Tout à l'heure, en entrant dans notre chambre, j'ai trouvé que le dessus de notre lit présentait un renflement suspect!
Sans rien déranger, cette fripouille de Charlie, sans doute par de subtiles reptations, s'était glissé sous la couverture et dormait paisiblement..
Chroniques de la vie quotidienne à Goiânia (Centre du Brésil)par une Française.
vendredi 30 juillet 2010
mercredi 28 juillet 2010
giga-omelette!
Le propriétaire de la maison en face de la nôtre, que nous avons baptisée « La Pyramide » en raison de a forme de sa contruction, est un médecin reconverti dans l’élevage et notamment d’ autruches. Très pratique lorsque Silvana, son épouse, a des invités et veut cuisiner une grosse omelette, il lui suffit de demander à son mari de ramener de leur « fazenda » des environs de Goiânia, UN œuf !!!
C’est ce qui nous est arrivé, la première année de notre séjour : Silvana nous a fait cadeau de cet œuf. Nous avons eu un mal fou à percer un trou dans la coquille pour en extraire le contenu, et la plus grande de mes poêles a à peine suffi pour la cuisson de l’équivalent de 12 à 14 œufs de nos vaillantes poules (de Bresse ou d’ailleurs !).
Je précise que la décoration n’est pas d’origine ! Elle est l’œuvre de l’époux…
C’est ce qui nous est arrivé, la première année de notre séjour : Silvana nous a fait cadeau de cet œuf. Nous avons eu un mal fou à percer un trou dans la coquille pour en extraire le contenu, et la plus grande de mes poêles a à peine suffi pour la cuisson de l’équivalent de 12 à 14 œufs de nos vaillantes poules (de Bresse ou d’ailleurs !).
Je précise que la décoration n’est pas d’origine ! Elle est l’œuvre de l’époux…
samedi 24 juillet 2010
Alessandra
Cette invitation vient de nous parvenir, de notre amie Alessandra Teles.
Ayant des contacts en France, une cousine en Bretagne et des amis à Toulouse, elle a réussi à mettre sur pied un projet qui lui tenait à cœur : s’installer dans notre pays pour au moins une année.
Le parcours artistique d’Alessandra est un peu particulier. La première fois que nous sommes venus à Goiânia en 2004, elle et ses parents sont parmi les premières personnes que nous avons connues Elle peignait déjà, dans l’indifférence générale, à commencer par celle de ses proches. A son père, José Mendonca Teles, écrivain et personnalité de la ville, l’époux eut le courage, un jour que ce dernier nous traînait à Goiâs Velho à une exposition de peintures horribles qu’il admirait fort, de lui dire qu’il ne comprenait pas qu’il s’extasiât devant des œuvres aussi médiocres, alors qu’il avait en sa fille quelqu’un de talentueux qui avait grand besoin de soutien et d’encouragements..
Message reçu 5/5 ! Les deux résultats de cette franchise sont, d’une part que nous sommes restés très amis avec le charmant papa et qu’il a, par la suite, aidé au maximum sa peintre de fille. Le monde culturel actuel de Goiânia compte maintenant deux Teles : José et Alessandra !!!
De notre côté, nous lui avons organisé une exposition dans notre ancien lieu de résidence, Lectoure, où elle a pratiquement tout vendu.
Dynamique, chaleureuse, enthousiaste, Alessandra, après seulement deux mois de séjour en France n’a pas perdu son temps : elle a donc déjà une exposition dans une petit village de Bretagne (grâce à la cousine !) où elle a déjà vendu quelques tableaux, un atelier à Toulouse, deux locaux, importants nous dit-elle où exposer ses oeuvres dans cette ville et mis au travail le 3ème âge, voire le 4ème !!. Grâce à une relation poétique d’Yvan, elle aura également au printemps prochain une exposition en Belgique, en même temps que Fogaça….
Ayant des contacts en France, une cousine en Bretagne et des amis à Toulouse, elle a réussi à mettre sur pied un projet qui lui tenait à cœur : s’installer dans notre pays pour au moins une année.
