Tout s'explique!

Nous sommes obligés de croire en la chance.
Autrement, comment expliquer le succès des personnes que nous détestons!
(Jean Cocteau)

Notre amie Elizabeth...

Nous avons eu la visite cette semaine de notre amie, la charmante Elizabeth Caldeira Brito, dite Beth (prononcer Béti !).
Outre sa fonction officielle de Chef de Cabinet de l’Institut Historique et Géographique, Beth occupe plusieurs postes dans des institutions culturelles de la ville, dont celle de représentante pour Goiania de l’Instituto Brasileira de Culturas Internacionais.
Créée en 2006, cette institution littéraire a pour but de promouvoir la culture au niveau international, dans le respect des traditions des peuples, de leur environnement et de leurs spécificités culturelles. L’association, dont le siège est à Rio de Janeiro, est présente dans la plupart de capitales des Etats brésiliens, avec une antenne qu’on pourrait qualifier de diplomatique dans l’Ile de Madère.




Beth nous a apporté son livre, intitulé Santuario da Cultura Universal, dans lequel elle exposé les différentes actions déjà entreprises dans le cadre de la diffusion à l’étranger de la culture de Goiânia.


Mon poète personnel y figure en bonne place : en traduisant en français les poèmes de plusieurs poètes (dont Beth), il a ainsi contribué à les faire publier dans des revues de poésie françaises, belges et suisses.
Je ne suis pas oubliée non plus puisque je suis créditée de cette photo que j’avais prise de Beth en 2007, lors de la présentation d’un de ses ouvrages, « O avesso das Horas & Outros », dont Yvan avait assuré la traduction en français.

ALLIANCE FRANCAISE - concert

Après l’inauguration des nouveaux locaux de l’Alliance Française de Goiânia, nous avons tous été conviés, vers 21h. à nous transporter dans un autre secteur de la ville, au Théâtre Madre Esperanza Garrido où avait lieu un concert d’ Isabelle Sabrié, soprano, musicologue et compositeurNotre compatriote, venue en 2006 à Kourou donner un concert à l’occasion d’un lancement de la fusée Ariane, s’est prise de passion pour la forêt amazonienne. Cet engouement l’a conduite à louer une maison à l’extérieur de Manaus, sur les bords d’une rivière alimentant le Rio Negro, l’un des principaux affluents de l’Amazone. Cela lui a évidemment permis de réaliser l’un des rêves de tout chanteur lyrique : se produire plusieurs fois dans le mythique Opéra de Manaus La première partie de son concert à Goiânia s’achevait par des chants qu’elle a composés en s’inspirant des structures sonores de la forêt tropicale. Beaucoup plus intéressant que les sempiternelles mélodies un peu soporifiques, de Gabriel Fauré…
En seconde partie, deux mélodies d’Antonio Santana, compositeur brésilien vivant à Paris, exprimant la « saudade » de son pays natal. A noter qu’il est l’auteur du fameux oratorio « Un chant pour la planète ». Les quelques Français présents étaient en terrain connu pour la fin du concert : Marguerite de « Faust » et Carmen.

PRESIDENTE du BRESIL

Nous sommes très fiers que notre pays d’adoption ait élu une Dame comme Présidente, à savoir Madame Dilma Vana Rousseff, mais qui passera à l'histoire sous le nom de DILMA.
Par contre, je ne puis adhérer au fait que la garde rapprochée de Dilma soit constitué d’un escadron féminin. J’ai toujours trouvé ridicule et dégradant ces individus qui courent le long d’une voiture officielle (ce qui est tout à fait inutile, rappelons-nous Dallas). Et les Brésiliennes n’échappent pas à ma réprobation…

Ces images sont extraites d'une édition spéciale du quotidien "EPOCA", qui nous a été offert par notre ami Ruy da Silva

Escalade urbaine!

Charlie est dans sa période "toujours plus haut"...
Il a commencé par grimper sur le buffet de cuisine et sauter sur le four électrique.
Il a trouvé l'exercice amusant et il a donc continué par la bibliothèque du salon-télévision. Comme j'étais occupée par la photographie, je n'ai pas eu le temps de mener à bien mon malicieux projet : allumer subitement la radio à laquelle est branché l'un des haut-parleurs devant lequel s'est installé le téméraire alpiniste!!



