Pamonha ! Pamonha !
Au moins une fois par jour – l’horaire est fantaisiste – un marchand, dont la voiture est équipée d’un haut-parleur tonitruant, incite les riverains à consommer : « pamonha ! pamonha ! »
Ce petit paquet ficelé est incontournable dans pratiquement tout le Brésil : sucré, salé, pimenté, cuit au gril ou dans l’eau bouillante, autant de recettes que de cuisiniers ou cuisinières.. Dans l’état de Goias, on le préfère salé, dans le nord est et le sud, sucré.
C’était à l’origine une préparation typiquement campagnarde et l’occasion pour les familles de se réunir pour que tous, petits et grands, puisse mettre « la main à la pâte » !!! Et elle est partie à la conquête des grandes cités…
A base de maïs vert, les grains sont rapés. et mélangés, selon la recette retenue, avec sucre, lait de coco, crème fraîche, ou sel, viandes, saucisses (de porc, de poulet et même d’autruche !) et des épices. On forme des petits sacs avec l’enveloppe des épis de maïs et on y enfourne la préparation. Après avoir soigneusement replié la feuille de maïs et l’avoir ficelé, direction le grill ou l’eau bouillante.
Dernière étape : à table….
Nota :
1) le mot «pamonha» vient de la langue tupi (de nos jours langue morte mais étudiée jadis par les jésuites) : pa’muña (collant, poisseux !)
2) A rapprocher des « tamales » préparés au Mexique et au Guatemala, notamment.
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