samedi 10 novembre 2012

DANILO TRELLES

Pour revenir sur les choix de lecture des Brésiliens, arrive em 22ème position « VIDAS SECAS ». Ce classique de la littérature brésilienne écrit par Graciliano Ramos (1892-1953) est paru en 1938, et a pour cadre les terres arides du Sertão. Adapté au cinéma, il est considéré comme le chef-d’oeuvre du cinéaste Nelson Pereira dos Santos et le film référence du Nouveau Cinéma brésilien.


Or nous avons bien connu l’un des producteurs de ce film Danilo TRELLES. A l’instar de certains de nos amis, la vie de Danilo fut bien remplie et tient du roman..

Souvenirs, souvenirs...

Né en Uruguay, il se retrouva à une époque directeur d’une institution culturelle à Montevideo. En sa qualité de journaliste, il écrivait également des articles dans l’hebdomadaire « Marcha ». Doué pour les relations publiques (P.R.avant la lettre !) l’époux pense qu’il a dû proposer, à l’Ambassadeur d’Union Soviétique, lors d’un cocktail d’ambassade, de faire venir la troupe du Bolchoï à Montevideo. Sans doute  l‘Excellence sauta-t-elle  sur l’occasion et Danilo établit ainsi un courant d’échanges avec les Pays de l’Est. Ayant perdu son emploi à Montevideo (changement de gouvernement ?) on lui proposa un poste de directeur des Relations Publiques pour les pays de l’Est à la compagnie suédoise d’aviation SAS, avec liberté de s’installer dans la ville de son choix. Il opta pour Prague. De là, il voyageait gratuitement de par le monde pour la SAS  (200 à 300.000 km par an, a-t-il dit un jour à Yvan)  tout en étendant son réseau de relations internationales et principalement culturelles.

Yvan rencontra  Danilo lors d’un séjour à Prague qu’il effectua avec un ami diplomate en 1965. Ils se revirent à Stockholm où je fis également sa connaissance...
(à suivre)

Aucun commentaire: