Chroniques de la vie quotidienne à Goiânia (Centre du Brésil)par une Française.
vendredi 30 octobre 2009
mercredi 28 octobre 2009
Caminho de Emaus
La semaine dernière, nous sommes retournés à la congrégation dominicaine (voir mon blog du…), invités à l’anniversaire de Mère Luizinha.
Le lieu a été appelé « Caminho de Emaus » (Le chemin d’Emmaüs). Un prospectus a été édité et, très franchement, ce n’est pas un luxe. La propriété est située aux confins de la ville de Goiânia et ce n’est pas du tout évident de trouver son « caminho » !!!
La parabole d’Emmaüs(1) figure dans le dernier chapitre de l’Evangile selon Saint Luc. Le Christ, qui vient de ressusciter le matin de Pâques, apparaît sur la route d’Emmaus à deux disciples désespérés par sa mort et qui fuient Jerusalem. Les deux disciples lui donnent l’hospitalité, sans le reconnaître jusqu’au moment où il prend le pain, le bénit et leur offre. A l’instar des deux disciples, chacun doit parcourir son « chemin d’Emmaus » pour parvenir à son but et trouver le joie, l’espoir et la foi.
Pour être tout à fait honnête, je dois avouer que :
- Le souvenir de la lecture des Evangiles par le vieux curé de campagne de mon enfance est bien lointain : c’est Luizinha qui m’a rafraîchi la mémoire tout en nous faisant visiter les lieux.
- Nous avons trouvé notre chemin grâce à un chauffeur de taxi dégourdi…
(1) A l'époque, village proche de Jérusalem. Les historiens et chercheurs de sont pas d'occord sur son emplacement. Probablement sur le territoire actuel de la Jordanie.
Le lieu a été appelé « Caminho de Emaus » (Le chemin d’Emmaüs). Un prospectus a été édité et, très franchement, ce n’est pas un luxe. La propriété est située aux confins de la ville de Goiânia et ce n’est pas du tout évident de trouver son « caminho » !!!
La parabole d’Emmaüs(1) figure dans le dernier chapitre de l’Evangile selon Saint Luc. Le Christ, qui vient de ressusciter le matin de Pâques, apparaît sur la route d’Emmaus à deux disciples désespérés par sa mort et qui fuient Jerusalem. Les deux disciples lui donnent l’hospitalité, sans le reconnaître jusqu’au moment où il prend le pain, le bénit et leur offre. A l’instar des deux disciples, chacun doit parcourir son « chemin d’Emmaus » pour parvenir à son but et trouver le joie, l’espoir et la foi.
Pour être tout à fait honnête, je dois avouer que :
- Le souvenir de la lecture des Evangiles par le vieux curé de campagne de mon enfance est bien lointain : c’est Luizinha qui m’a rafraîchi la mémoire tout en nous faisant visiter les lieux.
- Nous avons trouvé notre chemin grâce à un chauffeur de taxi dégourdi…
(1) A l'époque, village proche de Jérusalem. Les historiens et chercheurs de sont pas d'occord sur son emplacement. Probablement sur le territoire actuel de la Jordanie.
lundi 26 octobre 2009
samedi 24 octobre 2009
Hier à 9 heures du matin, petite cérémonie à l’Institut Historique et Géographique.
Un coup d'oeil en passant à la fresque en azulejos ornant l'entrée de l'Institut.
Avant de nous installer dans l'auditorium, nous sommes allés saluer le Président de l'Institut. Aidenor est très fier de son nouveau couvre-chef : lui et son panama sont devenus inséparables! (1)
Le motif de cette réunion était de mettre à l’honneur quelques personnes : le Péruvien. Wellington Castillo Sanchez, professeur à l’Université Nationale de Trujillo (Pérou), le Brésilien Geraldo Coelho Vaz, écrivain de Goiânia, et le Français… Yvan Avena.
Le premier en est à sa 3ème visite à Goiânia. Il avoue être « tombé en amour », comme disent nos amis canadiens pour le Brésil et plus particulièrement Goiânia. Le second, ex-Président de l’Académie des Lettres, fêtait ses 50 ans d’écriture. Quant à mon troisième, on tenait à le remercier pour son apport à la poésie de cette région, son travail de traduction et de diffusion en France, en Belgique et en Suisse des poètes du centre du Brésil. Ce fut notre ami Ruy qui, en ses qualités d’ami et de Vice-Président de l’Institut, qui fut chargé de mettre l’époux en valeur. Ce qu’il fit très bien et très sobrement. Je n’ai pas été oubliée dans le petit discours !! Après tout, c’était juste : je suis la secrétaire de service dans le ménage, et cé moa qui fé les corecssions !!!!
Le public de l’auditorium n’était pas très nombreux à cette heure matinale, mais de choix car étaient présents les Présidents et responsables des principaux organismes culturels de la ville.
