mercredi 24 mars 2010

Chili, volcans et cervidés...

Pour revenir sur la réunion du mois dernier à l’occasion de l’anniversaire de l’ami Fogaça, c’est nous qui avons reçu un cadeau : Carlos Rojas Rios, qui était avec son épouse les hôtes chiliens de la famille Fogaça nous a offert un très beau livre (bilingue espagnol/portugais) sur son pays, qui a eu bien des malheurs ces derniers temps.. L’ouvrage a été édité par l’Université Technologique Métropolitaine de Santiago du Chili, dont Carlos est le directeur du département de dessin.

Je vous fais part de mes découvertes après avoir consulté ce livre.

Le Chili a aussi son Fuji Yama ! Même si le volcan Osorno ne culmine qu’à 2.650m (contre 3.775) il ne manque quand même pas d’allure !

Par contre, il détient le plus haut volcan du monde, le Nevado Ojos del Salado (6.893m).

J’ai enfin pu faire connaissance avec le pudu-pudu (prononcer poudou-poudou, c’est plus élégant !)

Il y a à peu près 25 ans, nous séjournions à Bariloche, station réputée de la Patagonie argentine, sur les bords du magnifique lac glaciaire Nahuel Huapi. En nous promenant, nous avons découvert un petit zoo sympathique, en pleine nature. Nous avons dès l’entrée vu débarquer d’une fourgonnette un petit mouton à la patte bandée qui revenait manifestement de chez le vétérinaire, admiré un condor affectueux (c’est avec cet épithète qu’on nous l’a présenté !) à l’envergure impressionnante, venant à son appel se poser sur l’épaule du soigneur qui l’avait jadis recueilli, des jeunes pumas qui se laissaient caresser par une personne à travers les grilles, mais qui subitement se jetèrent en feulant de rage vers notre côté : ils avaient aperçu le mouton qui paraissait nous avoir suivi et qui, comme nous, regardait le spectacle ! Le pauvre blessé décampa en clopinant du plus vite qu’il put, après m’avoir filé, dans sa panique, un coup de sabot sur la cheville !! Bref, le folklore…


Continuant courageusement notre balade zoologique, nous parvînmes devant un enclos à la végétation très touffue où la pancarte indiquait « pudu-pudu ». Nous avons eu beau scruter, écarquiller les yeux, nous n’avons rien vu. Quelqu’un (un gardien ? un visiteur ?) nous expliqua qu’il s’agissait d’une biche miniature très craintive. Tenez ! le voilà ! Une tâche fauve entre les feuillages, ce fut tout…

Donc, je suis à même,

grâce au
professeur

chilien, de vous
faire découvrir,
en même temps que moi, le fameux poudou ! C’est effectivement le plus petit cervidé du monde (la taille d’un lièvre) vivant sur les flancs de la Cordillère des Andes. Il est malheureusement menacé d’extinction. (destruction progressive de son habitat, parasites amenés par les animaux domestiques, etc...)

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