Nota :
à droite de Charlie, une boite cinétique (éteinte mais qui fonctionne) de Edmond Vernassa, dont je reparlerai. Les Sculptures sont de Guinée-Bissau.

ALLIANCE FRANCAISE DE GOIANIA

En novembre dernier, l’Alliance Française de Goiânia a emménagé dans de nouveaux locaux. Le Délégué Général de toutes les Alliances du Brésil – que j’avais déjà rencontré en 2009 à Brasilia – avait délaissé son Q.G. de Rio de Janeiro pour présider la cérémonie d’inauguration.
En pleine saison des pluies, les cieux se sont montrés cléments en nous réservant une belle fin de journée. Et ce n’était pas non plus de l’eau qui coulait à flots dans les verres mais du champagne !!

Sans doute pour faire passer le fait que la France délaisse peu à peu ses Alliances Françaises, qui ne seront bientôt plus dirigées que par les seuls ressortissants locaux. C’est ainsi que le directeur pédagogique français qui vient d’être nommé à Goiânia pour une année, ne sera pas remplacé. Les Alliances Françaises sont de merveilleux outils de la défense de notre langue et de notre culture que nos autorités, dites compétentes, mettent ainsi en péril…

Chômage technique (2)

J’ai également profité de cette longue pause pour faire chauffer mon lecteur DVD !
Je ne prends jamais le temps (et vous non plus, je suppose) de regarder les informations spéciales ajoutées à presque tous les films. Je me suis donc attelée à la tâche, et j’ai trouvé souvent des informations bien intéressantes sur les acteurs, metteurs en scène, conditions de tournage et petits secrets du monde du cinéma.
Ce qui m’a amenée à revoir avec encore plus de plaisir certains classiques du 7ème art, notamment
« Docteur Jivago », « Le dernier empereur », « My fair lady », « Vacances romaines » (adorable Audrey Hepburn)
,« Eve , « La rivière sans retour »,
« Zorba le grec »,« La dolce vita » (qui m’a bien déçue), « Boulevard du crépuscule », « La comtesse aux pieds nus », « Sur les quais » (à mon avis le meilleur rôle de Marlon Brandon) , « La couleur pourpre » (je pleure à chaque fois !),« Epouses et concubines » (que les Brésiliens ont subtilement traduit par "Lanternes rouges » !) avec la sublime Gong LI, etc..

Et comme je ne suis pas snob, j’ai également regardé en boucle les 4
« Indiana Jones », deux Sergio Leone (j’ai une amie qui n’est jamais parvenue jusqu’à la fin puisqu’elle s’endort systématiquement, du film « Le bon, la brute et
le truand »), et des extraits de « Félix le chat », le bon vieux dessin animé dont la première mouture remonte à … 1919 !

28 décembre

La dernière semaine de décembre, il était prévu que je subisse une intervention chirurgicale, mineure mais nécessitant néanmoins une anesthésie générale, et donc une hospitalisation de 24 heures.
A l’heure prévue, c’est-à-dire 8 heures du matin, je me retrouvai au bloc opératoire. Après avoir salué le chirurgien – que je connaissais déjà – Charles Ignace (pardon, Carlos Inacio !) on me présenta l’anesthésiste, Joäo Bosco, lequel s’empressa de me préciser « je parle pas français ». C’était le cadet de mes soucis, l’essentiel étant qu’il maîtrise bien ses somnifères !!
Je me suis réveillée, vers 10 heures, en pleine forme, dans une agréable pièce lumineuse. Plutôt un grand studio doté d’un coin salon avec canapé, fauteuil et table basse, frigidaire et une salle de bains de dimensions également respectables. Je ne tardai pas à me lever et à m’approcher de la large baie vitrée pour admirer une partie de la ville qui s’offrait à mes yeux. Est alors arrivée Maria-Rita, l’infirmière venant s’acquitter de ses tâches. Vérification du pansement, du goutte à goutte, de la tension. Comme je lui avouais que j’étais morte de faim (à jeun depuis la veille, évidemment), a débarqué bientôt Fatima, avec un grand bol de soupe et du riz au lait. Une heure ne s’était pas écoulée qu’une troisième personne, Grace, m’apportait un plateau avec du gâteau à la vanille, des biscuits secs, de la confiture et un pot de café noir. Toutes ces gentilles dames souriantes allaient et venaient, se présentaient dès la porte franchie en précisant qu’elles étaient à mon service.
Retour de Maria-Rita, « Tudo bem ? Par plaisanterie, je lui dis qu’il ne manquait à mon bonheur que pouvoir griller une petite cigarette. Nullement choquée et complice en diable, elle me conseilla de le faire en me mettant près de la baie vitrée !!.
Au fur et à mesure que le temps passait, j’ajoutais des étoiles à mon hôtel !!
J’ai raté de peu le REPAS qu’on venait de m’annoncer ! . En effet, vers 15 heures, est entré le chirurgien qui me proposa de rentrer à mon logis (oui ! oui !) sous réserve que je passe le voir le lendemain, et en me laissant les numéros de téléphone de son cabinet, de sa résidence et de son portable. Peut-on se sentir plus rassuré ?
A noter que l’occupation de la « chambre » pour une personne étant facturée 82 euros, je n’eus à payer que 42 euros….
Nota : au Brésil, on se présente par son prénom, et le plus souvent par ses deux prénoms

