Beth, Sonia, Gloria et les autres... (suite)

Notre seconde étape est la ville de Trindade, à une trentaine de km de Goiânia. Nous devons assister, à 20 heures,  à une réunion de l’Académie des Lettres, Sciences et Art de cette ville d’environ 120.000 habitants (Academia Trindadense de Letras, Ciências e Artes). Deux de mes compagnes de co-voiturage sont d’ailleurs membres de cette association.

Chemin faisant, on m’explique que cette ville est réputée pour sa foi et qu’elle attire de nombreux pélerins de tout le Brésil. (que diable vais-je donc faire dans cette galère, moi la mécréante de service ?). Fort heureusement, la réunion se tient en terre laïque puis qu’elle a lieu dans le grand auditorium de la Mairie !

Dès notre arrivée à Trindade, je peux vérifier les dires de mes cicerones : L’entrée  de la ville se franchit en passant sous une énorme croix scintillante.

Nous arrivons à destination  avec une 1/2  heure d’avance. L’édifice de la municipalité  est bâti au bord du lac et nous nous offrons une petite promenade nocturne...

Petite pause pour Beth, Gloria et Sonia, à proximité de cette sculpture dressée sur un petit promotoire rocheux, et qui se doit se prendre pour la petite sirène d'Andersen !

(à suivre)

Beth, Sonia, Gloria et les autres...

Samedi dernier

Mon amie Elisabeth Caldeiras  Brito (1) m’annonce qu’elle vient me chercher. dans l’après-midi.  Le progamme :  d’abord  fêter l’anniversaire de José Mendonça Teles,  personnalité de Goiânia, poète et écrivain (2), et ensuite nous rendre à Trindade, assister à une réunion de l’Academie des Lettres, des Sciences et des Arts. (Academia Trindadense de Letras Ciências e Artes).

A l’heure prévue (Beth n’est jamais en retard !), je me retrouve avec deux de ses amies, que je connais déjà : Sonia, animatrice culturelle,  pétulante et volubile (elle ne s’arrête de parler que pour chanter !) et Gloria.

José habite dans mon quartier avec sa fille, Alessandra Teles, excellente peintre.  Ce n’est pourtant pas Alessandra qui a peint le portrait de Ray Charles sur le mur bordant la maison !

Petite réunion sympathique, le gateau d’anniversaire est très bon et ces dames à tour de rôle lisent des courts poèmes de José, ce qui ravit le vieux Monsieur, diminué physiquement mais non pas intellectuellement.

Beth, Alessandra, Sonia, Gloria et José

(à suivre)

 

  (1)  Auteure du Livre  sur Yvan et organisatrice de l’hommage qui lui a été rendu il y a quelques jours au    Palais du Gouverneur

2(2) José et sa défunte épouse Ana Maria, sont  parmi les premières personnes que nous avons connues à notre arrivée à Goiânia.

à Yvan....

Après l'émouvant hommage que la ville de Goiânia a rendu à Yvan

J'ai éprouvé le besoin de "matar la saudade" (1), de me remonter le moral en me reportant aux moments où l'avenir nous appartenait encore...

La grand mère maternelle  d'Yvan,  qui habitait le Gers, est venue  fêter 

 ses 80 ans chez nous, à Antibes (1969)

Nous avons terminé la première saison de notre galerie d'art "Art Club" en exposant les dessins des enfants du vieil Antibes. (1969). Voici Yvan avec tous ses galopin !!

 

 Guinée-Bissau (1982)

 (1) que l'on peut traduire par "tuer la nostalgie"

Vernissage personnel !

Invitée il y a quelques semaines à un vernissage dans un quartier un peu excentré de la ville, j’ai eu le tort  d’arriver à l’heure prévue, c’est à dire 20 heures. Erreur fatale :  personne ! J’ai attendu en vain près de trois quart d’heures, pris quelques clichés  et, lassée, j’ai abandonné les lieux et regrimpé dans mon taxi...

J’ai beaucoup aimé le surréalisme de cette œuvre d’Elifas Modesto qui nous avait habitué à plus de rondeurs. Exemple,  cette sculpture que nous avions reçue Yvan et moi il y a quelques années pour services rendus à la culture de Goiânia.

 

J’ai trouvé rigolo l’éléphant-papillon de Ricardo Caldeiro, le fils d’une de mes très bonnes amies brésiliennes, Elisabeth Caldeiro Brito... qui sont sans doute arrivés après mon départ !

Pour le p'tit déj'

Mes douceurs préférées du moment pour le petit déjeuner
Une délicieuse marmelade de Goyaves et une succulente confiture bio de fraises, offerte par une amie

Il pleut...

Dimanche matin de printemps sombre et pluvieux sur Goiânia.

A 4 heures du matin, whisky-chat qui dormait douillettement sur mon lit a émis le miaulement signifiant « sortie » ! Je suis donc descendue lui ouvrir. Mauvais choix félin : j’avais à peine regagné mon lit qu’il se mit à pleuvoir. Je l’ai laissé assumer sa décision  : que les âmes sensibles se rassurent : il peut parfaitement se mettre à l’abri sur la terrasse couverte.

Néanmoins, il à choisi l’aventure : quand il est rentré ce matin (en protestant, est-ce ma faute si il pleut !)  pour le petit déjeuner, il ressemblait  davantage à une serpilière sortie d’un seau d’eau qu’à un chat de bonne maison ! Avec une logique imparable, il s’est longuement  léché,  sans doute pour se sécher !