« Chaplin
m’a donné à jamais le goût de l’intensité, Renoir
m’a appris à vivre. Jacques Tati,
lui, m’a appris à voir ».
« Je me demande ce que l’Amérique deviendrait si elle n’avait plus ses
politiciens corrompus, ses mères abusives, ses gangsters en smoking, ses
généraux fous, ses tueurs hébétés et tous ces affamés de gloire qui
hantent sa mythologie. Elle ne pourrait plus se raconter, la malheureuse. Elle
en crêverait d’ennui ».
« Moi si j’étais candidat à la Présidence de la
République et si je voulais regarder la France au fond du cœur, c’est La vie est un long fleuve tranquille que
j’irais voir, toute affaire cessante ».
« Pour moi, c’est simple. L’humanité se divise
désormais selon une ligne de partage évidente : il y a ceux que je plains
parce qu’ils n’ont pas rendu visite encore au Bagdad Café, et il y a les
autres..... »
Ce fut un réel plaisir de relire ces chroniques du cinéma
des années 80. Et ce talentueux
cinéphile défend si amicalement, affectueusement, même, les films et les cinéastes qu’il aime ! Au point de vous donner des complexes,
presque des remords, de ne pas avoir
apprécié tous les films auxquels il fait allusion !
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