)

-en Egypte (avion, train et car)

-à la Réunion et à l’Ile Maurice (avion)

-en Argentine (paquebot)

 Une vraie cure de rajeunissement!!!

fin d'un jour à Goiânia

Il y a 10 minutes, derniers rayons du soleil  sur notre arbre rince-bouteilles

Cavanna, Choron, Reiser et maintenant les autres....

Mon ordinateur  s’est mis em panne pendant trois jours.  Aucune importance : moi aussi j’étais en panne depuis le fatidique mardi 7 janvier, incapable de mettre en ordre les quelques idées que j’ai la prétention d’avoir encore...

A ma connaissance, dans tout ce flot d’informations, d’images, d’entretiens, il n’a aucunement été cité les fameux  complices, déjà partis,  des dessinateurs assassinés, notamment  le Professeur Choron, Cavanna et Reiser.

L’ époux, lui, ne les avait pas oubliés. Voici ce qu’il  a écrit le jour de l’attentat :

Le Professeur Choron, Reiser et Cavanna ont préparé, pour accueillir les caricaturistes assassinés, un magnifique repas gastronomique, où des grands crus ont été servis, à la bonne température, par des serveuses belles et souriantes !

A propos de Jules...

Vu  récemment sur une chaîne brésilienne un documentaire très bien ficelé sur Jules Verne.
 
A cette occasion, j’ai subitement pris conscience que si j’avais vu les quelques films américains inspirés des ouvrages de notre écrivain national, je ne l ‘avais jamais lu !

A l’école communale de campagne où j’ai traîné mes galoches, il y avait en effet une bibliothèque pour les garçons, une autre pour les filles. Pour eux les Jules Verne, Jack London et James Oliver Curwood, pour nous la Comtesse de Ségur et les malheurs de Sophie et Georges Sand avec sa mare au diable et sa petite Fadette...

Soucieuse de combler cette honteuse lacune, une amie française  de Goiânia vint à ma rescousse et me voici plongée dans la science-fiction de la seconde partie du 19^ème siècle....

Hommage à un ami...

Après la "virada" (comme disent les Brésiliens en parlant du passage à la nouvelle année), je vais laisser de côté les pétards, les feux d'artifices et la zique trop forte de nos voisins cette nuit!

Je charge cette superbe peinture  de vous souhaiter la meilleure année 2015 possible.  Elle a été exécutée  par notre défunt ami argentin Pascual DI BIANCO (1930/1978) dans un local de Loma Negra, grand centre industriel proche de la ville de Olavarria (1) dans la province de Buenos Aires.

La nouvelle que nous venons d’apprendre et qui  nous  a enchantés  en ce premier jour de l’année est que le Conseil Muncipal de Olavarria vient de déclarer le mural de Pascual comme Propriété du Patrimoine Culturel.

La publication l’année passée  par Ezéquiel M. PINTO GUILLAUME d’un livre consacré à  DI BIANCO n’est sans doute pas  étrangère à la décision prise par les autorités de Olavarria. (mes blogs des 9 et 16 juillet).

Juste hommage à cet ami disparu trop jeune....

(1) Environ 110.000 habitants, à 400 km de la capitale Buenos Aires