Dans mon stock de livres à découvrir, je viens de lire CORTO MALTESE, de Hugo PRATT. Ayant passé un bon moment à cette lecture, je me suis replongée dans notre bibliothèque de BD des années 70-80 et j’ai commencé par FABLE DE VENISE ; Je n’étais pas passionnée par le héros de cet érudit italien qu’était Hugo Pratt et, quelques décennies plus tard, je fais amende honorable et adresse mes excuses les plus plates aux mânes de l’auteur, où qu’ils se baladent. Nul ne peut le deviner car durant sa vie de grand voyageur, il a pénétré dans tant de mondes différents, essayé de percer tant de mystères..
D’une enfance passée à Venise, Pratt était resté fasciné par cette ville. Pas celle des voyages de noce, des gondoles et du Carnaval. La Venise mystérieuse, celle du vieux ghetto, notamment, que lui avait fait connaître une grand mère descendante d’une famille séfarade de Tolède convertie au catholicisme lors des persécutions de la fin du 15ème siècle. Souvenirs de dédales d’escaliers, de ruelles, de cours et de petites places, de ponts, portant des noms tels que « Sérail des Hébreux », « Cour du Maltais ou de la bouche dorée »,"passage Etroit de la Nostalgie", des
« Arcanes », « Pont de la Nostalgie » auxquels ne pouvaient accéder que ceux détenant une clé qui se transmettait de génération en génération pour franchir les 7 portes accédant à ces lieux où venaient se fondre, nous raconte Pratt dans sa présentation, « deux mondes secrets : l’un issu des disciplines talmudiques, et l’autre des disciplines philosophiques ésotériques judéo-gréco-romaines »
Jouant habilement sur son passé vénitien, sur les sociétés secrètes de toutes obédiences dont la cité des doges conserve de nombreuses traces, Hugo Pratt nous a offert, avec « LA FABLE DE VENISE » un récit distrayant, porté par des très beaux dessins en noir et blanc.
Et le Brésil, dans tout ça ? Hugo Pratt y a séjourné au début des années 60 et le charme italien aurait été à la hauteur de sa réputation : . d’après lui, il y aurait même laissé deux enfants : l’un à Bahia, l’autre en Amazonie….
Chroniques de la vie quotidienne à Goiânia (Centre du Brésil)par une Française.
dimanche 29 mars 2009
vendredi 20 mars 2009
Il était 8 heures ce matin et Charlie était déjà fatigué !! Sans doute d’avoir folâtré durant la nuit dans sa mini-jungle personnelle du jardin…
A noter que la chaise, qui ne paie pas de mine, est en pâo de sangue (bois de sang), essence précieuse de l’Afrique de l’Ouest, issue, ainsi que plusieurs meubles qui nous ont suivis dans nos périgrinations, de l’artisanat de Guinée-Bissau. Quant au tissage, c’est un huipil de Comalapa, de l’ethnie Cakchiquel (Guatemala).
A noter que la chaise, qui ne paie pas de mine, est en pâo de sangue (bois de sang), essence précieuse de l’Afrique de l’Ouest, issue, ainsi que plusieurs meubles qui nous ont suivis dans nos périgrinations, de l’artisanat de Guinée-Bissau. Quant au tissage, c’est un huipil de Comalapa, de l’ethnie Cakchiquel (Guatemala).
Longue promenade hier matin dans le Bosque Buriti, en plein centre de la ville. Le buriti est une variété de palmier, se développant de préférence en bordure des rivières du cerrado, paysage typique de la partie centre-ouest du Brésil.
"Le poète qui vous parle" peut également regarder très attentivement!!
dimanche 15 mars 2009
Le film de Laurent Cantet "Entre les murs" vient de sortir en exclusivité à Goiânia. Un grand article lui a été consacré hier dans un des deux quotidiens de la vile, "Diario da Manha". L'Alliance Française a organisé dans ses locaux la semaine dernière une projection du film et je regrette de n'avoir pu assister à cette sympathique initiative.
J'avais beaucoup aimé une des précédentes réalisation de Laurent Cantet "Ressources humaines". Son dernier film, auréolé de la Palme d'Or à Cannes, reussira-t-il à m'émouvoir autant ?
La traduction du titre de l'article ci-dessus m'a posé un réel problème!! Après consultation de nos différents dictionnaires et pris l'avis de notre ami Ruy, parfaitement bilingue, cela donnerait : "LA FRANCE EN QUETE DE COMMUNICATION" (sous entendu "entre ses différentes minorités ethniques")
J'espère ne pas me faire qualifier de traduttore, traditore!!!!
J'avais beaucoup aimé une des précédentes réalisation de Laurent Cantet "Ressources humaines". Son dernier film, auréolé de la Palme d'Or à Cannes, reussira-t-il à m'émouvoir autant ?