Le parcours artistique d’Alessandra est un peu particulier. La première fois que nous sommes venus à Goiânia en 2004, elle et ses parents sont parmi les premières personnes que nous avons connues Elle peignait déjà, dans l’indifférence générale, à commencer par celle de ses proches. A son père, José Mendonca Teles, écrivain et personnalité de la ville, l’époux eut le courage, un jour que ce dernier nous traînait à Goiâs Velho à une exposition de peintures horribles qu’il admirait fort, de lui dire qu’il ne comprenait pas qu’il s’extasiât devant des œuvres aussi médiocres, alors qu’il avait en sa fille quelqu’un de talentueux qui avait grand besoin de soutien et d’encouragements..
Message reçu 5/5 ! Les deux résultats de cette franchise sont, d’une part que nous sommes restés très amis avec le charmant papa et qu’il a, par la suite, aidé au maximum sa peintre de fille. Le monde culturel actuel de Goiânia compte maintenant deux Teles : José et Alessandra !!!
De notre côté, nous lui avons organisé une exposition dans notre ancien lieu de résidence, Lectoure, où elle a pratiquement tout vendu.
Dynamique, chaleureuse, enthousiaste, Alessandra, après seulement deux mois de séjour en France n’a pas perdu son temps : elle a donc déjà une exposition dans une petit village de Bretagne (grâce à la cousine !) où elle a déjà vendu quelques tableaux, un atelier à Toulouse, deux locaux, importants nous dit-elle où exposer ses oeuvres dans cette ville et mis au travail le 3ème âge, voire le 4ème !!. Grâce à une relation poétique d’Yvan, elle aura également au printemps prochain une exposition en Belgique, en même temps que Fogaça….
vendredi 23 juillet 2010
Yassa
Préparation du déjeuner
Dans le plat rond, utilisation des restes :
- de riz à la cubaine (de notre restaurant habituel !)
- de courgettes frites (d’hier)
- de purée 4 légumes (pommes de terre, courge, chouchou, courgettes), saupoudrée de chapelure de manioc.
Dans celui-ci, macèrent des côtes de porc avec des oignons, du citron et de l’huile, en vue de faire rissoler le tout façon « yassa ». Les anciens d’Afrique de l’Ouest sauront de quoi il s’agit ! Par contre, je fais une entorse à la recette car je ne mets pas de piment…Mais cela reste tout à fait comestible !
Dans le plat rond, utilisation des restes :
- de riz à la cubaine (de notre restaurant habituel !)
- de courgettes frites (d’hier)
- de purée 4 légumes (pommes de terre, courge, chouchou, courgettes), saupoudrée de chapelure de manioc.
Dans celui-ci, macèrent des côtes de porc avec des oignons, du citron et de l’huile, en vue de faire rissoler le tout façon « yassa ». Les anciens d’Afrique de l’Ouest sauront de quoi il s’agit ! Par contre, je fais une entorse à la recette car je ne mets pas de piment…Mais cela reste tout à fait comestible !
mercredi 21 juillet 2010
Le visiteur du matin
Pratiquement tous les matins, lors de ma séance d’arrosage, j’ai un visiteur : un colibri. C’est que, en cette saison sèche (pas de pluie depuis début mai), tout approvisionnement en vol et une petite douche sont bons à prendre ! Nullement effarouché, s’approchant de moi parfois à moins d’un mètre, il reste un bon moment à voltiger joyeusement dans le jeu d’eau.
Contrairement à l’image qu’on se fait du colibri (330 sortes sont répertoriées), celui-ci n’arbore pas des couleurs vives mais un plumage d’un bleu très sombre. Les Brésiliens ont un joli mot pour appeler ce champion des battements d’ailes et du vol arrêté : beija-flor (de beijar, embrasser et de flor, fleur).
En voici un photographié à la frontière du Brésil et du Vénézuela et qui ressemble tout à fait à mon petit opportuniste !!
Contrairement à l’image qu’on se fait du colibri (330 sortes sont répertoriées), celui-ci n’arbore pas des couleurs vives mais un plumage d’un bleu très sombre. Les Brésiliens ont un joli mot pour appeler ce champion des battements d’ailes et du vol arrêté : beija-flor (de beijar, embrasser et de flor, fleur).
