samedi 15 janvier 2011

28 décembre

La dernière semaine de décembre, il était prévu que je subisse une intervention chirurgicale, mineure mais nécessitant néanmoins une anesthésie générale, et donc une hospitalisation de 24 heures.
A l’heure prévue, c’est-à-dire 8 heures du matin, je me retrouvai au bloc opératoire. Après avoir salué le chirurgien – que je connaissais déjà – Charles Ignace (pardon, Carlos Inacio !) on me présenta l’anesthésiste, Joäo Bosco, lequel s’empressa de me préciser « je parle pas français ». C’était le cadet de mes soucis, l’essentiel étant qu’il maîtrise bien ses somnifères !!
Je me suis réveillée, vers 10 heures, en pleine forme, dans une agréable pièce lumineuse. Plutôt un grand studio doté d’un coin salon avec canapé, fauteuil et table basse, frigidaire et une salle de bains de dimensions également respectables. Je ne tardai pas à me lever et à m’approcher de la large baie vitrée pour admirer une partie de la ville qui s’offrait à mes yeux. Est alors arrivée Maria-Rita, l’infirmière venant s’acquitter de ses tâches. Vérification du pansement, du goutte à goutte, de la tension. Comme je lui avouais que j’étais morte de faim (à jeun depuis la veille, évidemment), a débarqué bientôt Fatima, avec un grand bol de soupe et du riz au lait. Une heure ne s’était pas écoulée qu’une troisième personne, Grace, m’apportait un plateau avec du gâteau à la vanille, des biscuits secs, de la confiture et un pot de café noir. Toutes ces gentilles dames souriantes allaient et venaient, se présentaient dès la porte franchie en précisant qu’elles étaient à mon service.
Retour de Maria-Rita, « Tudo bem ? Par plaisanterie, je lui dis qu’il ne manquait à mon bonheur que pouvoir griller une petite cigarette. Nullement choquée et complice en diable, elle me conseilla de le faire en me mettant près de la baie vitrée !!.
Au fur et à mesure que le temps passait, j’ajoutais des étoiles à mon hôtel !!
J’ai raté de peu le REPAS qu’on venait de m’annoncer ! . En effet, vers 15 heures, est entré le chirurgien qui me proposa de rentrer à mon logis (oui ! oui !) sous réserve que je passe le voir le lendemain, et en me laissant les numéros de téléphone de son cabinet, de sa résidence et de son portable. Peut-on se sentir plus rassuré ?
A noter que l’occupation de la « chambre » pour une personne étant facturée 82 euros, je n’eus à payer que 42 euros….
Nota : au Brésil, on se présente par son prénom, et le plus souvent par ses deux prénoms

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