J’avais commencé le 17 août à conter l’histoire du Général argentin José de San Martin.
Né en Argentine, élevé en Espagne où il fait sa formation militaire
il regagne son pays. Le royaume d’Espagne a
réchauffé un serpent en son sein ! En plusieurs années, il amène à l’indépendance
les Provinces du Rio de la Plata, c’est à dire l’Argentine et l’Uruguay, la
Bolivie et le Chili.
Le boulot fait, on lui fait sentir qu’il ferait bien de
laisser la place aux gens du métier, c’est-à-dire les politiques. Ulcéré, il s’exile
avec sa fille en Europe. D’abord à Bruxelles, ensuite dans la région
parisienne. Son périple terrestre s’achève à Boulogne-sur-Mer en 1850, où il s’était
installé en 1848.
Ses restes seront rapatriés en 1880 ; il repose dans
la Cathédrale de Buenos-Aires, veillé en permanence par les soldats du Corps
des Grenadiers à Cheval, unité d’élite dont il a été le Commandant pendant
plusieurs années.
Et voici pourquoi José de San Martin caracole sur un piedestal à Boulogne-sur-Mer (1)
(1) Depuis la dernière guerre, les habitants de Boulogne-sur-Mer appellent le Généralissime "Le miraculé" : en dépit des bombardements dont fut victime la ville, la statue n'a jamais été touchée....
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