En voici un photographié à la frontière du Brésil et du Vénézuela et qui ressemble tout à fait à mon petit opportuniste !!
dimanche 18 juillet 2010
Lecture
Une amie argentine nous envoie parfois quelques exemplaires de « Ñ », le supplément culturel du grand quotidien de Buenos Aires « El Clarin ».
La lointaine France y est toujours bien présente, beaucoup plus que son grand voisin brésilien ! Dans ce seul numéro, on peut lire :
Une vingtaine de citations de Jean Rostand (1894/1977), biologiste et écrivain.
« Je n’ai pas de vérités, à peine des convictions ».
Un long entretien (téléphonique) avec Elisabeth Badinter, à la suite de la parution de son dernier ouvrage « Le conflit, la femme et la mère ». Celle qui dans les années 80 n’eut pas peur affirmer que « l’instinct maternel est un mythe », finit par avouer à la journaliste argentine Renée Keaton qu’elle adore son mari (Robert, pour les intimes !) et qu’elle aurait aimé avoir 4 enfants (elle n’en eut que 3 !).
« Paris, l’art de flâner, voyage dans la capitale au 19ème siècle », extraits du livre « Facundo », de Domingo Faustino Sarmiento (1811/1888), écrivain, professeur, journaliste, homme politique et Président de l’Argentine de 1868 à 1874.
Toute une page consacrée à Philippe Ménard, artiste français atypique né à Nantes, danseuse et jonglant avec des cubes de glace (non, ce n’est pas une faute d’accord, c’est la suite d’une changement de sexe mais pas de prénom !) et dont les performances sont connues en Colombie, Mexique, Brésil, Japon, Finlande, etc..
J’ai également appris :
L’existence d’une revue, apparemment bi-annuelle, « Siècle 21 »
La parution de « TANGO, petit traité de navigation portègne », avec des textes et des illustrations inédites de (notamment) Jean Echenoz (prix Médicis et Goncourt.), Julio Cortazar, Alicia Dubrovne Ortiz (que nous avons rencontrée à Paris il y a quelques années et auteur du délicieux « Femme couleur tango », et la participation exceptionnelle de Carlos Gardel (décédé il y a 75 ans, mais comme le prétendent les connaisseurs : il chante de mieux en mieux !
La lointaine France y est toujours bien présente, beaucoup plus que son grand voisin brésilien ! Dans ce seul numéro, on peut lire :
Une vingtaine de citations de Jean Rostand (1894/1977), biologiste et écrivain.
« Je n’ai pas de vérités, à peine des convictions ».
Un long entretien (téléphonique) avec Elisabeth Badinter, à la suite de la parution de son dernier ouvrage « Le conflit, la femme et la mère ». Celle qui dans les années 80 n’eut pas peur affirmer que « l’instinct maternel est un mythe », finit par avouer à la journaliste argentine Renée Keaton qu’elle adore son mari (Robert, pour les intimes !) et qu’elle aurait aimé avoir 4 enfants (elle n’en eut que 3 !).
« Paris, l’art de flâner, voyage dans la capitale au 19ème siècle », extraits du livre « Facundo », de Domingo Faustino Sarmiento (1811/1888), écrivain, professeur, journaliste, homme politique et Président de l’Argentine de 1868 à 1874.
Toute une page consacrée à Philippe Ménard, artiste français atypique né à Nantes, danseuse et jonglant avec des cubes de glace (non, ce n’est pas une faute d’accord, c’est la suite d’une changement de sexe mais pas de prénom !) et dont les performances sont connues en Colombie, Mexique, Brésil, Japon, Finlande, etc..
J’ai également appris :
L’existence d’une revue, apparemment bi-annuelle, « Siècle 21 »
La parution de « TANGO, petit traité de navigation portègne », avec des textes et des illustrations inédites de (notamment) Jean Echenoz (prix Médicis et Goncourt.), Julio Cortazar, Alicia Dubrovne Ortiz (que nous avons rencontrée à Paris il y a quelques années et auteur du délicieux « Femme couleur tango », et la participation exceptionnelle de Carlos Gardel (décédé il y a 75 ans, mais comme le prétendent les connaisseurs : il chante de mieux en mieux !
vendredi 16 juillet 2010
Fred alias Domingo!
