A l’occasion du 41ème anniversaire de la Révolution des œillets
au Portugal, un beau jeune homme de Porto Alegre évoque ses
parents :
A l’époque, sa mère, Marilinda, portugaise, était à
Coimbra et son père, Diogenes, brésilien (non, il n’est pas grec !) se
trouvait à Lisbonne. Pas facile de se rencontrer, même si ils étaient tous deux du bon côté, celui des oeillets, mais ils le firent quatre ans plus tard dans un troisième
pays : la Guinée-Bissau, où nous les avons connus.
Au milieu des années 80, le retour à la démocratie au
Brésil permit au couple de s’installer à Porto Alegre (Diogenes était
auparavant un exilé politique ayant échappé de peu à l’exécution par les
militaires).
Quelques années plus tard, chacun reprit sa route,
toujours dans Porto Alegre..
Nous avons revu Marilinda au cours des ans, nous nous
téléphonons de temps à autre et elle nous donne des nouvelles de son
ex-compagnon et père de ses deux grands fils.
Et l'un des fils, Guilherme, conclut cette évocation de la vie de ses parents par cette petite phrase :
. Les
révolutions ont l’avantage de
transformer la société mais aussi le destin de ceux qui y participent.