PITAYA

Dimanche dernier, à l'étalage de notre fournisseur de fruits et légumes, l'époux s'est arrêté devant ce fruit que nous ne connaissions pas. Renseignements pris, il s'agit d'un pitaya, ou pitahaya, ou encore fruit du dragon.
Originaire d'un cactus du Mexique, il est très apprécié en Asie du sud-est où il a été importé au 19ème siècle par des colons français.
Comme la plupart des fruits tropicaux, il est riche en vitamines C, minéraux,
fibres etc..
Si sa robe est originale et la couleurs de sa pulpe séduisante, nous n'avons pas trouvé son goût trop passionnant...

Chômage technique

Début novembre, j’avoue avoir été un peu désemparée à la suite de la trahison de mon ordinateur. Comment utiliser les quelques heures journalières durant lesquelles je répondais au courrier, assurais celui de l’époux et composais mes petites chroniques sur notre vie à Goiânia ?

La lecture est une plaisante occupation et j’en ai profité pour me replonger chez quelques auteurs parfois un peu oubliés. Je citerai dans le désordre Bernard Simiot avec « Moi, Zénobie, reine de Palmyre », Jean-Marc Roberts, Prix Renaudot 1973 pour « Affaires Etrangères », Jack London, « Les pirates de San Francisco », Pascal Jardin, « Guerre après guerre », Anthony Burgess, « Un agent qui vous veut du bien » avec son humour typiquement british, Patricia Highsmith, « L’amateur d’escargots », la première d’une douzaine de nouvelles complétement déjantées, Félicien Marceau, « Le corps de mon ennemi ». A noter que ce dernier, né en 1913 est actuellement le doyen de l’Académie Française, et que Henri Verneuil avait réalisé, en 1976, un bon film de cet ouvrage avec J.P. Belmondo et M.F. Pisier

A part les nouvelles françaises sur TV5 Monde, j’ai regardé beaucoup plus fréquemment les bulletins de la TV belge, de la Suisse romande et du Québec. J’ai une petite faiblesse pour cette dernière, et surtout pour sa principale présentatrice, aimable personne, dont le joli nom me ravit : Céline Galipeau !

2011

Me voici de retour, à point nommé por souhaiter à tous nos amis (et aux autres aussi, ne soyons pas mesquins!) la meilleure année possible...
Je ne suis pas certaine de pouvoir combler le retard accumulé durant ces deux derniers mois. Dans le doute, je remercie dès maintenant ceux qui ne nous ont pas oubliés à l'occasion de cette nouvelle année, et notamment, Jacqueline et Jean-François, Annemarie, Françoise et Xavier, Christine et Jean, Anne et Raymond, Andrée, Patrice, Xavier, Mary, Noëlle et Didier, Morelia et Yvan, Nany et Gérard, Laurent et famille, Nicole et Liliane, Jean Michel K. Jean-Michel L, Yvette, Josette et Alex, Marta (Argentine), Julia et Carlos (Argentine) Luz et Federico (Argentine), Susana et René (Argentine), Aldo (Argentine), Carlos (Mexique), Gérard (Grèce), Janeth (Suède), Alicia et Victor (Guatemala), Macarena (Uruguay), Nelly et Franz, (Belgique), Milanka (Portugal), ainsi que nos amis du Brésil, Ana (Sâo Paulo), Elisabeth, Pierre (Palmas), etc...

Merci à tous.