jeudi 27 août 2015

Expédition-exposition (suite)



Je reviens sur mon “expédition-exposition” commencée dans mon blog du 12 juin.
Mon intention était louable mais ce ne fut pas très facile. Il faut ajouter que les œuvres étaient accrochées dans un grand établissement de la ville,  l’Hôpital Général de Goânia Alberto Rassi.

Dès l’entrée franchie, je me suis retrouvée dans une salle à claire-voie où s'ennuyaient  une vingtaine de personnes. Bien décidée à ne pas attendre pour me livrer à mon occupation culturelle, j’indiquai à l’une des deux employées  qui s’occupaient de l’inscription  des patients le but de  ma visite. Je dus fournir une pièce d’identité, mon téléphone, mon adresse et il me fut remis un badge (que les Brésiliens appellent élégamment un « cracha » !). Un gardien m’ouvrit une lourde porte barreaudée me permettant l’accès au terre-plein devant le bâtiment. J’entrai dans le hall et expliquai une nouvelle fois ce que je venais faire. La réceptionniste me dit d’attendre et disparut dans un    bureau voisin.  J’occupais les quelques minutes que dura son absence à regarder les oeuvres ornant les murs du hall et vis que l’exposition se poursuivait dans un immense et large couloir se perdant dans les entrailles de l’hôpital. Arriva une aimable jeune femme qui se proposa de m’accompagner durant ma visite. Je n’avais pas besoin d’un garde du corps ! Je déclinai gentiment son offre, ce qui parut la soulager grandement ! 
 Parvenue à la fin du couloir, j’aperçus  par une fenêtre vitrée une grande salle d’attente  où se poursuivait l’exposition. L’accès en était barré par une nouvelle porte identique à la première que j’avais déjà franchie  et par  un autre gardien. Ladite porte  me fut immédiatement ouverte  et le gardien me  demanda de l’appeler ma visite terminée. Je commençais à m’inquiéter et à me demander si je pourrais ressortir !

J’ai réussi à regagner la sortie après avoir rendu mon « cracha »...
J’ai trouvé très intéressante l’idée de cette exposition, qui durera jusqu’en octobre, qui apporte de la lumiere et de la création à des lieux habituellement assez sinistres.

Bravo aux deux artistes que je connais  personnellement, Heliana de Almeida et Rossana Jardim ainsi quà Joâo Colagem et à Neusa del Monte.

2 commentaires:

ISARO VOYAGES a dit…

J'espère qu'il est, dans cet hôpital, plus aisé d'accéder jusqu'aux médecins. De bien belles oeuvres.

Monikki a dit…

Par chance, je n'ai pas encore eu besoin de leurs services!