Le « Prefeito » (le Maire), très occupé par les préparatifs des festivités du 76ème anniversaire de la fondation de Goiânia (aujourd’hui) s’était fait représenter. Je trouve cela tout à fait notable de la part des autorités d’une ville de 1.200.000 habitants, alors que le Maire de notre ex-lieu de résidence (5.000 habitants) ne daignait même pas envoyer son adjoint à la culture, lors de certaines manifestations culturelles !!!
Un déjeuner commun nous a ensuite permis de découvrir un restaurant libre-service, pas très loin de chez nous, d’ailleurs, proposant une quarantaine de plats typiques tout à fait appétissants.
En fin d’après-midi, notre ami Aidenor Aires est venu à la maison en compagnie du Dr. Castillo Sanchez qui tenait à voir notre collection de tissages dont nous lui avions parlé au cours du déjeuner. Il nous a promis de nous mettre en relation avec une personne de Lima, grande spécialiste des tissages amérindiens.
Une journée positive….
(1) Cela m'a rappelé la saga de Maurice Denuzière, "Louisiane" qui commençait par ces mots : "En ce temps-là, le gentleman portait un panama..."
mercredi 21 octobre 2009
Nous avons eu la visite, dimanche dernier, d’un jeune ami brésilien. Il est célibataire, temporairement, car sa compagne, Virginia, chanteuse classique est en pleines répétitions de l’opéra de Henry Purcell, « Didon et Enée » dans lequel elle incarnera la légendaire reine de Carthage à l’opéra de Recife.
Deux jours après avait lieu le vernissage d’une exposition de Omar Souto. Notre ami propose de venir nous chercher pour « vernir » ensemble… Arrivé hier soir à l’heure convenue - c’est rare pour un Brésilien mais Léon a vécu toute sa jeunesse en Suède !! – j'ai dû laisser les hommes entre eux : un problème de dernière minute dans le fonctionnement du système de sécurité de notre maison m’a contrainte à rester a la casa avec Charlie-chat.. lequel était en safari dans mon philodendron à la poursuite de je ne sais quel animal nocturne !!
jeudi 15 octobre 2009
Un pont pour l'art
Le 28 juillet dernier, j’évoquais l’inauguration d’un projet, financé par la ville de Goiânia, de peinture des ponts enjambant la voie rapide traversant une partie de la ville. Neuf artistes ont participé à cette opération.
L’un d’entre eux, notre ami G. Fogaça, nous a apporté la semaine dernière le livre édité à la fin des travaux.
Le pont d' Alessandra Teles
Le pont de G. Fogaça
Détails des ouvrages des deux artistes
Nos deux amis transformés, pour la bonne cause, en peintres des bâtiments publics!
L’un d’entre eux, notre ami G. Fogaça, nous a apporté la semaine dernière le livre édité à la fin des travaux.
Le pont d' Alessandra Teles
Le pont de G. Fogaça
Détails des ouvrages des deux artistes
Nos deux amis transformés, pour la bonne cause, en peintres des bâtiments publics!
samedi 10 octobre 2009
Je dois expédier un colis au Guatemala par D.H.L.
Ce matin, samedi, je téléphone à la société. Le numéro a changé. Une opératrice me donne le nouveau numéro. Je vous transcris notre petit entretien téléphonique.
- D.H.L ?
- ??? (Sapristi ! J’ai simplement oublié que le « H » en portugais se prononce AGA
- D.AGA.L ?
- Oui Madame
- Voilà. J’ai un colis à expédier au Guatemala. Poids, 2 K 600
- Vous voulez savoir combien cela va vous coûter ?
- Exactement.
- Ecoutez, aujourd’hui le bureau est fermé.
- Bon. Quel est votre nom que je puisse vous rappeler lundi ?
- Pedro. Et vous ?
- Monikki.
- Vous savez, Monikki, DHL est divisée en deux secteurs. Le commercial et l’opérationnel. Pour avoir un devis, vous devez vous adresser au commercial.
- Entendu. Mais vous, Claudio, vous êtes dans quel secteur ?
- L’opérationnel.
- Alors ce n’est pas vous qui pourrez me renseigner ?
- Non. Mais je vous donne le téléphone de Flavio qui le fera.
- Merci. Donc, je téléphonerai à Alex lundi prochain.
- Non, pas lundi, mardi car lundi prochain est férié à Goiânia.
- OK. bonne fin de semaine
On ne peut pas dire que DHL-Goiânia est opérationnel 24H/24 !!!
Mais, le plus important reste que l’amabilité et la gentillesse des gens fonctionnent même les jours fériés…
vendredi 9 octobre 2009
Voyage en cuisine
J’aime beaucoup ma cuisine. A part le fait qu’elle est spacieuse et claire, des tas d’objets me permettent de voyager dans le temps et dans le passé.