La traduction du titre de l'article ci-dessus m'a posé un réel problème!! Après consultation de nos différents dictionnaires et pris l'avis de notre ami Ruy, parfaitement bilingue, cela donnerait : "LA FRANCE EN QUETE DE COMMUNICATION" (sous entendu "entre ses différentes minorités ethniques")
J'espère ne pas me faire qualifier de traduttore, traditore!!!!
samedi 14 mars 2009
Partis en expédition pour un vernissage au Musée de Goiânia (j’y reviendrai), nous avons filé à l’anglaise (à la brésilienne ?) car nous avions un projet : aller dîner tous les deux (dans ces occasions on se retrouve souvent devant des pizzas king size avec les copains). Petite marche d’une dizaine de minutes en longeant le parc où, jusqu’à une heure avancée de la soirée, les citadins, en tenue adéquate, marchent, avec l’illusion de perdre leurs kilos superflus, et arrivée au Castro Park Hôtel.
Cet hôtel 5 étoiles fut notre premier logis, au 14ème et dernier étage, il y a déjà 4 ans, à notre arrivée à Goiânia, en attendant notre déménagement et l’installation dans notre maison.
Dès nos premiers pas dans le grand hall, agréable surprise : nous sommes accueillis par « La vie en rose ». De son estrade, Clayton, le pianiste attitré des lieux, nous a reconnus et nous souhaite la bienvenue à sa manière. Nous allons lui serrer la main, « todo bem », de part et d’autre et sachant que nous allions rester dîner, il nous assure un programme spécial : chansons françaises, tangos et boléros…
Donc, nous avons dégusté notre suribim (gros poisson de rivière) grillé en compagnie de « La cumparsita », «Por una cabeza », « Le mer », et « Tu no sabes ». Pendant ce temps, nous avons eu la visite des serveurs et maîtres d’hôtel qui nous connaissaient, et même de la fille du fondateur de l’hôtel qui en est maintenant la directrice. « todo bem », « todo bem »....
Après un dernier signe d’adieu à notre animateur musical, nous grimpons dans un taxi stationné devant l’hôtel. Après le « boa noite » d’usage, la chauffeur démarre. « Je vous emmène à votre maison, rue 120, secteur sud ? » !!!!
Commentaire final : j'ai bien choisi le tître de mon blog!!!
Cet hôtel 5 étoiles fut notre premier logis, au 14ème et dernier étage, il y a déjà 4 ans, à notre arrivée à Goiânia, en attendant notre déménagement et l’installation dans notre maison.
Dès nos premiers pas dans le grand hall, agréable surprise : nous sommes accueillis par « La vie en rose ». De son estrade, Clayton, le pianiste attitré des lieux, nous a reconnus et nous souhaite la bienvenue à sa manière. Nous allons lui serrer la main, « todo bem », de part et d’autre et sachant que nous allions rester dîner, il nous assure un programme spécial : chansons françaises, tangos et boléros…
Donc, nous avons dégusté notre suribim (gros poisson de rivière) grillé en compagnie de « La cumparsita », «Por una cabeza », « Le mer », et « Tu no sabes ». Pendant ce temps, nous avons eu la visite des serveurs et maîtres d’hôtel qui nous connaissaient, et même de la fille du fondateur de l’hôtel qui en est maintenant la directrice. « todo bem », « todo bem »....
Après un dernier signe d’adieu à notre animateur musical, nous grimpons dans un taxi stationné devant l’hôtel. Après le « boa noite » d’usage, la chauffeur démarre. « Je vous emmène à votre maison, rue 120, secteur sud ? » !!!!
Commentaire final : j'ai bien choisi le tître de mon blog!!!
dimanche 8 mars 2009
Jour de la Femme
Aujourd’hui, c’est le Jour de la Femme. Je ne vois pas de quoi se réjouir de cet unique jour qui nous est consacré, qui signifie que tous les autres jours de l’année, il est bon que nous restions à notre place, au coin des fourneaux, en laissant ces Messieurs piller et ruiner notre planète à grands coup de milliards. .
A propos de fourneaux, parlons un peu recette de cuisine !!
Pour donner un peu de couleurs au riz, l’un des plats de base de la nourriture dans cette région, j’ai pris l’habitude de préparer des légumes plongés dans l’eau bouillante avec bouquet garni et un oignon percé de 2 ou 3 clous de girofle. .. Selon mon humeur, je les coupe en rond, en carré ou, comme cette fois, taillés en lanière avec l’économe. C’est plus long à préparer, mais deux à trois minutes suffisent pour la cuisson.
Aujourd’hui j’ai préparé ainsi la moitié d’une petite courge, deux chouchou(1), une grosse courgette, un concombre, des carottes et une ½ patate douce.
