dimanche 30 août 2015

Hospital-art

Après le "street art", pourquoi pas le "hospital art" ?
 Hospital Alberto Rassi, de Goiânia

                            Hospital Anis Rassi de Goiânia



jeudi 27 août 2015

Expédition-exposition (suite)



Je reviens sur mon “expédition-exposition” commencée dans mon blog du 12 juin.
Mon intention était louable mais ce ne fut pas très facile. Il faut ajouter que les œuvres étaient accrochées dans un grand établissement de la ville,  l’Hôpital Général de Goânia Alberto Rassi.

Dès l’entrée franchie, je me suis retrouvée dans une salle à claire-voie où s'ennuyaient  une vingtaine de personnes. Bien décidée à ne pas attendre pour me livrer à mon occupation culturelle, j’indiquai à l’une des deux employées  qui s’occupaient de l’inscription  des patients le but de  ma visite. Je dus fournir une pièce d’identité, mon téléphone, mon adresse et il me fut remis un badge (que les Brésiliens appellent élégamment un « cracha » !). Un gardien m’ouvrit une lourde porte barreaudée me permettant l’accès au terre-plein devant le bâtiment. J’entrai dans le hall et expliquai une nouvelle fois ce que je venais faire. La réceptionniste me dit d’attendre et disparut dans un    bureau voisin.  J’occupais les quelques minutes que dura son absence à regarder les oeuvres ornant les murs du hall et vis que l’exposition se poursuivait dans un immense et large couloir se perdant dans les entrailles de l’hôpital. Arriva une aimable jeune femme qui se proposa de m’accompagner durant ma visite. Je n’avais pas besoin d’un garde du corps ! Je déclinai gentiment son offre, ce qui parut la soulager grandement ! 
 Parvenue à la fin du couloir, j’aperçus  par une fenêtre vitrée une grande salle d’attente  où se poursuivait l’exposition. L’accès en était barré par une nouvelle porte identique à la première que j’avais déjà franchie  et par  un autre gardien. Ladite porte  me fut immédiatement ouverte  et le gardien me  demanda de l’appeler ma visite terminée. Je commençais à m’inquiéter et à me demander si je pourrais ressortir !

J’ai réussi à regagner la sortie après avoir rendu mon « cracha »...
J’ai trouvé très intéressante l’idée de cette exposition, qui durera jusqu’en octobre, qui apporte de la lumiere et de la création à des lieux habituellement assez sinistres.

Bravo aux deux artistes que je connais  personnellement, Heliana de Almeida et Rossana Jardim ainsi quà Joâo Colagem et à Neusa del Monte.

samedi 22 août 2015

Cérémonie (suite)

Surprise et grand moment d'émotion quand nous avons vu arriver cette élégante dame, que l'époux n'avait pas revue depuis bientôt 25 ans... Ils étaient tous deux collègues de travail en  Guinée-Bissau. Elle était alors Directeur Général du Ministère des Anciens Combattants de ce pays, et Yvan était le conseiller du Ministre.

Depuis quatre ans, S.E. Eugenia PEREIRA SALDANHA ARAUJO est Ambassadeur de Guinée-Bissau au Brésil. Elle est venue de Brasilia avec une de ses nièces pour nous féliciter.... et parler un peu du temps passé....

vendredi 21 août 2015

Cérémonie (suite)

Le petit message de remerciements aux autorités que nous avions préparé en français :


A toutes les Autorités de la Ville de Goiânia et de l’Etat de Goias
A tous nos amis brésiliens, français et étrangers, présents ou lointains.
Lors de notre premier séjour à Goiânia, nous avons immédiatement aimé cette ville, l’amabilité de ses  habitants, son atmosphère, son climat, sa végétation. Nous, les Européens qui venions de franchir 10.000 km pour nous retrouver ici, nous avons eu l’impression d’être enfin arrivés à l’endroit que nous cherchions . Comme chantait Mignon dans l’opéra de Ambroise Paré du même nom 

« connais-tu le pays où fleurit l’oranger
Ou la brise est plus douce, et le vent plus léger.
C’est là que je voudrais vivre, aimer  et mourir.... »