Cherchez, et vous trouverez… Est-il besoin de rappeler qu’il vous est loisible de cliquer sur les photos pour les agrandir ?
- bouteilles d’eau de seltz, pichet d’eau « ricard »,. Récupérés à l’Auberge de la Fontaine à Antibes, devenue en 1969 ART CLUB.
- boîtes de faïence provenant de chez la grand’mère de l’époux à Riscle, dans le Gers. Nous les avons ramenés de Buenos Aires où ils avaient été transportés par la maman d’Yvan.
- Assortiment de bocaux en verre. Amenés de Lectoure, ils contenaient des pruneaux à l’armagnac et d’autres délicatesses gersoises.
- Boite et porte-épices rouges, achetés chez « Pâo de Azucar » à Bissau. C’est une chaîne brésilienne de magasins. Je vais souvent faire mes courses dans l’un des deux supermarchés de la chaîne installés à Goiânia.
- Machine à café provenant de Bruxelles où nous avions un appartement dans les années 80. Je l’ai un peu relookée avec des motifs rouges!
- Boîtes de biscuit (galetitas) et de sucre (azucar). Appartenaient à ma belle-mère à Buenos-Aires.
- Saladier en bois. Artisanat de Guinée-Bissau.
- Pichet et pot à fleurs. Artisanat de Bariloche (Argentine).
- Plateau avec fond de tissage du Guatemala.
- La coupelle à fruits appartenait à ma grand’mère maternelle.
Vous pouvez penser que tous ces objets n’ont rien d’extraordinaire et qu’il en est de plus beau, chez vous, par exemple !! Mais les vôtres, ont-ils été soumis à de si rudes épreuves? Ont-ils autant voyagé, par terre, par mer, par air ? Ont-ils subi autant de déménagements ?
Nota. Le tapis en demi-lune devant le frigidaire a été exécuté au crochet par l'épouse du jardinier...
Cherchez, et vous trouverez… Est-il besoin de rappeler qu’il vous est loisible de cliquer sur les photos pour les agrandir ?
- bouteilles d’eau de seltz, pichet d’eau « ricard »,. Récupérés à l’Auberge de la Fontaine à Antibes, devenue en 1969 ART CLUB.
- boîtes de faïence provenant de chez la grand’mère de l’époux à Riscle, dans le Gers. Nous les avons ramenés de Buenos Aires où ils avaient été transportés par la maman d’Yvan.
- Assortiment de bocaux en verre. Amenés de Lectoure, ils contenaient des pruneaux à l’armagnac et d’autres délicatesses gersoises.
- Boite et porte-épices rouges, achetés chez « Pâo de Azucar » à Bissau. C’est une chaîne brésilienne de magasins. Je vais souvent faire mes courses dans l’un des deux supermarchés de la chaîne installés à Goiânia.
- Machine à café provenant de Bruxelles où nous avions un appartement dans les années 80. Je l’ai un peu relookée avec des motifs rouges!
- Boîtes de biscuit (galetitas) et de sucre (azucar). Appartenaient à ma belle-mère à Buenos-Aires.
- Saladier en bois. Artisanat de Guinée-Bissau.
- Pichet et pot à fleurs. Artisanat de Bariloche (Argentine).
- Plateau avec fond de tissage du Guatemala.
- La coupelle à fruits appartenait à ma grand’mère maternelle.
Vous pouvez penser que tous ces objets n’ont rien d’extraordinaire et qu’il en est de plus beau, chez vous, par exemple !! Mais les vôtres, ont-ils été soumis à de si rudes épreuves? Ont-ils autant voyagé, par terre, par mer, par air ? Ont-ils subi autant de déménagements ?
Nota. Le tapis en demi-lune devant le frigidaire a été exécuté au crochet par l'épouse du jardinier...
mercredi 7 octobre 2009
Quiproquo
A propos des chansons ( voir le 27 septembre), l’ interprétation de leurs paroles peut être parfois amusante.
Gamine, je passais tout ce qu’on appelait jadis « les grandes vacances », dans une colonie de vacances, une « colo ». Parmi les chansons que les moniteurs-trices nous apprenaient, il y en avait une qui commençait ainsi :
J’ai un ticket de beurre,
Mais vous ne l’aurez pas
Là-dessus, j’étais d’accord. Mais ce qui me rendait perplexe, était la suite :
Je l’ai promis à Pierre…
Pourquoi se défausser de quelque chose d’aussi précieux pour un certain Pierre ???
On était en effet en période d’après-guerre où chacun courrait après les tickets de rationnement..
En fait, les véritables paroles de la comptine étaient « J’ai un petit cœur de beurre… » !! Tout s’expliquait !!!