Sous peine de se découper également les doigts en lanières, ce qui serait fort déplaisant, il reste des petits bouts de légume, ainsi que les parties centrales du concombre et de la courgette. Ajoutés à deux grosses pommes de terre et jetés dans l’eau un peu refroidie de la précédente préparation, on obtient, une purée légère et parfumée.
Et vive Nous !!
(1) En fait, ce n'est pas un légume mais un fruit originaire du Mexique. Chouchou est le terme employé à l'île de la Réunion, chayote sur nos marchés provençaus, christophine dans les Antilles Françaises, Mirliton en Haïti, et à Goiânia Chuchu
A propos de fourneaux, parlons un peu recette de cuisine !!
Pour donner un peu de couleurs au riz, l’un des plats de base de la nourriture dans cette région, j’ai pris l’habitude de préparer des légumes plongés dans l’eau bouillante avec bouquet garni et un oignon percé de 2 ou 3 clous de girofle. .. Selon mon humeur, je les coupe en rond, en carré ou, comme cette fois, taillés en lanière avec l’économe. C’est plus long à préparer, mais deux à trois minutes suffisent pour la cuisson.
Aujourd’hui j’ai préparé ainsi la moitié d’une petite courge, deux chouchou(1), une grosse courgette, un concombre, des carottes et une ½ patate douce.
Sous peine de se découper également les doigts en lanières, ce qui serait fort déplaisant, il reste des petits bouts de légume, ainsi que les parties centrales du concombre et de la courgette. Ajoutés à deux grosses pommes de terre et jetés dans l’eau un peu refroidie de la précédente préparation, on obtient, une purée légère et parfumée.
Et vive Nous !!
(1) En fait, ce n'est pas un légume mais un fruit originaire du Mexique. Chouchou est le terme employé à l'île de la Réunion, chayote sur nos marchés provençaus, christophine dans les Antilles Françaises, Mirliton en Haïti, et à Goiânia Chuchu
samedi 7 mars 2009
L’année passée, j’ai déjà rendu un petit hommage à Otavio Henrique SOARES BRANDÃO, musicien virtuose et compositeur brésilien, qui demeure à Goiânia depuis quelques années.
Ibis, son épouse, vient de m’informer que Otavio se produira le 2 avril prochain à la cérémonie d’ouverture des 5ème Qwartz, concours réservé aux musiques nouvelles et aux artistes graphiques, dont il fut l’un des lauréats en 2007 et qui se tiendra sous la coupole Niemeyer à Paris.
Cette information m’a permis d’apprendre que la fameuse construction de la Place du Colonel Fabien, dont les plans avaient été offerts par Oscar Niemeyer (1), a changé de nom et s’appelle désormais « Espace Niemeyer », depuis que le Parti Communiste Français, en quête de revenus, a décidé de louer plusieurs étages de l’énorme bâtisse.
Désolée, Otavio, je ne serai pas présente pour entendre tes notes s’envoler vers les milliers de lamelles en aluminium, dissimulant les éclairages, de la coupole conçue par ton génial compatriote…
(1) Cet athée, ce communiste… qui dessine des églises !!!
dimanche 1 mars 2009
Samedi matin
En regardant la gazette locale, ce matin, je suis informée qu'un des jeunes propriétaires d'un bar-night-club (établissement appelé ici "casa noturna") branché donne une soirée pour fêter son anniversaire. Obligation d'arborer une tenue rouge ou noire, en référence aux couleurs emblématiques du Johnnny Walker, étiquette noire, naturellement!! (1)
A Bissau, il y a...bien longtemps...
Vite, un coup d'oeil dans mes armoires. Ouf, je suis parée pour répondre aux critères exigés.
Bon, d'accord. Je vous concède que ces rescapées d'une ancienne garde-robe sont un peu rétro, mais tout revient à la mode un jour ou l'autre... Par contre, des années passées, ne reviennent que les souvenirs..
Guatemala (1997)
Je suis triste, quand même : le carton d'invitation a dû se perdre!!!!
(1) A consommer, nous rabâche-t-on, "avec modération"
En regardant la gazette locale, ce matin, je suis informée qu'un des jeunes propriétaires d'un bar-night-club (établissement appelé ici "casa noturna") branché donne une soirée pour fêter son anniversaire. Obligation d'arborer une tenue rouge ou noire, en référence aux couleurs emblématiques du Johnnny Walker, étiquette noire, naturellement!! (1)
A Bissau, il y a...bien longtemps...
Vite, un coup d'oeil dans mes armoires. Ouf, je suis parée pour répondre aux critères exigés.
Bon, d'accord. Je vous concède que ces rescapées d'une ancienne garde-robe sont un peu rétro, mais tout revient à la mode un jour ou l'autre... Par contre, des années passées, ne reviennent que les souvenirs..
Guatemala (1997)
Je suis triste, quand même : le carton d'invitation a dû se perdre!!!!
(1) A consommer, nous rabâche-t-on, "avec modération"
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