J’ai raconté l'année dernière qu’un petit chien venait aimablement nous saluer chaque dimanche quand nous passons devant son territoire et que nous l’avions surnommé Domingo.
Par l’entremise de notre ami Ruy, nous avons récemment connu l’architecte, propriétaire des lieux. C’est ainsi que nous avons su que notre copain canin dominical s’appelle en fait Frederico, dit Fred. !
Mais pour nous il restera Domingo !
Par l’entremise de notre ami Ruy, nous avons récemment connu l’architecte, propriétaire des lieux. C’est ainsi que nous avons su que notre copain canin dominical s’appelle en fait Frederico, dit Fred. !
Mais pour nous il restera Domingo !
mercredi 14 juillet 2010
Immobilier
Dans notre quartier, la construction d’immeubles est interdite. Mais de l’autre côté de la grande place où s’achève notre rue, les promoteurs s’en donnent à cœur joie !
Sur cet immeuble qui s’élève, on peut voir une publicité pour un « Palais du Parc » agrémentée - allez savoir pourquoi - de notre Arc de Triomphe ! S’il y a eu une certaine confusion quant au symbole de notre monument parisien, par contre les concepteurs du projet n’ont pas lésiné sur la surface des appartements : 252 à 317m2….
Toutefois, on distingue beaucoup mieux l'Arc de Triomphe sur ma photo que ce matin pendant le défilié du 14 juillet, où il disparaissait derrière un rideau de pluie! "Il pleut des cordes à la Conccorde" comme a dit finement Marie Drucker!!
Sur cet immeuble qui s’élève, on peut voir une publicité pour un « Palais du Parc » agrémentée - allez savoir pourquoi - de notre Arc de Triomphe ! S’il y a eu une certaine confusion quant au symbole de notre monument parisien, par contre les concepteurs du projet n’ont pas lésiné sur la surface des appartements : 252 à 317m2….
Toutefois, on distingue beaucoup mieux l'Arc de Triomphe sur ma photo que ce matin pendant le défilié du 14 juillet, où il disparaissait derrière un rideau de pluie! "Il pleut des cordes à la Conccorde" comme a dit finement Marie Drucker!!
dimanche 11 juillet 2010
Rosinha (2)
Que l’on se rassure. Zé Orocó réussira à échapper à l’enfer de l’asile. Il en sort, complètement guéri, d’après la Faculté.
Qu’est devenue sa chère Rosinha durant sa longue absence ?
Ne comptez pas que je vous raconte la dernière partie de l’aventure de Zé Orocó. Sachez seulement qu’elle nous réserve une jolie surprise !
L’ouvrage m’avait été recommandé, il y a près de 25 ans, par un défunt ami bissau-guinéen ayant vécu de longues années au Brésil. Je me l’étais donc procuré, lors d’un voyage à Dakar, sans doute à la Librairie Française… et je ne l’avais jamais lu.
La particularité du livre est que l’action est située dans l’Etat de Goiás, en territoire karaja, ce peuple amérindien appelé aussi « le peuple de l’eau », dont notre amie Alessandra Teles reproduit si bien les signes et les symboles. D’ailleurs, « la grande ville » où le malheureux Zé Orocó se retrouve à l’asile est sans doute Goiânia..
Je me dois de signaler la fâcheuse négligence des Editions Stock. La couverture ne correspond pas à l’ouvrage, et les critiques reprises au verso (Le Monde, La Vie Catholique et Elle) concernent un autre livre, du même auteur (quand même !) intitulé « Mon bel oranger » (O meu pé de laranja lima).
Par respect pour l'auteur de cet hymne à la nature, voici la couverture de l'original paru au Brésil...
Qu’est devenue sa chère Rosinha durant sa longue absence ?
Ne comptez pas que je vous raconte la dernière partie de l’aventure de Zé Orocó. Sachez seulement qu’elle nous réserve une jolie surprise !
L’ouvrage m’avait été recommandé, il y a près de 25 ans, par un défunt ami bissau-guinéen ayant vécu de longues années au Brésil. Je me l’étais donc procuré, lors d’un voyage à Dakar, sans doute à la Librairie Française… et je ne l’avais jamais lu.