Et c’est là que nous vivons depuis dix ans. Pour mourir, cela attendra un peu !
Nos premières impressions positives ne furent  jamais déçues. Goiânia nous a pris dans ses bras et ne nous a jamais abandonnés malgré quelques tempêtes personnelles traversées.
Mais nous étions loin de nous douter que la ville nous honorerait à ce point, et notre gratitude  est immense.
Qu’un pays qui n’est pas celui de notre naissance nous rende un tel hommage est encore plus  émotionnant.
Que soient remerciées les autorités de la ville et tous nos amis dont nous vous épargnerons la liste mais qui se reconnaîtront...
Nous tenterons toujours d’être à la hauteur du privilège qui nous est accordé.
Merci

 

Il fut traduit par notre amie Heloisa Helena CAMPOS BORGES  et lu en portugais par Elisabeth CALDEIRA BRITO 


jeudi 20 août 2015

Cérémonie

Les nouveaux Citoyens d'Honneur de Goiânia...
avec M. Paulo DA FARMACIA,  Conseiller municipal,  qui soutint cette nomination honorifique
avec notre amie Elisabeth CALDEIRA BRITO, à l'origine de l'attribution de cette distinction


Monique avec Avena le Jeune  et Avena l'Ancien !
(photos : Luiz Carlos)

lundi 17 août 2015

Héros argentin



Aujourd’hui, 17 août, est jour férié au pays voisin. 

C’est la date anniversaire  du décès du Général argentin José de San Martin,  l’un des héros   (avec le Vénézuelien  Simon Bolivar) de l’Indépendance des pays latino-américains au début du 19ème siècle.

Ce que peu de mes compatriotes savent est que le fameux général a vécu les deux dernières années de sa vie en France, à Boulogne-sur-Mer plus précisément, qu’il y mourut en 1850, et y  fut enterré.

(à suivre)

dimanche 16 août 2015

mercredi 12 août 2015

Expédition-exposition

Cette invitation m'est parvenue deux heures avant le vernissage! Je me suis d'ailleurs estimée privilégiée car bien souvent, elles arrivent une ou deux semaines plus tard !!

Deux jours après, je décidais donc de me rendre sur les lieux, connaissant personnellement deux des exposants, Heliana et Rossana.
La démarche  était louable mais ne fut pas très facile....
(à suivre)

dimanche 9 août 2015

On en mangerait !

Nos voisins argentins ne manquent pas d'imagination quant à la façon de préparer leur "asado" !

jeudi 6 août 2015

En chemin....

..... hier matin, en allant rendre visite à un ami dans le quartier 

Le laurier d'une voisine (avec les inévitables fils électriques!)


Le kalenkoe d'un cabinet dentaire

dimanche 2 août 2015

Ciné-lecture



« Chaplin m’a donné à jamais le goût de l’intensité, Renoir m’a appris à vivre. Jacques Tati, lui, m’a appris à voir ».

« Je me demande ce que l’Amérique  deviendrait si elle n’avait plus ses politiciens corrompus, ses mères abusives, ses gangsters en smoking, ses généraux fous, ses tueurs hébétés et tous ces affamés de gloire  qui hantent sa mythologie. Elle ne pourrait plus se raconter, la malheureuse. Elle en crêverait d’ennui ».


« Moi si j’étais candidat à la Présidence de la République et si je voulais regarder la France au fond du cœur, c’est La vie est un long fleuve tranquille que j’irais voir, toute affaire cessante ».


« Pour moi, c’est simple. L’humanité se divise désormais selon une ligne de partage évidente : il y a ceux que je plains parce qu’ils n’ont pas rendu visite encore au Bagdad Café, et il y a  les autres..... »

Ce fut un réel plaisir de relire ces chroniques du cinéma des années 80.  Et ce talentueux cinéphile défend si amicalement, affectueusement, même,  les films et les cinéastes qu’il aime !  Au point de vous donner des complexes, presque des remords,  de ne pas avoir apprécié tous les films auxquels il fait allusion !