dimanche 6 mars 2011

Lecture


A la fin de l’année dernière, a été publié ce livre dont l’auteur est notre ami Ruy. C’est en quelque sort son survol personnel de l’histoire et du développement de l’Etat du Tocantins, cher à son cœur puisqu’il est le berceau de sa famille. j’ai particulièrement apprécié la façon dont il a divisé son ouvrage en 4 grandes parties dont je me permets de faire le résumé.


Les hommes qui étaient là.






Les Apinajé, Ava-Canoeiro, Karaja, Kraô, Xerente.

Guerrier apinajé




Les hommes qui arrivèrent
.
Dès le début du 17ème siècle, après quelques prêcheurs, s’installèrent les missions catholiques : Capucins – dont deux prêtres français Claude d’Abbeville et Yves d’Evreux qui « découvrirent » et remontèrent le Rio Tocantins – puis les Jésuites, les Dominicains, les Franciscains, etc…

Les hommes qui furent amenés.
Les esclaves d’Afrique, bien utiles, notamment, pour l’exploitation des mines d’or découvertes au 18ème siècle.

Les bourgades et villes qui furent créées
.
La ville natale de Ruy, Porto Nacional, par exemple, aurait pour origine un Portugais qui aurait construit sa bicoque sur la rive droite du Rio Tocantins.
L’idée de la partition de la grande région de Goiás (plus de 600.000 kms2) en un état du nord et un autre du sud, fit son chemin à partir des années 60, à l’époque où Ruy était Secrétaire d’Etat à l’Education, mais la création du Tocantins ne devint effective qu’en 1988 : notre ami, de retour d’exil, avait repris des fonctions officielles et participa activement à tout le processus. Un choix difficile fut celui de la capitale de l’Etat nouveau-né. Après bien des pourparlers, l’idée d’une ville nouvelle prévalut, à l’exemple de Brasilia et de Goiania, et qui serait baptisée PALMAS.
A l’instar de Porto Nacional, de Miracema do Tocantins, de Porto Alonso, etc…, PALMAS prospère sur les bords du Rio Tocantins, le grand fleuve qui traverse l’Etat du sud au nord… et ce ne fut pas toujours un long fleuve tranquille.

Les premiers habitants qui peuplaient ses rives résistèrent longtemps aux différents envahisseurs. Mais les ancêtres de cette petite fille karaja payèrent le prix fort : lors d’une seule expédition punitive organisée par l’armée, lassée de voir massacrer ses soldats et ses religieux, 30.000 Karaja y laissèrent la vie.


Quant à Ruy Rodrigus da Silva, il s’installa pour quelques années dans sa région d’origine, où il accomplit deux mandats de Secrétaire d’Etat, d’abord à l’Education et à la Culture, puis à la Science et à la Technologie. Puis il revint à Goiânia où demeure une grande partie de sa nombreuse famille.
Mais, dans le Tocantins, la relève est assurée : sa fille Adrienne et son petit fils Arthur vivent à Palmas…

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