La particularité du livre est que l’action est située dans l’Etat de Goiás, en territoire karaja, ce peuple amérindien appelé aussi « le peuple de l’eau », dont notre amie Alessandra Teles reproduit si bien les signes et les symboles. D’ailleurs, « la grande ville » où le malheureux Zé Orocó se retrouve à l’asile est sans doute Goiânia..
Je me dois de signaler la fâcheuse négligence des Editions Stock. La couverture ne correspond pas à l’ouvrage, et les critiques reprises au verso (Le Monde, La Vie Catholique et Elle) concernent un autre livre, du même auteur (quand même !) intitulé « Mon bel oranger » (O meu pé de laranja lima).
Par respect pour l'auteur de cet hymne à la nature, voici la couverture de l'original paru au Brésil...
vendredi 9 juillet 2010
Aubagnaise!
jeudi 8 juillet 2010
Rosinha (1)
Voilà un livre absolument merveilleux, tendre, poétique et dramatique (1). Les deux principaux personnages sont Zé Orocó et Rosinha. Cette dernière, quand elle n’est pas fâchée – elle un caractère ombrageux ! - lui raconte de très belles histoires pendant leurs longues navigations sur le majestueux fleuve Araguaia. La conversation se poursuit parfois tard dans la soirée, quand Zé Orocó déguste son maigre repas près du feu et que Rosinha est échouée à ses côtés sur le sable de la petite plage choisie pour passer la nuit. Zé Orocó est un homme entre deux âges, que tous les gens du fleuve connaissent et estiment, et Rosinha est son canoë¨en bois de jatoba…
Jatoba géant
Et la vie s’écoule paisiblement, au rythme des rames. Rosinha parle si bien du fleuve et de la forêt qu’il traverse, de leur faune et de leur flore aux syllabes chantantes, des oiseaux (maria-prêta, jaribou, manguaris, ibis), des arbres (jatoba, palmier-tucum, canjirinha, paca, umburana), des poissons ( piranha – pas si méchant qu’on le dit, d’après Rosinha ! - pirarucu), de l’once, de la loutre géante, ainsi que d’Urupianga, La Loi de la Forêt et le Dieu des Animaux, toujours très occupé pour protéger tous ses sujets et de Calamantá, le Dieu des Arbres.
Tout ce tranquille bonheur va sombrer quand un médecin de la ville vient faire sa tournée, entend parler de la conversation d’un homme et de son canoë, et n’aura de cesse de faire transférer cet homme à l’asile dans la grande ville pour lui démontrer, à l’appui des électrochocs, qu’un canoë ne parle pas.
Où est le fou ? Tout le monde sait bien que les arbres parlent…. Et Rosinha est un tronc d’arbre évidé…. (à suivre)
Maria-prêta (maria-prêta-de-penacho)
(1) « Rosinha, minha canoa », par José Mauro de Vasconcelos, écrivain brésilien d’origine indienne et portugaise. (Rio de Janeiro, 1920 / Sâo Paulo, 1984)
Jatoba géant
Et la vie s’écoule paisiblement, au rythme des rames. Rosinha parle si bien du fleuve et de la forêt qu’il traverse, de leur faune et de leur flore aux syllabes chantantes, des oiseaux (maria-prêta, jaribou, manguaris, ibis), des arbres (jatoba, palmier-tucum, canjirinha, paca, umburana), des poissons ( piranha – pas si méchant qu’on le dit, d’après Rosinha ! - pirarucu), de l’once, de la loutre géante, ainsi que d’Urupianga, La Loi de la Forêt et le Dieu des Animaux, toujours très occupé pour protéger tous ses sujets et de Calamantá, le Dieu des Arbres.
Tout ce tranquille bonheur va sombrer quand un médecin de la ville vient faire sa tournée, entend parler de la conversation d’un homme et de son canoë, et n’aura de cesse de faire transférer cet homme à l’asile dans la grande ville pour lui démontrer, à l’appui des électrochocs, qu’un canoë ne parle pas.
