dimanche 26 avril 2015

Coimbra, Lisbonne, Bissau, Porto Alegre, Goiânia



A l’occasion du 41ème anniversaire de la Révolution des œillets au Portugal, un beau jeune homme de Porto Alegre évoque ses parents :



A l’époque, sa mère, Marilinda, portugaise, était à Coimbra et son père, Diogenes, brésilien (non, il n’est pas grec !) se trouvait à Lisbonne. Pas facile de se rencontrer,  même si ils étaient tous deux du bon côté, celui des oeillets,   mais  ils le firent  quatre ans plus tard dans un troisième pays : la Guinée-Bissau, où nous les avons connus.

Au milieu des années 80, le retour à la démocratie au Brésil permit au couple de s’installer à Porto Alegre (Diogenes était auparavant un exilé politique ayant échappé de peu à l’exécution par les militaires).

Quelques années plus tard, chacun reprit sa route, toujours dans Porto Alegre..

Nous avons revu Marilinda au cours des ans, nous nous téléphonons de temps à autre et elle nous donne des nouvelles de son ex-compagnon et père de ses deux grands fils.

Et l'un des fils, Guilherme, conclut cette évocation de la vie de ses parents par cette petite phrase : 

. Les révolutions  ont l’avantage de transformer la société mais aussi le destin de ceux qui y participent.

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