samedi 24 octobre 2009


Hier à 9 heures du matin, petite cérémonie à l’Institut Historique et Géographique.

Un coup d'oeil en passant à la fresque en azulejos ornant l'entrée de l'Institut.


Avant de nous installer dans l'auditorium, nous sommes allés saluer le Président de l'Institut. Aidenor est très fier de son nouveau couvre-chef : lui et son panama sont devenus inséparables! (1)



Le motif de cette réunion était de mettre à l’honneur quelques personnes : le Péruvien. Wellington Castillo Sanchez, professeur à l’Université Nationale de Trujillo (Pérou), le Brésilien Geraldo Coelho Vaz, écrivain de Goiânia, et le Français… Yvan Avena.

Le premier en est à sa 3ème visite à Goiânia. Il avoue être « tombé en amour », comme disent nos amis canadiens pour le Brésil et plus particulièrement Goiânia. Le second, ex-Président de l’Académie des Lettres, fêtait ses 50 ans d’écriture. Quant à mon troisième, on tenait à le remercier pour son apport à la poésie de cette région, son travail de traduction et de diffusion en France, en Belgique et en Suisse des poètes du centre du Brésil. Ce fut notre ami Ruy qui, en ses qualités d’ami et de Vice-Président de l’Institut, qui fut chargé de mettre l’époux en valeur. Ce qu’il fit très bien et très sobrement. Je n’ai pas été oubliée dans le petit discours !! Après tout, c’était juste : je suis la secrétaire de service dans le ménage, et cé moa qui fé les corecssions !!!!

Le public de l’auditorium n’était pas très nombreux à cette heure matinale, mais de choix car étaient présents les Présidents et responsables des principaux organismes culturels de la ville.
Le « Prefeito » (le Maire), très occupé par les préparatifs des festivités du 76ème anniversaire de la fondation de Goiânia (aujourd’hui) s’était fait représenter. Je trouve cela tout à fait notable de la part des autorités d’une ville de 1.200.000 habitants, alors que le Maire de notre ex-lieu de résidence (5.000 habitants) ne daignait même pas envoyer son adjoint à la culture, lors de certaines manifestations culturelles !!!

Un déjeuner commun nous a ensuite permis de découvrir un restaurant libre-service, pas très loin de chez nous, d’ailleurs, proposant une quarantaine de plats typiques tout à fait appétissants.

En fin d’après-midi, notre ami Aidenor Aires est venu à la maison en compagnie du Dr. Castillo Sanchez qui tenait à voir notre collection de tissages dont nous lui avions parlé au cours du déjeuner. Il nous a promis de nous mettre en relation avec une personne de Lima, grande spécialiste des tissages amérindiens.

Une journée positive….

(1) Cela m'a rappelé la saga de Maurice Denuzière, "Louisiane" qui commençait par ces mots : "En ce temps-là, le gentleman portait un panama..."

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