Où est le fou ? Tout le monde sait bien que les arbres parlent…. Et Rosinha est un tronc d’arbre évidé…. (à suivre)
Maria-prêta (maria-prêta-de-penacho)
(1) « Rosinha, minha canoa », par José Mauro de Vasconcelos, écrivain brésilien d’origine indienne et portugaise. (Rio de Janeiro, 1920 / Sâo Paulo, 1984)
mardi 6 juillet 2010
La vie en rose....
dimanche 4 juillet 2010
Frères ennemis!
Plus de paralysie totale de la ville quand l’équipe brésilienne jouait (magasins fermés, circulation stoppée), les pétards n’éclatent plus, les postes de télévision ont baissé le son, bref, l’allégresse a fait place à la tristesse et à la déception. C’est tout juste si le deuil national n’a pas été décrété ! En tant que Française, j’adopte un profil bas. Inutile de m’étendre sur la question !
Une seule consolation pour les Brésiliens : la déroute de l’Argentine ! Entre les deux pays voisins, pas une once de sentiment d’appartenir à la communauté latino-américaine, pas la moindre fraternité, même dans le sport… Petite conversation avec un Brésilien hier matin :
- Maintenant, quelle équipe allez-vous appuyer ?
- Les voisins. L’Uruguay et le Paraguay.
- Et l’équipe argentine ?
- Certainement pas. D’ailleurs, elle est mauvaise et elle va perdre…
Et pourtant, ces deux pays auraient tellement à s’offrir…
…
Une seule consolation pour les Brésiliens : la déroute de l’Argentine ! Entre les deux pays voisins, pas une once de sentiment d’appartenir à la communauté latino-américaine, pas la moindre fraternité, même dans le sport… Petite conversation avec un Brésilien hier matin :
- Maintenant, quelle équipe allez-vous appuyer ?
- Les voisins. L’Uruguay et le Paraguay.
- Et l’équipe argentine ?
- Certainement pas. D’ailleurs, elle est mauvaise et elle va perdre…
Et pourtant, ces deux pays auraient tellement à s’offrir…
…
vendredi 2 juillet 2010
Mangoustan
Le nom ne m’était pas étranger, mais je n’avais jamais goûté ce fruit. . C’est fait ! Avec le mangoustan, parfois appelé le fruit des dieux, voilà encore un produit tropical miracle. De la grosseur d’une balle de golf, avec une coque dure et épaisse, il laisse apparaître en le coupant par la moitié, 5 ou 8 quartiers d’un blanc neigeux qui se teinte immédiatement de rose au contact de l’air, au goût délicat acidulé-sucré. C’est surtout dans la coque que sont contenus les éléments nutritifs et curatifs connus depuis fort longtemps dans l’Asie du sud-est dont est originaire le mangoustanier. L’enveloppe du fruit était précieusement conservée, séchée et pilée et utilisée ensuite comme remède contre les infections à la fois internes et externes.
Les maîtres à penser de la diététique se sont évidemment emparé de ce fruit. La pulpe mélangée à la coque réduite en poudre est maintenant proposées en flacons dans certains magasins spécialisés. A en croire ces gourous des temps modernes, on ne devrait carburer qu’au jus de mangoustan !
Le mangoustanier est un arbre pouvant atteindre 15 à 25 mètres de hauteur C’est un grand raffiné qui prend son temps. Il faut attendre 10 à 15 ans avant de voir éclore des centaines de fleurs rouges d’où naîtront les fruits, et qui ne supporte pas des températures en dessous de 4° et supérieures à 37° .
Les maîtres à penser de la diététique se sont évidemment emparé de ce fruit. La pulpe mélangée à la coque réduite en poudre est maintenant proposées en flacons dans certains magasins spécialisés. A en croire ces gourous des temps modernes, on ne devrait carburer qu’au jus de mangoustan !
Le mangoustanier est un arbre pouvant atteindre 15 à 25 mètres de hauteur C’est un grand raffiné qui prend son temps. Il faut attendre 10 à 15 ans avant de voir éclore des centaines de fleurs rouges d’où naîtront les fruits, et qui ne supporte pas des températures en dessous de 4° et supérieures à 37° .
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