Gamine, je passais tout ce qu’on appelait jadis « les grandes vacances », dans une colonie de vacances, une « colo ». Parmi les chansons que les moniteurs-trices nous apprenaient, il y en avait une qui commençait ainsi :
J’ai un ticket de beurre,
Mais vous ne l’aurez pas
Là-dessus, j’étais d’accord. Mais ce qui me rendait perplexe, était la suite :
Je l’ai promis à Pierre…
Pourquoi se défausser de quelque chose d’aussi précieux pour un certain Pierre ???
On était en effet en période d’après-guerre où chacun courrait après les tickets de rationnement..
En fait, les véritables paroles de la comptine étaient « J’ai un petit cœur de beurre… » !! Tout s’expliquait !!!
mardi 6 octobre 2009
La curiosité est un vilain défaut
En me connectant sur internet ce matin, je me suis trouvée face à cet ours blanc!
Un bateau norvegien a fait une halte dans l'Antartique et le cuisinier a eu de la visite.. Attiré par des odeurs alléchantes, le plantigrade a investigué pendant deux heures autour du navire et, finalement, est parvenu a localiser très précisément le lieu où s'élaborait le repas!!
J'espère qu'il a eu le droit à une prime (1) pour sa persévérance.
(1) Un "bear-bag" ?
dimanche 4 octobre 2009
In memoriam
Aujourd’hui, une grande voix s’est tue : « La Negra », comme l’appelaient affectueusement ses admirateurs, Mercedes SOSA, est décédée à Buenos Aires.
Fort heureusement, notre époque ne condamne plus au silence ceux qui nous quittent et récompense ceux qui s’obstinent à tout garder. C’est ainsi que j’ai retrouvé cette cassette éditée en 1981 à Madrid.
Mercedes, lors d’un concert, il y a quelques années, chantait, accompagnée à la guitare par Joan Baez,
« Gracias a la vida, que ma ha dado tanto »
(Merci à la vie, qui m’a tant donné).
Vous aussi, Madame, vous avez et vous continuerez à beaucoup nous donner…
(voir mon blog du 16 mars 2008)
Fort heureusement, notre époque ne condamne plus au silence ceux qui nous quittent et récompense ceux qui s’obstinent à tout garder. C’est ainsi que j’ai retrouvé cette cassette éditée en 1981 à Madrid.
Mercedes, lors d’un concert, il y a quelques années, chantait, accompagnée à la guitare par Joan Baez,
« Gracias a la vida, que ma ha dado tanto »
(Merci à la vie, qui m’a tant donné).
Vous aussi, Madame, vous avez et vous continuerez à beaucoup nous donner…
(voir mon blog du 16 mars 2008)
samedi 3 octobre 2009
Rio 2016
Liesse hier au Brésil après la décision du Comité Olypimpique.
Les deux quotidiens de Goiânia n’ont pas manqué de se joindre au concert
Le chef de l'Etat brésilien est très ému. Heureusement que Madame "Lula", en épouse prévoyante, n'a pas oublié de glisser un mouchoir dans le veston présidentiel..
Le Président "Lula" avec Edson Arantes do Nascimento, plus connu sous le nom de Pelé, qui va gaillardement et avec une grande élégance vers ses 7O ans..
Les deux quotidiens de Goiânia n’ont pas manqué de se joindre au concert
Le chef de l'Etat brésilien est très ému. Heureusement que Madame "Lula", en épouse prévoyante, n'a pas oublié de glisser un mouchoir dans le veston présidentiel..
Le Président "Lula" avec Edson Arantes do Nascimento, plus connu sous le nom de Pelé, qui va gaillardement et avec une grande élégance vers ses 7O ans..
vendredi 2 octobre 2009
Pronto Socorro
En route pour le secteur central de la ville où nous devions faire des courses, nous avons montré au chauffeur de taxi mes lunettes, dont une des ailettes était cassée. «Ma petite fille casse souvent ses lunettes. Je sais où vous emmener » nous répondit cet homme affable.
C’est ainsi que nous avons découvert que le « pronto socorro » (urgences) n’était pas seulement réservé aux humains, mais également aux lunettes !!
Moyennant la somme de 5 reais (2 euros) et à peine 10 minutes plus tard (mais il y avait un client devant moi !), je suis repartie avec mes lunettes ayant reçu les soins appropriés, à savoir une paire d’ailettes neuves…
C’est ainsi que nous avons découvert que le « pronto socorro » (urgences) n’était pas seulement réservé aux humains, mais également aux lunettes !!
Moyennant la somme de 5 reais (2 euros) et à peine 10 minutes plus tard (mais il y avait un client devant moi !), je suis repartie avec mes lunettes ayant reçu les soins appropriés, à savoir une paire d’ailettes neuves…
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