dimanche 2 août 2015

Ciné-lecture



« Chaplin m’a donné à jamais le goût de l’intensité, Renoir m’a appris à vivre. Jacques Tati, lui, m’a appris à voir ».

« Je me demande ce que l’Amérique  deviendrait si elle n’avait plus ses politiciens corrompus, ses mères abusives, ses gangsters en smoking, ses généraux fous, ses tueurs hébétés et tous ces affamés de gloire  qui hantent sa mythologie. Elle ne pourrait plus se raconter, la malheureuse. Elle en crêverait d’ennui ».


« Moi si j’étais candidat à la Présidence de la République et si je voulais regarder la France au fond du cœur, c’est La vie est un long fleuve tranquille que j’irais voir, toute affaire cessante ».


« Pour moi, c’est simple. L’humanité se divise désormais selon une ligne de partage évidente : il y a ceux que je plains parce qu’ils n’ont pas rendu visite encore au Bagdad Café, et il y a  les autres..... »

Ce fut un réel plaisir de relire ces chroniques du cinéma des années 80.  Et ce talentueux cinéphile défend si amicalement, affectueusement, même,  les films et les cinéastes qu’il aime !  Au point de vous donner des complexes, presque des remords,  de ne pas avoir apprécié tous les films auxquels il fait allusion !

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